MARSEILLE : 6 ans après les effondrements, ni oubli ni pardon !
Le 5 novembre 2018, rue d'Aubagne, dans le quartier de Noailles à Marseille, les immeubles 63 et 65 s'effrondraient sur leurs habitants,
Huit d'entre eux ne sortiront pas des décombres vivants.
Cette catastrophe sera révélatrice du niveau d'insalubrité et du non respect du droit au logement dans la deuxième ville du pays, et mettra pendant plusieurs mois en lumière la situation du logement en France.
Pourtant depuis, la situation a empiré à Marseille.
En 2024, des squats sont expulsés par des vigiles privées, de l'entreprise "Black Corp" sans aucun cadre légal mais sous le regard bienveillant de la police.
Les propriétaires véreux bien souvent parisiens rachètent les 4, 5, 6 et 8 ème arrondissement. Ils font augmenter les loyers, les laissent parfois dans un état insalubre, -la peinture servant de cache misère- ou privent les habitants de logement en louant les appartements surAirbnb.
Dans l'ensemble du pays, le nombre de demandeurs HLM a explosé en 4 ans, et le pays bat chaque année un nouveau record d'expulsions locatives depuis 2022.
Selon la fondation Abbé Pierre, on compte au moins 650 000 taudis sur notre territoire, dont 150 000 en Outre-mer.
4,1 millions de personnes sont mal logées et près de 1,1 millions n'ont pas de logement personnel. Des chiffres en augmentation depuis l'arrivée de Macron à l'Elysée.
Ce 7 novembre le procès de la rue d'Aubagne s'ouvre avec 16 prévenus, dont un élu de la ville et les copropriétaires des immeubles