Contre le danger de guerre, qui nous vient d'Ukraine, faudrait-il tenir un nouveau Congrès de Tours révolutionnaire ? par Jean Lévy
REPRIS de Réveil Communiste
Les peuples d'Europe souhaitent vivement que le brasier ukrainien ne s'étendent pas à leur pays et donc, souhaitent un retour à la paix à l'Est de notre continent. Mais les États-Unis, leurs cercles dirigeants et leurs industries d'armement prennent le chemin inverse.
L'Amérique délabrée a allumé un brasier, où elle ne fait la guerre que par procuration. Un vaste marché d'armes qui permet de donner un peu d'air, à son économie et beaucoup de milliards à son industrie militaire.
Les États de l'Union européenne - dont la France de Macron - font chorus. les carnets de commande des marchands d'armes explosent.
L'Élysée exulte : notre industrie a retrouvé là une nouvelle jeunesse.
Mais ces profits ont un goût de mort, de ceux des combats en Ukraine. Peu importe : ils génèrent en cascades de sang des profits pour les actionnaires.
Mais au delà ce ses bonnes affaires, le brasier ukrainien peut, à tous moments, gagner l'Europe. Les buts de guerre de Zelenski visent à récupérer, la Crimée, l'Alsace-Lorraine des Russes, conquise sur les Turcs, il y plus de deux siècles, comme l'Alsace par la France, en même temps.
Si les Ukrainiens s'obstinent à leur but de guerre délirants, la guerre va durer, et peut-être dégénérer à l'Europe tout entière. Macron et ses témoignages de profonde amitié au clown de Kiev renouvelés, font craindre le pire avec le pitre.
Mais que se passe-t-il au niveau de notre peuple, lui qui naguère s'échauffait en place publique pour dénoncer tout conflit menaçant ? Et que sortait la clameur : "US GO HOME" d'une foule en colère contre les États-Unis, à toute guerre, dont Washington était la cause...
Il n'y a plus de forces organisées, ni le PC, ni la CGT, ni de Mouvement de la Paix pour sonner le tocsin ? Le Parti communiste aurait-il oublié les leçons de son passé anti impérialiste ? Et ce ne sont pas les propos de Roussel, ni les articles de l'Huma qui nous rassurent.
Faudrait-il faire avec les centaines de milliers de militants, qui depuis vingt ans ont quitté le PC, refaire un nouveau congrès de Tours révolutionnaire ?
JEAN LÉVY