UKRAINE : LIBERTÉ POUR LES FRÈRES KONONOVITCH ET TOUS LES ANTIFASCISTES PRISONNIERS DU RÉGIME DE KIEV
COMMUNIQUÉ
Depuis le coup d'état du Maïdan en 2014, les putschistes ont lancé de vastes opérations punitives contre les militants communistes en Ukraine.
Depuis, des centaines de militants ont été assassinés. L'assaut contre la Maison des syndicats en mai 2014 est l'évènement tragique le plus connu.
À partir de janvier 2022, le régime de Kiev a intensifié sa répression contre les partis d'opposition. Des membres de partis et organisations de gauche ont été arrêtés, torturés et ont disparu par centaines.
Début mars 2022, les frères Mikhaïl Kononovitch et Aleksander Kononovitch, ce dernier, secrétaire de l'Union de la Jeunesse communiste léniniste d'Ukraine, ont été arrêtés.
Cette arrestation a été faite sur l'accusation d'être des espions pro-Russie et Biélorussie, un prétexte pour persécuter le mouvement communiste en Ukraine, qui fin 2015 a déjà mis hors la loi le Parti communiste ukrainien et autres organisations communistes comme Borotba.
En avril 2024, le procès contre eux s'est poursuivi, une audience qui intervient après les interrogatoires effectués par le sinistre SBU sur leurs camarades du Komsomol à Kiev, et ailleurs en Ukraine.
Les frères Kononovich sont assignés à résidence, après une détention où les droits fondamentaux ont été bafoués, ils ont été agressés et torturés pendant cette période, dont ils gardent encore des séquelles.
Avec la persécution du communisme qui a lieu en Ukraine, rappelons-le, avec le vote favorable au parlement européen d'un certain Raphaël Glucksmann, et l'acharnement médiatique dont ils ont fait l'objet, nous savons que l'assignation à résidence est tout aussi dangereuse que le maintien en prison, car ils ont été pointés du doigt et laissés à la merci de la persécution publique des hordes néonazies.
Les cas de violations flagrantes des droits de l'homme et de crimes de guerre commis par l'armée ukrainienne continuent de s'accumuler. Les rafles menées par la police militaire pour envoyer, de force sur le front, de simples citoyens, ne sont que la pointe de l'iceberg de la répression fasciste qui sévit depuis 2014 dans ce pays.
Déjà, durant les premiers mois de 2022, les images honteuses des passages à tabac de la police ukrainienne contre les citoyens d'Odessa ou Kharkov, les pogroms contre la population tzigane, les coups de bâton donnés par les militaires néonazis contre les étudiants étrangers d'origine africaine qui cherchaient à quitter le pays, et les enlèvements de militants de gauche, sont un fait quotidien dont aucun média ni aucun journaliste pro-Kiev ne veut entendre parler. Et pourtant, les canaux Telegram ukrainiens regorgent de tels "exploits", vantés sans vergogne y compris par les chaînes de TV ukrainiennes.
Il est important de rappeler que Zelensky a mis hors la loi onze partis de gauche, s'ajoutant à une liste d'organisations interdites qui comprenait déjà le Parti communiste et l'organisation communiste Borotba depuis 2015.
La vérité est qu'à ce jour, il y a déjà des centaines de prisonniers politiques dans les géôles ukrainiennes et des centaines de militants disparus.
C'est le cas du politologue Dmitry Dzhanguirov, et de nombreux journalistes tel Yuriy Tkachev, rédacteur en chef de la publication ukrainienne Timer.
On ignore également où se trouve l'ancien dirigeant et fondateur de l'Union des forces de gauche, Vasyl Volha, qui fut arrêté il y a deux ans par le SBU.
Alexander Matushenko est toujours en prison, après avoir été torturé par le Bataillon Azov, accusé de haute trahison et confronté à un tribunal militaire.
Matushenko, Volha et les frères Kononovich ne sont qu'une poignée des centaines de syndicalistes, de journalistes, d'opposants, de dirigeants de gauche et de militants antifascistes réprimés ces dernières années par le régime de Kiev.
Les communistes avons un engagement envers ces camarades qui sont aujourd'hui entre les mains de véritables bouchers, prêts à tout pour imposer les politiques qui leur sont dictées par les impérialistes de Washington, Londres et l'UE.
NOUS EXIGEONS LA LIBÉRATION IMMÉDIATE
DES FRÈRES KONONOVITCH
ET DE L'ENSEMBLE DES ANTIFASCISTES
EMPRISONNÉS !
SOURCE : Facebook ANC Loire-Atlantique