Un poème de résistance et d'espoir

Publié le par FSC

Par Roland RICHA
Dimanche, 22 décembre 2024.

 

 
Un texte du poète égyptien et communiste Ahmad Fouad Najem, chanté par le cheikh Imam, son ami et compagnon de toujours, repris par une chorale dans une église maronite du Liban.
L'évènement est grandiose. Le symbole est puissant. Le choc est culturel.
Le poème dénonce la répression exercée par les dominants contre le peuple.
Une répression brutale, policière, qui vise particulièrement les catégories travailleuses: Les ouvriers, les paysans et les étudiants.
Le poème est aussi un hymne aux luttes de ces derniers pour se libérer de l'oppression dont ils sont victimes. Un appel à leur unité face aux tyrans.
Un texte écrit dans les années cinquante du siècle dernier et pour lequel le poète et l'interprète ont fait de la prison.
Un texte aujourd'hui encore, plus que jamais d'actualité, en Égypte, en Syrie, mais aussi au Liban comme partout dans le monde Arabe.
Un poème de résistance et d'espoir chanté dans le cadre des festivités de Noël dans un lieu sobre et majestueux d'une petite église de Beyrouth encore debout !
Un chant qui résonnera au-delà de tous les murs de cet orient meurtri... jusqu'à la plus petite tente à Gaza où dorment des enfants privés de rêves et d'amour.
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