5 UNIONS LOCALES CGT S’ADRESSENT A TOUS-TES LES MILITANTS DE LA CGT
LES 5 UNIONS LOCALES CGT
AUCHEL-BETHUNE-BRUAY-ISBERGUES-LILLERS.
S’ADRESSENT
A TOUS-TES LES MILITANTS DE LA CGT
ELUS-ES / MANDATES-ES / DESIGNES-ES / SYNDIQUES-ES…
DU PRIVE / DU PUBLIC / RETRAITES / SANS-EMPLOIS
Chers-es camarades des syndicats et sections CGT d’entreprises et du service public,
Le mardi 8 juin, les dirigeants de nos 5 UL se sont rencontrés pour débattre collectivement de la stratégie de lutte à mener dans le cadre de la journée de mobilisation et de grève du 24 juin.
Deux tracts, l’un en quatre pages et l’autre en recto verso, ont été adoptés pour faire de cette journée du 24 juin, qui commencera dés 6h30 avec les militants, qui se poursuivra par une Manif’action à Béthune et qui s’achèvera par une manifestation régionale à Lille.
Comme est titré le quatre pages, « la situation exige une mobilisation générale, la solution serait la grève générale », voilà la raison de cette adresse syndicale à l’ensemble des militants de nos 5 unions locales réunies. Nous devons, par la masse et la détermination, démontrer à l’Etat et au gouvernement, mais aussi au patronat, que nous ne laisserons pas nos acquis et droits sociaux historiques, partir en fumée ou sacrifiés sur l’autel des intérêts de la classe qui veut nous dépouiller.
Nous sommes des militants CGT, élus délégués du personnel ou dans les comités d’entreprise, désignés dans les CHSCT, nommés délégués syndicaux ou représentants syndicaux… et quand l’organisation CGT appelle à la mobilisation générale, chacun d’entres-nous a le devoir de répondre présent à cet appel.
Nous sommes les femmes et les hommes qui succèdent à des générations de militants qui ont, par la lutte, acquis des droits historiques pour les travailleurs, en les arrachant au patronat et aux gouvernements. Nos anciens nous ont laissés un patrimoine social, nous devons jouer notre rôle d’héritiers et de garants de ces droits, ou nos enfants et nos petits enfants devront à nouveau souffrir.
Ainsi, notre mobilisation pour le 24 juin est non seulement légitime mais elle est nécessaire pour faire face à une programmation méthodique et organisée de la casse de nos droits.
Le 24 juin, il ne doit manquer, aucune et aucun militant de nos 5 unions locales des syndicats… que l’on soit, élus délégués du personnel ou dans les comités d’entreprise, désignés dans les CHSCT, nommés délégués syndicaux ou représentants syndicaux, toutes et tous doivent être présents-es tout au long de cette journée… toutes les réunions, les stages, les permanences… doivent être annulées pour mettre en priorité l’action et la lutte ! Patronat, gouvernement, médias nous regardent, ne les décevons pas, soyons visibles et dynamiques dés 6h30 à Béthune.
Un militant CGT qui ne saisit pas que cette journée est un tournant historique dans la bataille collective à mener contre la destruction sociale, distille le sentiment d’impuissance et crée le fatalisme et l’individualisme. Nous sommes comptables des travailleurs qui, si nous restons enfoncés dans le ron-ron du syndicalisme, nous le ferons payer cash.
L’expérience du mouvement ouvrier le démontre ; « rien ne vient jamais seul » même s’il semble que les conditions sont objectivement favorables pour l’unité la réalisation de l’action, s’il n’y a pas le facteur subjectif. Ce facteur subjectif, c’est nous, les militants CGT qui le sommes, à la condition de faire un travail syndical de masse par la diffusion massive des tracts, par des assemblées générales, par une présence visible dans l’action.
De là, la grande responsabilité qui pèse sur nos épaules et la nécessité d’avoir un discours clair, des orientations justes, une force de frappe organisée… adaptés aux exigences.
Le capitalisme a une puissance sociale concentrée, tandis que le travailleur ne dispose que de sa force de travail manuelle ou intellectuelle. Donc face à ce capitalisme décomplexé dont la puissance est concentrée, l’unique puissance sociale du côté des travailleurs, est leur masse. Mais la puissance de masse peut être cassée par la désunion et le sentiment d’impuissance, mais aussi par le ron-ron et le renferment corporatiste.
Voilà pourquoi nos UL se sont organisées et ont organisé (banderoles communes, sonos, camionnette…)… A chacune et chacun d’entres nous, militantes et militants de la CGT dans les syndicats des entreprises des territoires de nos 5 unions locales, d’agir de manière consciente en avant-garde des travailleurs pour que la journée complète du 24 juin soit une réussite visible et sonore pour être vus et entendus par les politiques, un temps fort de mobilisation de masse et de classe pour que la peur change de camp du côté du patronat :
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Diffusion massive des tracts dans les entreprises et les quartiers.
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Appel aux manifestations de Béthune et de Lille.
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Assemblées générales.
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Collage et affichage
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Présence de tous les militants CGT des syndicats des 5 UL aux manifestations et manif’ actions :
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Rendez vous à 6h15 précise devant l’UL de Béthune.
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Tous les moyens pour faire du bruit (de la casserole… au tambour…)
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Chers-es camarades, nous devons faire monter la pression pour peser du poids considérable que peut avoir la CGT quand ses militants décident de s’organiser collectivement dans l’intérêt des travailleurs.
A chacun(e) de prendre la mesure de ses responsabilités historiques et militantes dans cette période charnière.
A chacun(e) de prendre ses dispositions pour être complètement disponible le 24 juin.
Bien fraternellement.
Les bureaux des 5 UL CGT.