MACRON le félon
Par Cyril POCRÉAUX
Le 31 mai 2024
Il la clame, sa « fierté », Emmanuel Macron : le rachat par EDF de la branche nucléaire de General Electric, annoncé ce 31 mai, est « un grand pas pour notre souveraineté énergétique ».
Décidément : il ose tout. Ne connaît aucune honte.
Car qui a dépecé, voilà dix ans, en 2014, le groupe Alstom pour le brader à l’américain General Electric ? Emmanuel Macron, alors qu’il était à Bercy. Ces fameuses et indispensables turbines Arabelle et le lot auquel elles appartiennent, il les rachète un milliard d’euros : le double du prix auquel il les a cédés.
Bien joué, le Mozart de la finance !
Chapeau, le champion de notre souveraineté énergétique !
Derrière les paillettes des belles annonces, Macron, même quand il prend conscience de ses fautes dix ans trop tard, est un symbole : celui de ces élites qui braquent la France, d’une République des traîtres, d’une souveraineté perdue.
On vous racontait déjà tout ça dans le Fakir n° 97.
C’est maintenant en accès libre !
C’est Emmanuel Macron qui le dit : « Il y a une immense trahison des clercs dans ce malaise français que j’évoquais. Beaucoup d’intellectuels n’ont pas su penser un avenir français durant ces décennies de crises, l’élite économique s’est mondialisée, ce qui aurait pu être une excellente chose si cela avait consisté à aller tirer le meilleur de l’étranger pour le ramener chez nous. Sauf qu’elle est partie ! Elle s’est nomadisée, elle est devenue de nulle part. »
Il ose tout, décidément.
Tout.
L’« élite mondialisée », il en est le porte‑drapeau. La « trahison de la Nation », il en est l’incarnation. Lui, le pantoufleur et rétro‑pantoufleur, l’énarque qui a fréquenté, durant deux années, les « Young Leaders » de la « French American Foundation », une gentille asso « réservée aux jeunes à fort potentiel de leadership et appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines », là pour repérer, attirer, réseauter les amis de Washington, deux années de séminaire pour assurer, s’il en était encore besoin, chez nos dirigeants, un conformisme de la pensée : atlantiste, libre‑échangiste. Lui, le membre du groupe Bilderberg, ce club, confidentiel, qui réunit chaque année une centaine de personnalités des affaires, de la politique, des médias. Nul « gouvernement secret », non, juste une courroie de transmission, une de plus, pour diffuser la même pensée, atlantiste, libre‑échangiste. Pour que, à l’abri des regards et des caméras, les élites globalisées se parlent franchement, règlent leurs montres quant à la marche du monde. Pour que se renforcent, toujours, les « réseaux d’interconnexion », cet autre capital de l’oligarchie.
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RAPPELS de certains des articles que nous avons consacré à la question dans l'abandon d'Alstom et des turbines Arabelle à general Electric en dédant au chantage de la justice américaine et ses " régles " d'extéritorrialité :
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