Sauvez notre famille à Gaza

Publié le par FSC

Israël-Hamas : l’appel de Josselin et Tamam pour sauver leur famille prise au piège à Gaza
Les parents de Tamam, Ismaël et Halima, à Gaza.
Les parents de Tamam, Ismaël et Halima, à Gaza. © DR

 

Josselin et Tamam vivent dans l’angoisse depuis que la famille de la jeune femme a fui vers le sud de la bande de Gaza pour échapper aux bombardements israéliens. Le couple franco palestinien lance un appel aux autorités françaises pour sauver leurs proches de l’enfer de la guerre.

Les nouvelles se font de plus en plus rares et l’inquiétude grandit. Josselin, un Français installé à Bruxelles, est marié à Tamam, une Palestinienne originaire de la bande de Gaza. Le couple de trentenaires est suspendu au sort de la famille de la jeune femme vivant à Gaza et tentant d’échapper aux bombardements israéliens.

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PETITION :

 

Je m'appelle Josselin, j'ai 31 ans, je suis Français. Ma femme Tamam est Palestinienne, de Gaza, et toute sa famille est actuellement sous les bombes sans aucun moyen d’y échapper. Nous sommes démunis. Chaque minute pourrait être la dernière. Derrière chaque victime israélienne, il y a une famille qui pleure ; derrière chaque victime palestinienne, il y a une famille qui pleure.

Aujourd’hui cette famille, c’est nous. On ne peut pas répondre à un crime de guerre par un autre crime de guerre, mené par une des armées les plus puissantes du monde et soutenu par nos pays occidentaux. La souffrance n’est pas réservée à un groupe, une communauté, une identité. Nous voulons tous et toutes arrêter de pleurer nos morts.

Il y a à Gaza une population civile de 2,3 millions de personnes qui, en plus d'être tuée indistinctement, est en train de mourir de faim et de soif car il n'y a plus d'eau ni de nourriture. Le siège total de Gaza, sans eau, sans électricité, sans gaz est interdit par le droit international humanitaire. L’ONU, l’UNICEF, Amnesty International, la Croix Rouge, Médecins Sans Frontières ont tous dénoncé cet acte odieux constituant un crime de guerre.*

On ne peut pas cautionner l'attaque d'hôpitaux, avec des armes comme le phosphore blanc, considéré comme un crime de guerre*. Le phosphore blanc brûle gravement les personnes et les objets à son seul contact. Pourquoi condamner fermement l’usage de ce type d’arme sur d'autres terrains d'affrontements récemment, mais pas ici ?

Mme Colonna, vous êtes notre ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Vous étiez au Proche-Orient à partir du 15 octobre. Aidez-nous à laisser passer les Gazaouis qui veulent partir, ils ont des visas et/ou des contacts pour les aider à rejoindre leurs familles. Faites pression pour l'ouverture d'un couloir humanitaire, pour faire passer des vivres et des équipements médiaux. Faites pression pour un cessez-le-feu au sud pour aider les populations civiles prises au piège. La France doit jouer son rôle, elle a une responsabilité historique. Elle ne peut pas laisser des millions de personnes mourrir indistinctement, aujourd'hui plus que jamais. Mme Colonna, parmi les 2,3 millions de Gazaouis, il y a notre famille. Mme Colonna, ne laissez pas notre famille mourir. Nous ne pouvons pas baisser les yeux. Demain il sera trop tard.

I C I

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P
Il y a des centaines de franco- palestiniens à Gaza pris en otage par l' armée israélienne qui non seulement les empêche de sortir mais en plus les bombarde , notre gouvernement ne se soucie pas de leur sort et nos médias les ignorent, seuls comptent à leurs yeux les franco- israéliens otages du Hamas, cette discrimination est ignoble, un otage reste un otage quelle que soit son origine. Pour libérer tous ces otages, un cessez le feu s' impose, de plus en plus de voix le réclament, même des gouvernements européens comme ceux de l' Espagne et du Portugal l' exigent tandis que la France se contente de demander une trêve humanitaire pour ne pas condamner Israël, les manifestations autorisées ou non doivent se poursuivre pour faire céder ce pouvoir qui ne peut se prévaloir d être la voix de la France.
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