Fascisme italien contre syndicalisme de classe

Publié le par FSC

L'extrême droite telle qu'en elle même ; contre les travailleurs et leurs conquis sociaux et démocratiques :

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SOURCES :

 

https://www.wftucentral.org/le-gouvernement-meloni-lance-une-attaque-frontale-contre-lusb-et-le-droit-de-greve-en-italie/?lang=fr&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=le-gouvernement-meloni-lance-une-attaque-frontale-contre-lusb-et-le-droit-de-greve-en-italie

 

http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2023/11/le-gouvernement-meloni-lance-une-attaque-frontale-contre-l-usb-et-le-droit-de-greve-en-italie.html

 

 

 

Au cours des deux derniers mois, trois grèves dans le secteur des transports ont été directement interdites et réduites en temps de travail par le ministre Salvini, membre de la Lega du gouvernement de droite dirigé par Giorgia Meloni, bien qu’elles aient été déclenchées conformément à la loi, qui est en Italie l’une des plus restrictives d’Europe, et bien que la Commission de garantie établie par la loi n’ait pas émis d’objection quant à leur régularité.

L’intervention du ministre a permis non seulement de raccourcir la durée des grèves, mais aussi d’infliger des amendes aux organisations syndicales qui les avaient encouragées, ainsi que des sanctions aux travailleurs qui les avaient rejointes.

Les principaux objectifs des grèves étaient la revendication d’augmentations salariales significatives, le rejet de la privatisation afin de garantir un service public de qualité et la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.

Les justifications de cette grave intervention sont ridicules et manquent d’objectivité, car elles se fondent sur le fait que les grèves pourraient bénéficier d’un soutien important de la part des travailleurs et nuire ainsi à la mobilité des citoyens. En bref, selon le gouvernement Meloni et le ministre Salvini, pour être autorisées, les grèves doivent avoir un faible taux de participation et ne pas causer de désagréments.

Il est clair que l’on tente d’abolir définitivement le droit de grève en Italie, ouvrant ainsi la voie à des mesures restrictives dans le reste des pays européens, où des tentatives similaires d’introduire des changements péjoratifs aux règles sur les grèves sont en cours depuis un certain temps.

Il y a deux ans, l’USB a adressé une plainte à la Commission européenne soulignant le caractère totalement antidémocratique de la législation italienne sur les grèves, mettant en évidence toutes les violations de la Constitution italienne et des règles de l’Union européenne en la matière.

L’USB Transport a décidé de ne pas accepter la réduction des grèves de 24 heures à 4 heures imposée par le gouvernement, et a reporté et reprogrammé les grèves de 24 heures d’une semaine à l’autre, défiant le gouvernement de poursuivre cette pratique fasciste et mobilisant toutes les catégories pour défendre le droit de grève.

USB Transport

 

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P
Voilà ce qui nous attend si le RN arrive au pouvoir avec la complicité de la droite et la passivité de la gauche
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