L’assassin de Samuel Paty était en contact avec le groupe islamiste HTS qui a renversé Bachar el-Assad
C'est le Figaro qui le dit,
à l'heure où de manière ultra-dominante " nos " médias chantent en choeur la modération de ceux qui ont pris le pouvoir en Syrie ...
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En 2020, un procès-verbal de la sous-direction antiterroriste faisait état de contacts entre Abdoullakh Anzorov et un homme tenant un «rôle dans le djihad médiatique et dans la propagande» du groupe Hayat Tahrir al-Sham.
Mohammed al-Joulani le martèle depuis des années : le djihad global ne l’intéresse plus. Lui l’ancien fondateur du Front al-Nosra, affilié à al-Qaida, ex-compagnon de route d’al-Baghdadi, chef sanguinaire de l’État islamique, aurait détourné les yeux du terrorisme pour se concentrer sur le nationalisme syrien. Avec son groupe de rebelles islamistes Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fondé en 2017, il a renversé le régime de Bachar el-Assad dimanche, après une offensive éclair. Et joue depuis la carte de la modération. Finis les projets d’attentat contre l’Occident, toute son attention s’est concentrée ces dernières années sur la chute du régime baasiste, clame-t-il.
Pourtant, un article du Parisien daté d’octobre 2020 établit des liens entre l’organisation islamiste et l’assassin de Samuel Paty. Quelques minutes après avoir décapité l’enseignant à la sortie du collège de Conflans-Sainte-Honorine, le terroriste tchétchène Abdoullakh Anzorov envoie une photo de la tête tranchée à un certain «Dnevnik_71» sur Instagram, accompagné d’un message audio : «J’ai décapité le prof, là je vais faire le djihad en France». Son interlocuteur lui répond : «Allah Akbar ! Que la paix, la miséricorde et la bénédiction d’Allah soit sur toi». Il sera identifié plus tard comme un membre actif de Hayat Tahrir al-Sham et localisé en Syrie, selon les informations de nos confrères du Parisien.
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