Les Etats-Uis derrière le coup d'état manqué en Bolivie ?
Signalé par :
Action socialiste de libération nationale (ASLN)
Vers l'indépendance et le socialisme !
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Document mis à jour la dernière fois : 27 juin 2024
Se pourrait-il que les États-Unis étaient, une fois encore, en arrière de la tentative manquée de coup d'État en Bolivie ?
Sur la photo ci-contre: le président de gauche, Luis Arce, s'adressant à la foule devant le palais présidentiel, dans la capitale de La Paz, après la confirmation de l'échec de ce coup d'État.
Après la confirmation, par les autorités boliviennes, de l'échec complet de cette nouvelle tentative de coup d'État, survenue mercredi le 26 juin, en Bolivie et qui, jusqu'à cette confirmation comme quoi les choses seraient à nouveau en train de revenir sous contrôle, avec notamment aussi l'arrestation, d'au moins 2 haut-gradés de l'armée bolivienne, tout cela étant certainement des plus rassurant, après toutes ces images qui avaient abondamment circulé sur les chaînes de nouvelles, à travers le monde, on ne saurait totalement exclure une possible implication des États-Unis dans ces événements. D'autant que ceux-ci sont reconnus pour en avoir déjà commandité et encouragé bien d'autres, non seulement en Amérique Latine, mais aussi en de nombreux autres endroits à travers le monde. Le commentaire de notre camarade Michel P. Brunet.
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Par Michel P. Brunet,
Rédacteur en chef du site de l'ASLN
Le Vdenezuela et Cuba furent parmi les tous premiers pays dans le monde à condamner cette tentative ratée de coup d'État. Suivirent assez rapidemment ensuite à la fois le Honduras, autre pays clairement positionné à gauche, mais aussi et en fait pratiquement la très grande majorité du reste des autres pays d'Amérique Latine, en commençant par le Mexique.
En fait, en l'espace de quelques heures, une bonne partie de la planète, faisait de même, incluant des pays comme l'Iran, de même que la Russie, et même l'Union européenne.
À noter, tout autant, le gouvernement des États-Unis, lui, ne l'aurait toujours pas fait. Pas plus d'ailleurs que le gouvernement du Canada.
Ci-joint, en même temps un extrait du communiqué émis, de son côté, par le gouvernement russe, qui a toujours eu, au fil des dernières années, de très bonnes relations avec le gouvernement Bolivien, excepté durant la courte période qui suivit le coup d'État de 2019, et ce, jusqu'à ce que le Mouvement vers le socialisme (MAS), soit le parti de l'actuel président Luis Arce, ainsi que de l'ancien président, Evo Morales, ne regagne à nouveau le pouvoir là-bas. C'est digne d'intérêt :
« Nous mettons en garde contre les tentatives d'ingérence étrangère destructrice dans les affaires intérieures de la Bolivie et d'autres pays. De telles actions ont déjà eu des conséquences tragiques pour un certain nombre de pays et de peuples, notamment dans la région latino-américaine »
Tout de suite après, on peut aussi lire que la Russie tient à réaffirmer son " soutien inébranlable " au président Arce et à son gouvernement. Ce communiqué rappelerait en même temps le fait que la Bolivie, tout comme le Venezuela, et même Cuba, aurait fait état de la volonté de se rapprocher, sinon de carrément joindre ultimement, et à leur tour, l'organisation des BRICS.
La question de savoir jusqu'à quel point le gouvernement des États-Unis aurait, ou non, été impliqué dans cette nouvelle tentative de coup d'État, est certainement très pertinente dans le contexte.
Ci-joint d'autres photos pris alors que le président Arce s'adressait à la foule qui s'entassait devant le palais présidentiel en appui au gouvernement de ce dernier :