L'indécence de Netanyahou

Mais il ne peut se permettre une telle arrogance criminelle que parce-quil peut compter sur le soutien aveugle et inconditionnel des USA, de l'Union européenne et de la France, comme de l'OTAN

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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé mardi avoir déclaré le secrétaire général des Nations unies « persona non grata en Israël ». Après les tirs de missiles iraniens, Antonio Guterres avait condamné « l’élargissement du conflit au Moyen-Orient », en déplorant « l’escalade après l’escalade ». Une référence à la fuite en avant meurtrière de Benyamin Netanyahou qui suscite l’ire du gouvernement israélien.

Si l’attaque est particulièrement virulente, depuis le 7 octobre et le début de la guerre à Gaza, l’ONU a été régulièrement prise pour cible par Israël. Les appels à la démission d’Antonio Guterres ont débuté très vite, lorsque celui-ci a souligné que l’attaque du Hamas ne s’était « pas produite dans le vide » et que « le peuple palestinien (avait) été soumis à 56 ans d’occupation étouffante ».

D’autres personnalités des Nations Unies en ont fait les frais. À l’instar de Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, l’agence pour les réfugiés palestiniens, qui ne dispose plus que de visa d’un mois en Israël, qui n’est plus autorisé à se rendre à Gaza et à qui Israël Katz – encore lui – a déjà demandé sa démission.

Son organisation, maillon essentiel de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, a fait l’objet d’accusations de terrorisme de la part d’Israël qui entrave gravement ses activités sur le territoire. Aucune preuve tangible ne vient étayer ces allégations a pourtant conclu, en avril dans un rapport, la mission conduite par Catherine Colonna l’ex-cheffe de la diplomatie française à la demande du secrétaire général de l’ONU.