Avec Castro à l'heure du crime sur la chaîne LCP
Un documentaire exceptionnel gâché par la minable participation des sieurs André Kaspi et Serge Raffy au débat qui s'en est suivi.
Il fallait sans doute - pour demeurer dans le récit anti-castriste - un contrepoint à l'évidente volonté de Castro d'une véritable pacification des relations de Cuba avec Washington, pour peu que soit respectée la souveraineté cubaine.
Un épisode méconnu des relations entre les USA et Cuba.
Qui révèle à sa manière les possibilités qui ont existé - après l'échec humiliant pour les USA de la tentative de débarquement dans la baie des Cochons en avril 1961- d'un apaisement entre les deux nations.
Une attitude qui n'est sans doute pas étrangère aux motivations de l'assassinat de John F. Kennedy le 22 novembre 1963 par les forces américaines (et cubaines anti-castristes) hostiles à tout rapprochement.
Comme le relate d'ailleurs le film d'Oliver Stone " JFK - Affaire non-classée " mettant en cause les mensonges du rapport officiel TOUJOURS EN VIGUEUR sur cet assassinat :
Trois ans après l'assassinat de John F. Kennedy qui a eu lieu à Dallas (Texas) le , le procureur de La Nouvelle-Orléans (Louisiane) Jim Garrison remet en cause les conclusions du rapport de la commission Warren. Il démonte notamment les nombreuses invraisemblances contenues dans le dossier officiel et oriente son enquête vers la possibilité d'un complot : la seule personne interpellée et suspectée de l'assassinat, Lee Harvey Oswald — lui-même assassiné deux jours plus tard par un ancien petit truand de Chicago et La Nouvelle-Orléans, Jack Ruby —, ne serait selon Garrison qu'une marionnette entre les mains de dangereux commanditaires dont le Pentagone, la CIA et le FBI.
Le documentaire - fait exeptionnel - montre un Fidel Castro stupéfait, apprenant au cours de son entretien avec Jean Daniel, l'assassinat de Kennedy en s'exclamnt que c'est une très mauvaise nouvelle, que c'en est fini de la perspective de paix avec les USA et que c'est Cuba qui va être accusé du forfait.
Plus de 60 ans après le mensonge sur les conditions de ce crime perdure, protégé par les mêmes intérêts et les mêmes forces sont à l'oeuvre pour semer le chaos et la désolation à l'échelle mondaile !
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A voir en replay à :
Le 24 octobre 1963, le journaliste français Jean Daniel rencontre John Fitzgerald Kennedy à la maison blanche. Un mois, plus tard, à Cuba, il s'entretient longuement avec Fidel Castro, le jour même de l'assassinat de JFK, qu'il vit, alors, en direct, aux côtés du leader cubain. Quelles ont été les relations entre ces deux personnages à travers les relations diplomatiques complexes entre Cuba et les Etats-Unis? Auraient-ils pu réellement se rencontrer afin d'apaiser les tensions?
Pour en débattre, André Kaspi, historien et homme politique français, spécialiste de l'histoire des Etats-Unis et Serge Raffy, journaliste au Point et écrivain.
LCP fait la part belle à l'écriture documentaire en prime time. Ce rendez-vous offre une approche différenciée des réalités politiques, économiques, sociales ou mondiales....autant de thématiques qui invitent à prolonger le documentaire à l'occasion d'un débat animé par Jean-Pierre Gratien, en présence de parlementaires, acteurs de notre société et experts.
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Réalisatrice du documentaire Chantal Lasbats
En 1963, alors que le monde entier apprend l’assassinat de John F. Kennedy, Fidel Castro passe un séjour prolongé à Cuba avec Jean Daniel, journaliste français à l’Express. Deux semaines auparavant, Jean Daniel avait été reçu secrètement par le président Américain qui lui avait confié un message de conciliation à remettre à Fidel Castro. Le journaliste devient alors le confident privilégié de l’homme d’état bouleversé, et témoin de ses précieuses paroles : pour Castro, la mort du président américain signe "la fin de sa mission de paix". Les publications du reporter dans la presse américaine bousculeront ensuite l’opinion et introduiront l’idée que la paix Cuba/États-Unis aurait été possible si l’assassinat de Kennedy avait été évité.
Castro voyait dans Kennedy le seul président qui crut à une coexistence entre socialistes et capitalistes. Pourtant, on sait les relations complexes que le révolutionnaire entretenait avec les États-Unis, cristallisées à Cuba par la nationalisation des intérêts commerciaux, qui provoquèrent l’embargo américain et l’invasion de la Baie des cochons, première défaite militaire américaine. Ce documentaire souhaite établir des ponts entre passé et présent à travers les images d’un Cuba comme figé dans son éternel embargo, et traverser l’histoire américano-cubaine de 1963 à aujourd’hui, en passant par le regard d’un reporter devenu grand. Existe-t-il dans l’Amérique de Trump, des voix qui