625 000 enfants à travers Gaza ont été privés d’éducation

L’armée israélienne a mené vendredi 14 juin des bombardements dans la bande de Gaza, tandis que les pourparlers pour un cessez-le-feu n’aboutissent pas et que la violence flambe à la frontière entre Israël et le Liban.
Selon un nouveau bilan communiqué vendredi par le ministère de la santé de la bande de Gaza, 37 266 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début des hostilités, il y a plus de huit mois.

« Depuis le début de la guerre, 625 000 enfants à travers [la bande de] Gaza ont été privés d’éducation, car les écoles ont été contraintes de rester fermées », a affirmé l’UNRWA vendredi dans un message publié sur le réseau social X. Les écoles de l’enclave ont par ailleurs été massivement attaquées par l’armée israélienne.
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi prendre des sanctions contre un groupe extrémiste israélien, accusé d’entraver la distribution de l’aide humanitaire aux Palestiniens à Gaza. Le département d’Etat « désigne aujourd’hui Tsav 9 comme un groupe israélien extrémiste violent qui bloque, harcèle et détériore les convois transportant une aide humanitaire vitale pour les civils palestiniens à Gaza », selon un communiqué du département d’Etat.

Les agences de l’ONU, dont l’UNRWA, doivent opérer sans entraves à Gaza, déclare le G7. « Il est essentiel que les réseaux de distribution de l’UNRWA et des autres organisations et agences des Nations unies soient pleinement en mesure d’acheminer l’aide à ceux qui en ont le plus besoin, afin de remplir leur mandat de manière efficace », ont estimé les chefs des sept Etats dans une dernière déclaration publique.
Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, s’en est pris vivement à la France, qui a selon lui « fait preuve d’hostilité et d’inimitié » à l’égard de l’Etat hébreu. Ses déclarations ont été dénoncées comme « incorrectes et déplacées » au sein de la diplomatie israélienne.

La banque britannique Barclays, accusée de fournir des services financiers à des sociétés vendant des armes à Israël, a renoncé vendredi à sponsoriser plusieurs festivals de musique au Royaume-Uni menacés de boycott par des artistes. « Après discussion avec les artistes, nous sommes convenus avec Barclays qu’elle se retirerait du sponsoring de nos festivals » en 2024, a annoncé Live Nation UK, branche britannique du géant américain du spectacle vivant, qui avait signé un contrat de cinq ans avec la banque en 2023.