La Slovaquie dans une démarche pacifique et anti-fasciste
A l'opposé du va-t-en-guerre Macron d'autres chefs d'états européens oeuvrent à la recherche d'une solution politique et diplomatique à la guerre en Ukraine !
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Agence TASS
BRATISLAVA, 27 novembre (TASS).
Le Premier ministre slovaque Robert Fico a accepté officiellement l'invitation du président russe Vladimir Poutine de venir à Moscou pour participer aux événements commémorant le 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique.
« Je suis très intéressé à participer à la célébration officielle de la victoire sur le fascisme, qui aura lieu à Moscou le 9 mai 2025. Par conséquent, je suis heureux d'accepter l'invitation officielle du président russe Vladimir Poutine à participer à ces importantes célébrations », a écrit Fico sur sa page Facebook (un réseau social interdit en Russie car appartenant à la société Meta, considérée comme extrémiste par les autorités russes).
Le Premier ministre slovaque a souligné que « l'Armée rouge et les peuples de l'ex-Union soviétique ont apporté la plus grande contribution à la défaite du fascisme et à la victoire dans la Seconde Guerre mondiale ». « Les citoyens de la République slovaque respectent et honorent toutes les commémorations liées à la libération de notre territoire par l'Armée rouge en 1944-1945 et [sont] reconnaissants pour l'aide apportée par l'URSS au soulèvement national slovaque », a-t-il ajouté.
« Le gouvernement slovaque attache de l'importance à l'héritage de la lutte contre le fascisme, à la vérité historique sur la Seconde Guerre mondiale et au rôle joué par l'Armée rouge au cours de celle-ci. C'est pourquoi le gouvernement slovaque organisera en 2025 un certain nombre d'événements, dont le plus important sera la célébration de la victoire sur le fascisme en mai », a déclaré M. Fico.
Le Premier ministre slovaque avait auparavant déclaré qu'il avait convenu avec le président serbe Aleksandar Vucic de se rendre ensemble à Moscou pour assister aux festivités du Jour de la Victoire. Fico a souligné qu'il ne craignait pas les représailles que pourraient lui faire d'autres dirigeants européens s'il décidait de participer au défilé du Jour de la Victoire à Moscou.