Guerre à Gaza: un black-out médiatique sans précédent et un nombre record de journalistes tués
Article de Anne Bernas MSN
Dès le début de la guerre dans la bande de Gaza, Israël a imposé ses règles : interdiction des journalistes étrangers et traque des reporters palestiniens. Une situation inédite dans l’Histoire contemporaine.
« Chaque matin quand je me réveille, je pense que c'est peut-être le dernier de ma vie », témoigne depuis la bande de Gaza Maha Hussaini, journaliste palestinienne.
Il n’y a jamais eu autant de gilets portant le logo « presse » ensanglantés que depuis le 7 octobre 2023. Et les journalistes qui sont toujours en vie, qui travaillent malgré les coupures d’électricité et d’internet, qui sont souvent déplacés comme Maha Hussaini, sont désormais craints des populations car ils sont devenus de véritables cibles de l’armée israélienne : « Ma simple présence en tant que journaliste fait courir des risques à mon entourage. »
Une décennie s’est écoulée après l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la résolution « La sécurité des journalistes et la question de l’impunité », proclamant à la date du 2 novembre* la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette résolution exhorte les États membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité.
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