Réforme des retraites : un meeting de la CGT à Grenoble pour préparer le 7 mars
SOURCE : France Bleu
Pour garder la flamme contre la réforme des retraites, après les vacances d'hiver, la CGT38 organisait ce mardi soir un meeting départemental à la halle Clémenceau de Grenoble. L'évènement a rassemblé quelques 300 personnes. Pour Nicolas Benoit, secrétaire général de la CGT 38 il s'agissait de préparer le 7 mars et "d'enclencher la seconde", avec entre autre des mouvements qui s'étendent en Isère. "Il semblerait qu'on puisse être aussi plus mobilisés dans les territoires. Il y aura la manifestation et la mobilisation sur Grenoble, mais aussi dans les territoires comme Vizille, Bourg d'Oisans, des endroits où aujourd'hui on ne voit pas naturellement de forte mobilisation du fait de l'implantation syndicale [...] il y a des besoins d'expression dans les territoires et donc l'idée, c'est aussi de pousser à ça."
Spécialistes, politiques puis syndicalistes...
A la tribune la CGT38 avait invité la négociatrice nationale de la CGT sur les retraites Catherine Perret mais aussi Emmanuel Dockes, professeur de droit à Lyon et Anne Jolivet, économiste à la CNAM. Voilà pour la partie "arguments" contre une réforme toujours considérée comme aussi "brutale" et, surtout "inutile", face à un régime de retraites qui n'irait pas si mal que ça.
Et puis si il faut chercher de l'argent il y en a "dans les exonérations de charges" et "dans les poches des milliardaires". Pour haranguer la foule par contre rien de mieux que les courtes interventions d'élus et représentants de la NUPES et de la Gauche socialiste et républicaine (GSR), ou encore de militants invités de l'Unsa, de l'Union des étudiants de Grenoble ou encore des gilets jaunes.
Au bout du compte selon ce militant "moi, là où j'étais, il y avait une brochette de jeunes devant moi qui étaient bien remontés [...] On a senti vraiment l'enthousiasme pour poursuivre sur la sur la lancée des manifestations précédentes. [...] Les gens quand ils sont chaud bouillant, ils ont besoin de se retrouver. C'est vraiment un moment de partage, c'est un moment militant et c'est vraiment quelque chose de nécessaire." Un seul bémol : une participation un peu en deçà de ce qu'escomptait la CGT.
