Tout ça c’est la faute à Poutine… !

Publié le par FSC

REPRIS d'Histoire et Société

 

Lisez la biographie de cette bourgeoise qui devient hystérique et voit Poutine derrière les manifestations des retraites. Dites vous que c’est de ce genre d’individu dont dépend l’indépendance de nos institutions et de nos médias, elle a réussi en peu de mots à sortir une connerie grandiose, sublissime et à justifier la censure d’un média sans doute sur des a -priori aussi ubuesque… Quand on mesure le nombre de lieux ou elle a sévi avec sans doute quelques individus de son espèce, on subodore qu’il y a un peu de panique chez ces gens-là… beaucoup de cupidité, l’esprit de jouissance, le pillage et même le meurtre en bande organisée ne leur fait pas peur, seulement l’idée d’être privé de leur gavage … Comme quoi le fait d’être une femme ne garantit pas grand chose, on le savait depuis la Commune de Paris, non pas à cause de la grande Louise Michel mais à cause des bourgeoises qui crevaient les yeux des commuards morts avec le bout de leurs ravissantes ombrelless. (note de Danielle Bleitrach)

 

Peut être une capture d’écran de Twitter de 1 personne, monument et texte qui dit ’noelle lenoir @noellelenoir #Retraites #Poutine jubile à la vue du chaos syndical et populiste en France qu'il a contribué à alimenter en dépit de la suspension de #RussiaToday 9:09 AM 17 mars 2023 depuis Paris, France 175,4k’

Noëlle Lenoir, née le 27 avril 1948 à Neuilly-sur-Seine, est une juristemagistrate et femme politique française. Première femme et plus jeune membre jamais nommé au Conseil constitutionnel (mandat entre 1992 et 2001), ministre entre 2002 et 2004, elle occupe depuis diverses fonctions dans les mondes politiques, judiciaires et universitaires.

Carrière

Début de carrière au Sénat

Juriste de formation (faculté de droit et Sciences Po Paris), elle réussit le concours d’administrateur du Sénat en 1972. Elle y est principalement affectée à la Commission des lois où elle est chargée de suivre les textes de droit pénal et relatifs à l’immigration ainsi que le budget de la Justice.

Après dix ans au sein du Sénat, Noëlle Lenoir rejoint en 1982 la direction juridique de la Commission « Informatique et libertés » (CNIL) et à ce titre, suit la mise en œuvre de la loi informatique et libertés française. Elle se penche sur les questions du marketing, de la gestion des données de santé, des fichiers de sécurité et met en œuvre l’application de la loi dans les domaines scientifique et statistique.

Conseiller d’État

En 1984, elle intègre le Conseil d’État en tant que maître des requêtes et y devient commissaire du gouvernement (actuellement « rapporteur public ») au contentieux. Le 4 novembre 1988, elle est nommée directrice de cabinet de Pierre Arpaillangeministre de la Justice, en remplacement de Jean Massot, lui aussi conseiller d’État, qui avait démissionné. Le 19 octobre 1990, elle est chargée d’une mission d’information sur les questions éthiques concernant la procréation médicale assistée, la biologie et la génétique auprès du Premier ministre, Michel Rocard. Après la remise au gouvernement de son rapport « Aux frontières de la vie : une éthique biomédicale à la française » (la Documentation française, 1991), elle participe à la préparation du projet de loi bioéthique qui sera adopté en 1994.

Première femme nommée au Conseil constitutionnel

En 1992, Noëlle Lenoir est nommée juge constitutionnel par le président de l’Assemblée nationale Henri Emmanuelli. Elle est la première femme et la plus jeune membre nommée membre jamais nommée au Conseil constitutionnel (mandat de 9 ans : 1992-2001). C’est notamment durant cette période que, pour la première fois, les comptes de campagnes de la présidentielle française sont vérifiés par le Conseil constitutionnel1.

Outre sa fonction de juge constitutionnel, elle est nommée présidente du Comité international de bioéthique (CIB) de l’UNESCO. Cette fonction, qu’elle a exercée de 1992 à 1999, l’a conduite à élaborer le premier instrument international sur le droit de la génétique — « La Déclaration universelle sur le génome humain et des droits de l’homme » — qui sera adoptée en 1998 par l’Assemblée générale des Nations unies à l’occasion du 50e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En 1991, elle est également désignée par la Commission européenne, alors présidée par Jacques Delors, comme membre du Groupe européen d’éthique des sciences et des technologies nouvelles (GEE). Puis, en 1994, elle y est élue, puis réélue pour deux fois Présidente, par ses pairs. Le GEE, placé auprès du Président de la Commission européenne, a notamment pour mission de donner un avis éthique sur les législations européennes en cours de discussion ou déjà adoptées concernant la science et les nouvelles technologies. Elle quitte cette fonction en 2001, ayant décidé de partir aux États-Unis pour y enseigner.

Ministre des Affaires européennes

Après avoir enseigné plusieurs mois à la Faculté de droit de l’université Columbia à New York, et puis après avoir intégré le barreau de Paris en juin 2001, Noëlle Lenoir est nommée en 2002 ministre des Affaires européennes, devenant la « ministre d’ouverture2 » du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, poste qu’elle a occupé jusqu’en mars 2004. Son action gouvernementale l’a conduite à participer à de nombreuses négociations avec les pays d’Europe centrale et orientale en voie d’accession à l’Union européenne ainsi qu’au suivi du Traité constitutionnel. Elle défend par ailleurs les positions françaises sur diverses propositions de législations européennes. Enfin, elle est alors la première à occuper, avec son homologue le ministre allemand des Affaires européennes, la fonction de « Secrétaire général de la coopération franco-allemande ». À la suite de la démission du second gouvernement de Jean-Pierre Raffarin le 30 mars 2004, elle est remplacée par Claudie Haigneré.

Avocate associée au barreau de Paris

Noëlle Lenoir intègre en 2004, le cabinet Debevoise & Plimpton à Paris, puis rejoint en 2009 le cabinet Jeantet et Associés comme associée, où elle dirige le pôle de droit européen (droit public des affaires et droit de la concurrence).

En 2012, Noëlle Lenoir intègre le bureau « Europe » du cabinet Kramer Levin Naftalis & Frankel implanté à Paris. Elle y dirige l’équipe spécialisée en droit de la concurrence et droit public des affaires aussi bien au niveau national qu’européen, puis s’oriente vers le droit de la conformité et des investigations internationales en matière de corruption, et développe parallèlement son activité en droit public. Elle a également une expertise en droit de la protection des données personnelles et couvre un large spectre d’intervention dans ce domaine. Depuis le 22 mai 2017, elle est membre – avec Theodor Waigel (Allemagne), ancien ministre des Finances et Lord Gold (Royaume-Uni) – du panel d’experts indépendants nommés par Airbus, chargés, tel que le précise le communiqué de presse de l’entreprise3, d’examiner la conformité ou « compliance » au sein de l’entreprise, de promouvoir les améliorations nécessaires et d’en opérer le suivi. Elle est conseillère d’État honoraire et membre honoraire du Conseil constitutionnel.

Noëlle Lenoir est arbitre inscrite sur la liste des arbitres du comité français de la Chambre de commerce internationale (CCI). Elle a également été membre du groupe d’experts de haut niveau sur le droit des sociétés auprès de la Commission européenne. Elle a par ailleurs été nommée en tant que commissaire dans le cadre de la convention de La Haye de 1970 sur l’obtention des preuves dans l’affaire Grenfell et a été chargée de veiller au respect de la loi de « blocage » et du RGPD4.

Le 16 juillet 2020, Noëlle Lenoir crée son cabinet d’avocats – Noëlle Lenoir Avocats –. Elle est mentionnée parmi les 30 meilleurs avocats de l’année 2020 par selon le magazine Décideurs5.

Déontologue de l’Assemblée nationale

Elle est nommée à l’unanimité des membres du bureau de l’Assemblée nationale le 10 octobre 2012 comme déontologue de cette assemblée et ce en application de la décision du 6 avril 2011 instituant cette fonction et dotant l’Assemblée nationale d’un code de déontologie6. Elle est missionnée à ce titre pour examiner les déclarations d’intérêts des députés et doit en outre faire part au bureau de ses recommandations et propositions notamment pour ce qui concerne le régime de l’indemnité parlementaire des frais. Dans une entrevue qu’elle accorde en juillet 2013, Me Lenoir soutient que depuis l’affaire Cahuzac, des inquiétudes se manifestent de manière inédite parmi les parlementaires, notamment en ce qui a trait aux apparences de conflit d’intérêts entre le mandat public et les « activités annexes »7.

Elle démissionne en avril 2014 à la suite de la création de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Controverses

En novembre 2015, la presse révèle que Noëlle Lenoir, tout en exerçant la fonction de déontologue de l’Assemblée nationale, défendait un laboratoire pharmaceutique contestant une décision ministérielle8,9Le Figaro titre ainsi que « [l]a déontologue de l’Assemblée nationale était payée par l’industrie pharmaceutique » et s’interroge « [sur la conformité] à l’éthique d’être à la fois avocat d’une entreprise privée en guerre contre l’État et déontologue de l’Assemblée nationale8 ? »

Interviewée par le JDD.fr, Noëlle Lenoir considère que cette information n’était pas cachée et qu’il n’y a pas là de conflit d’intérêts : « Deux […] petits laboratoires pharmaceutiques, avaient des suspicions de conflit d’intérêt quant à deux membres de la commission de la transparence de la Haute autorité de la santé (HAS), qui avait statué sur le déremboursement de deux de leurs médicaments. Ils m’ont demandé de m’occuper du dossier, mais j’ai accepté à la seule condition d’avoir accès à toutes les pièces. La HAS a refusé de nous les livrer. Nous avons saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) puis le tribunal administratif qui nous ont respectivement donné raison »10.

Selon Libération, « cette affaire [ne serait] pas un élément isolé de confusion des genres » et il serait, selon la journaliste Anne Jouan, également indiqué sur la carte de visite de Noëlle Lenoir qu’elle a été ministre. Or, souligne le journal, « toute référence à des fonctions ou activités sans lien avec l’exercice de la profession » d’avocat est interdite par le code déontologique et le Conseil de l’Ordre pourrait, s’il le voulait, prendre des sanctions9.

Présidente du comité d’éthique de Radio France

À la suite de la nomination par le conseil d’administration de Radio France des cinq membres du comité d’éthique le 29 mars 2017, lors de la première réunion du comité, Noëlle Lenoir a été élue à l’unanimité présidente de ce comité11, issu de la loi du 14 novembre 2016 visant à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. Après la remise du rapport annuel du comité pour 2017, quatre des cinq membres en ont démissionné.

Présidente du comité d’éthique et scientifique de la plateforme Parcoursup

Noëlle Lenoir a été nommée présidente du comité d’éthique et scientifique de la plateforme Parcoursup par arrêté de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal, en date du 9 mars 201812.

Enseignement et cercles de réflexion

Noëlle Lenoir est professeur affiliée à HEC Paris et présidente de l’Institut de l’Europe de HEC, conçu comme un pôle de formation, de dialogue et de réflexion sur les enjeux socioéconomiques, politiques et managériaux de l’Europe du xxie siècle. Elle est membre du conseil d’administration d’HEC depuis 2018.

Par ailleurs, le Cercle des Européens, qu’elle a créé en 2004 et qu’elle préside est un think tank qui se veut un lieu d’échange et de discussion entre décideurs sur les problématiques et sujets européens. Dans le prolongement du Cercle des Européens, Noëlle Lenoir a créé le « Cercle MFE » (Ministers for Europe) qui se veut une association internationale des ministres chargés de l’Europe. Noëlle Lenoir a auparavant enseigné le droit de la concurrence en master 2 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi que le droit public comme maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris. Elle a été visiting professor à Columbia Law School (2001) et à University College, London (2002), ayant ensuite été faite docteur honoris causa de cette université britannique.

Mandats

Noëlle Lenoir a été administrateur de Valeo (de 2009 à 2019)13. Elle a été administrateur de Generali France de 2008 à 2014 et de Compagnie des Alpes de 2012 à 2018. Elle est administrateur de Sopra Steria depuis juin 2020.

Élue locale à Valmondois (Val-d’Oise) pour la première fois en 1977, Noëlle Lenoir est élue maire de cette commune en 1989, fonction qu’elle exerce jusqu’en 1995 sous l’étiquette PS14. De son statut de membre du Conseil constitutionnel, elle ne peut prétendre à un nouveau mandat électif14. Elle se présente de nouveau aux élections municipales en 2008, cette fois sans étiquette, en annonçant être « divers droite » en 200815. Elle est élue avec toute sa liste. Elle reste maire de 2008 à 2010, ayant dû renoncer alors à cette responsabilité pour raisons personnelles tout en restant conseillère municipale16. À ce titre, elle fut vice-Présidente de la Communauté de Communes de la Vallée de l’Oise et du Sausseron, vice-Présidente de l’Union des maires du Val d’Oise, membre du Comité directeur de l’Association des maires de France, et enfin membre du comité juridique « Concessions – Délégations de service public » de l’Institut de la gestion déléguée et vice-présidente de la communauté de communes de la Vallée des impressionnistes.

Associations et académies

Présidente du Cercle des Européens17, Noëlle Lenoir est également présidente d’honneur et fondatrice de l’Association des Amis d’Honoré Daumier. Le célèbre caricaturiste a résidé à Valmondois pendant les 20 dernières années de sa vie et Noëlle Lenoir y a lancé la création d’un musée municipal qui accueille des expositions de peintres, sculpteurs et dessinateurs.

Noëlle Lenoir est membre de l’Association française des femmes juristes ainsi que de l’American Law Institute. Elle est « Honorary Bencher » de Gray’s Inn à Londres.

Noëlle Lenoir est membre du conseil d’administration de l’Association française des constitutionnalistes et de la Société de législation comparée.

Elle est administrateur du Cluster Maritime français.

Noëlle Lenoir est membre de l’Académie française des technologies depuis 2002 ainsi que membre de la Commission internationale de l’IFA18[source insuffisante].

Elle est depuis 2018 vice-présidente du Comité français de la Chambre de Commerce Internationale (ICC France).

Noëlle Lenoir a été distinguée en octobre 2022 par le prix Benazir Bhutto de l’université La Verne à Los Angeles ; le précédent lauréat était Robert Rubin, secrétaire au Trésor du président Obama19.

Élection présidentielle de 2017

Elle soutient le candidat En marche ! Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 201720.

Distinctions

Publications

Outre de très nombreux articles dans les journaux et dans des revues en particulier juridiques, Noëlle Lenoir a publié divers ouvrages et rapports :

  • La transparence administrative (en coll., 1987)
  • Aux frontières de la vie : une éthique biomédicale à la française (remis au gouvernement en 1991)
  • Le droit de la Bioéthique (1998)
  • Les normes internationales de la bioéthique (1998)
  • La justice, de Daumier à nos jours (1999)
  • Relever le défi des biotechnologies (2000)
  • La vie politique, de Daumier à nos jours (2005)
  • La Societas Europaea ou SE : pour une citoyenneté européenne de l’entreprise (remis au gouvernement en 2007)
  • L’Europe, de Daumier à nos jours (2017)

Médias

Noëlle Lenoir a été chroniqueuse à L’Express, à La Tribune et sur France Culture. Elle a été animatrice de l’émission Les Grands Débats européens sur BFM Business radio ainsi que France 24 TV. Elle tient le blog « Europe » de L’Express : « Europe, Mon Beau Souci »22. Elle anime le site du Cercle des Européens23 et le Cercle « Droit et Débat Public », qui publie des analyses juridiques à propos de sujets d’actualité, notamment en matière de libertés publiques.

 

Illustration: comme il n’y a pas de sous-métier, elle pourrait faire équipe avec Macron dans ce travail d’intérêt public… enfin…

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