Eh toujours la répression anti-syndicale et anti-CGT

Publié le par FSC

Cotentin. « Inquiétudes » sur les libertés syndicales : un militant CGT convoqué à la gendarmerie

Un militant de la CGT, salarié EDF à Flamanville, a été convoqué à la gendarmerie de Bricquebec (Manche) le 12 juin 2023. Les syndicats s'en inquiètent.

Une trentaine de militants étaient présents, jeudi 1er juin 2023, devant la sous-préfecture de Cherbourg (Manche).

Conformément à l’appel national intersyndical, lancé tardivement, une trentaine de militants cherbourgeois se sont réunis jeudi 1er juin 2023, aux alentours de 17 h 30, devant la sous-préfecture de Cherbourg (Manche).

Ils voulaient y dénoncer « les répressions et les entraves sur les travailleuses et travailleurs qui s’expriment par la grève et la manifestation » depuis le début de la contestation contre la réforme des retraites, il y a cinq mois, a déclamé Maxime Debout, de la CGT Territoriaux, au nom de l’intersyndicale départementale.

Il a appuyé sur « l’urgence pour les pouvoirs publics de prendre leurs dispositions pour garantir les libertés syndicales et condamner toutes formes de répression », comme les « violences policières », pouvait-on lire dans le tract invitant à cette mobilisation.

Une mobilisation qui avait d’ailleurs une saveur particulière localement puisqu’un syndicaliste de la CGT, salarié à EDF à Flamanville, vient de recevoir une convocation de la gendarmerie de Bricquebec à la suite d’une action, le 23 mars, contre la réforme des retraites devant la permanence du député Renaissance Stéphane Travert, qui avait déposé plainte.

Mobilisation le 6 juin

D’autres syndicalistes, dont Vincent Hurel, le secrétaire général de la CGT de l’arsenal de Cherbourg, avaient déjà été convoqués pour cette même raison il y a quelques semaines avant que la gendarmerie de La Glacerie ne repousse ces convocations.

Aussi, un militant CNT avait été convoqué au commissariat de Cherbourg pour entrave à la liberté de circuler lors du blocage de carrefours dans Cherbourg, là aussi contre la réforme des retraites.

Enfin, pour conclure la mobilisation, aux alentours de 18 h 15, Antonio Gomes, du syndicat Sud Éducation, appuyé par Sandrine Gamblin de FO, a rappelé que « l’important est la mobilisation du 6 juin, où nous devons utiliser à fond notre liberté syndicale pour être dans la rue en masse ».

Une manière de réclamer aux députés de voter, deux jours après, le 8 juin, la proposition du groupe parlementaire Liot, qui vise à abroger la réforme des retraites.

 
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