JO 2024: MANIFESTATION DE LA CGT À PARIS CONTRE UNE "RÉGRESSION SOCIALE" DANS LE SECTEUR DES SERVICES ET DU COMMERCE

Publié le par FSC

SOURCE : BFM

Les manifestants voulaient dénoncer des atteintes au droit du travail pendant les JO dans leur secteur du commerce et des services. Le secrétaire général de la CGT Commerce et Services a dénombré au moins 1.500 manifestants.
 

Plusieurs centaines de travailleurs du commerce et des services ont manifesté ce lundi 15 avril en fin de journée à Paris à l'appel de la CGT pour dénoncer des atteintes au droit du travail dans leur secteur pendant les Jeux olympiques de Paris.

"On demande aux salariés de renoncer à leurs congés d'été sans même une contrepartie salariale, (...) on demande à des salariés de province (...) de venir renforcer les effectifs de région parisienne sans même leur assurer un logement décent, on demande aux salariés de travailler les dimanches de juin à septembre (...) une durée bien plus large que les Jeux olympiques", a listé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet devant les manifestants, "la CGT ne laissera pas faire".

"Ne pas renoncer à nos droits au nom des JO"

"On défend nos droits, on défend les JO et on n'a pas à renoncer à nos droits au nom des JO", a-t-elle repris, demandant au gouvernement d'inscrire à son agenda social une "table ronde" sur l'organisation des Jeux dans les plus brefs délais.

Gilets rouges sur le dos et sifflets à la bouche, les agents de sécurité, salariés de la restauration, de l'hôtellerie ou de la grande distribution sont partis de l'Opéra Garnier peu après 18H00 à destination de l'Hôtel de Ville, le mot d'ordre "pas de régression sociale pendant les JO" scandé au micro.

Brandissant des flambeaux symbolisant la flamme olympique, ils ont défilé derrière une banderole promettant "l'incendie social" si "la flamme des JO brûle le code du travail"

Au moins 1.500 manifestants selon la CGT

Le secrétaire général de la CGT Commerce et Services Amar Lagha a dénombré au moins 1.500 manifestants.

"Les salariés n'ont pas envie d'être les soutiers des JO", a souligné Laurent Degousée, du syndicat Sud, venu en soutien de la CGT pour ce qu'il considère comme un "premier round".

Les salariés de l'enseigne Carrefour, sponsor "premium" de Paris 2024, étaient particulièrement bien représentés. Laurent Lamaury, délégué syndical CGT de Carrefour market, craint "la remise en cause du volontariat du travail du dimanche, la déréglementation des horaires, le sous-effectif".

 

 

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