Les luttes pour l'emploi s'amplifient ! ... face au déferlement de fermetures d'entreprises au profit des actionnaires
Envoi de Danielle de Clermont :
FEDERATION DES TRAVAILLEURS DE LA METALLURGIE CGT
LES SALARIES D’EUROPHANE LES ANDELYS
EN LUTTE POUR SAUVER LES EMPLOIS
FACE AU GROUPE ZUMTOBEL.Depuis 15 jours, les 85 salariés se sont mis en grève suite à l’annonce de fermeture de l’entreprise.
Le gouvernement ne fait que parler de relocalisation pour la France alors comment a-t-il pu laisser faire ce rachat par ce groupe AUTRICHIEN ZUMTOBEL ?
Ce groupe qui a fait plus d’un milliard de bénéfices en 2023 avait pour seul but de récupérer la production, pour la développer en Angleterre et en Serbie, et surtout engraisser ses actionnaires.
La CGT a interpellé le Ministère de l’Industrie sur la situation de l’entreprise.
La CGT demande des comptes aux pouvoirs publics et notamment à la Région afin de connaître le montant éventuel des fonds publics versés à partir du rachat en 2020. Cet argent devait servir aux investissements dans l’usine et non à la délocalisation. Cet argent, c’est celui de nos impôts ! Il doit revenir dans l’entreprise et permettre de préserver les 85 emplois.
La CGT demande aux pouvoirs publics de faire le nécessaire pour trouver un repreneur industriel fiable et si possible à capitaux français. Cette entreprise est un fleuron industriel dans la région, dont la production d’équipements d’éclairage public est reconnue dans le monde entier. Alors pourquoi la fermer ?
Les communes, la région doivent pouvoir soutenir cette entreprise pour qu’elle puisse continuer de vivre. En effet, elles auront toujours besoin d’éclairage public intérieur et extérieur.
La CGT demande une réunion, dans les plus brefs délais, avec les pouvoirs publics pour élaborer un plan de reprise permettant de sauver les emplois et l’entreprise.
Le groupe ZUMTOBEL fait partie de ces patrons voyous qui n’ont que faire de l’avenir des salariés. Nous continuerons de les combattre et la CGT se réserve le droit de les attaquer au tribunal pour licenciements abusifs. Il n’y a rien d’économique dans ce PSE, c’est une stratégie de délocalisation pour améliorer les profits des actionnaires.
Les salariés poursuivront le combat pour gagner et plus que jamais, resteront unis dans la lutte engagée !!
Montreuil, le 7 Novembre 2024