Ehpad Saint-Nicolas d’Angers : Insécurité permanente

Publié le par FSC

Ouest France

 

 Il y a une infirmière pour 124 résidents » : à l’Ehpad Saint-Nicolas d’Angers, la CGT s’alarme

Le syndicat CGT du CHU d’Angers (Maine-et-Loire) dénonce « une situation insupportable » à l’Ehpad Saint-Nicolas, qui dépend de l’établissement hospitalier. Ce vendredi 23 août 2024, l’organisation a déposé un droit d’alerte. Explications.

 

L’Ehpad Saint-Nicolas dépend du CHU d’Angers depuis 2020.
L’Ehpad Saint-Nicolas dépend du CHU d’Angers depuis 2020. | OUEST-FRANCE

Refrain pas forcément apprécié, mais refrain connu. Dans un communiqué diffusé ce vendredi 23 août 2024, le syndicat CGT du CHU d’Angers (Maine-et-Loire) dénonce, « comme l’été dernier », un manque de personnels au sein de l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Saint-Nicolas, qui dépend de l’hôpital angevin depuis 2020.

 Insécurité permanente »

« Cette dégradation très importante des conditions de travail met les soignants en insécurité permanente », développe l’organisation syndicale.

Et de poursuivre : « Dans ce contexte, il est impossible de prendre en soin dignement les résidents quand, dans un secteur tel que « Les Provinces », il y a une infirmière pour 124 résidents et qu’il manque douze équivalents temps plein d’aide-soignant. »

 

 

Droit d’alerte

Face au « manque abyssal » de personnel, la CGT a déposé, ce vendredi, « un droit d’alerte concernant tous les secteurs de l’Ehpad Saint-Nicolas. » Contactée, la direction du CHU indique qu’une réunion est prévue lundi prochain après-midi, avec le syndicat.

 

 

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