STOP À LA RÉPRESSION CONTRE SÉBASTIEN MENESPLIER

Publié le par FSC

REPRIS de commun Commune :

 

 

 

Un nouveau cap inacceptable dans la répression syndicale : Sébastien Menesplier, un secrétaire confédéral CGT convoqué à la gendarmerie

Sébastien Menesplier, secrétaire général de la Fédération Nationale des Mines et de l’Energie et membre du Bureau confédéral de la CGT, est convoqué personnellement à la gendarmerie de Montmorency, le 6 septembre, à 8h30 dans le cadre des actions menées par les électriciens et gaziers à l’occasion de la mobilisation contre la réforme des retraites.

C’est une première !

Cette convocation est hautement politique : le pouvoir franchit un nouveau cap gravissime et inédit dans la répression syndicale à l’égard des militants de la CGT.

Face à un pouvoir néolibéral qui a multiplié les actes anti-démocratiques ces derniers mois, nous ne laisserons pas la CGT et ses premiers dirigeants se faire intimider et condamner par l’appareil répressif du pouvoir.

La CGT, fer de lance dans la lutte contre la réforme des retraites, défendra chaque camarade impacté par la répression.

Le sujet de la répression et criminalisation syndicale, en général, et de la convocation de Sébastien Menesplier, en particulier, seront donc à l’ordre du jour de la réunion de Sophie Binet, Secrétaire Générale de la CGT, avec le président de la République, Emmanuel Macron, le 29 août 2023.

Toute la CGT est déterminée à obtenir la fin de cette répression syndicale généralisée, le respect des libertés syndicales et le respect du droit de grève.
La CGT appelle d’ores et déjà à se rassembler massivement, le 6 septembre 2023, à 8h30, en présence de Sophie Binet, devant la gendarmerie de Montmorency (Val-d’Oise).

Montreuil, le 23 août 2023

 

 

Défendons les libertés syndicales : soutien à Sébastien Menesplier

Face à la montée en puissance des revendications sociales ces derniers mois, les actes de répression syndicale se multiplient. Qu’ils viennent du patronat ou du pouvoir Macron, ils sont inacceptables et les communistes sont du côté de toutes celles et ceux qui sont attaqués parce qu’ils défendent, par leurs luttes, l’intérêt général.

Avec la mise en cause de Sébastien Menesplier, secrétaire confédéral de la CGT, un cap inédit vient d’être franchi d’une extrême gravité : pour la première fois un syndicaliste est convoqué personnellement à la gendarmerie pour des faits de grève collectifs, comme représentant d'une personne morale.

Le pouvoir Macron ne trompe personne.

Il s’attaque à la confédération CGT pour la place combative qu’elle a pris dans la bataille des retraites.

Il s’attaque en particulier à Sébastien Menesplier, syndicaliste de l’énergie, parce que ce secteur d’activité a été à la pointe de la mobilisation avec des taux de grévistes particulièrement impressionnants.

Alors s’attaquer à Sébastien, c’est s’attaquer à nous toutes et tous, à celles et ceux qui ont indiqué par millions leur opposition à la réforme des retraites.

Je me suis adressé à la première ministre Elisabeth Borne pour l’alerter de la gravité de cette situation inédite et exiger l’arrêt immédiat de la procédure.

La République des jours heureux que je propose de construire est celle du respect du droit de grève et de la démocratie sociale, de l’écoute des travailleurs et de leurs mobilisations, du dialogue avec les organisations syndicales désormais menacées en plus d’être méprisées par le pouvoir Macron.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Le 25 août 2023.

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