Alstom Transport : TOUS ENSEMBLE POUR L'AUGMENTATION DES SALAIRES

Publié le par FSC

ALSTON SAINT-OUEN UN EXEMPLE A SUIVRE

 

Tract édité par Alstom Transport

UFICT CGT Saint Ouen le 10 janvier 2011

 

POLITIQUE SALARIALE

EXIGEONS UNE AUTRE REPARTITION DES RICHESSES!!

 

Le 27 janvier 2011 vont débuter les Négociations Annuelles Obligatoires, avec notamment la politique salariale pour 2011-2012. Les richesses créées par les salariés ont fait un bon spectaculaire lors du dernier exercice. Les salariés sont en droit d'exiger enfin des salaires à la hauteur de leurs efforts.

Quoi de meilleur pour se souhaiter une excellente année 2011 ?]

 

A force ne nous ressasser le couplet indémodable de « la crise » la direction ne peut pas éternellement camoufler la réalité. En effet, lors du Comité Central d'Entreprise du 16 décembre dernier, l'expert comptable nous a présenté les comptes d'Alstom Transport France pour le dernier exercice comptable 2010/2011. Nous avions encore en tête le discours très pessimiste de notre direction en janvier dernier pour faire valider sa politique salariale provocatrice.

 

En effet, après deux mois de luttes dans les établissements de Transport en janvier et février 2010 pour des augmentions de salaires dignes de ce nom, la Direction et les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, FO et CFTC ont signé un accord le 15 juillet dernier, pour que nos demandes d'augmentation de `salaires se traduisent par une prime complémentaire d'intéressement.

Chacun s'est vu ainsi « gratifie» d'une prime uniforme dé" 390€ pour tous. Del'ouvrier jusqu'au directeur d'établissement !

 

Sauf que les résultats comptables sont encore là pour contredire de manières éclairantes les propos alarmistes de la direction quand il s'agit d'augmenter les salaires! Les profits de Transport sont passés de 23 millions d'euros à 94 millions, soit une progression de 408% !! En pleine année de crise très morose.

Mais les comptes donnent également des éléments très intéressants.

 

Dans cette même année de crise, les fonds propres d'Alstom Transport s'élèvent à la modique somme de 395 millions d'euros, soit une progression de 11% portant les disponibilités financières nettes à 1,3 milliards d'euros.

 

Chacun peut ainsi mesurer sa contribution à cette excellente année de l'entreprise. Jamais le travail de tous les salariés n'a rapporté autant d'argent dans les caisses et nous considérons donc une fois de plus que les moyens existent comme jamais pour augmenter les salaires. Mais, au-delà de toute considération, nous nous sommes aussi interrogés sur l'utilisation de ces masses financières.

Pour 2009/2010, la répartition des richesses créées dans Transport avait singulièrement dérapé: 5,6 millions d'euros pour augmenter les salaires de 9000 salariés et 120 millions d'euros pour les actionnaires. Année de crise nous avons t-on expliqué en début d'année !! Sauf que la crise se nourrit essentiellement de la faiblesse des salaires ! Comme les comptes de la nation d'ailleurs !

 

Cet état de fait faisait que le groupe avait pu verser 360 millions d'euros de dividendes aux actionnaires. Et par-là même, prés de 120 millions au premier d'entre eux, Bouygues. Bigre !! Mais pour quoi faire ? La réponse laisse sans voix !!

 

C'est tout simplement dans le magasine « Capital » qu'il fallait aller chercher

 

Exclusif : Martin Bouygues s'offre un yacht à 65 millions d'euros

 

L'empereur du BTP voulait garder l'info confidentielle. Las. Capital révèle, dans son numéro qui vient de sortir en kiosque, que Martin Bouygues, patron du groupe de BTP, vient de prendre possession de son dernier joujou: un yacht de 62,5 mètres de long.

Ce samedi 25 septembre 2010, dernier jour du Salon nautique de Monaco, la foule déambule sur le port Hercule, où flottent une centaine de yachts de luxe. A quelques encablures du quai Rainier-Ier, le «Baton Rouge» ne laisse pas indifférent. Avec ses six ponts et ses 62,5 mètres de long, ce yacht flambant neuf est l'un des cinq plus grands amarrés dans la principauté. Mais les curieux restent sur leur faim : impossible de connaître le nom du propriétaire.

Normal : le pacha n'est pas du genre à s'exhiber. Il s'appelle Martin Bouygues. Et pourtant, depuis qu'il a pris possession, début septembre, de ce monstre à 65 millions d'euros, l'empereur du BTP et des télécoms jubile. «Ces derniers mois, il était excité comme un gamin chaque fois qu'il partait suivre le chantier en Hollande», raconte un proche. Certes, depuis des lustres, l'amiral Martin avait pris l'habitude de louer un yacht l'été pour naviguer en famille. Mais posséder le sien, comme Bernard Arnault ou Vincent Bolloré, c'est devenu incontournable dans la panoplie du multimilliardaire.

 

Avec ce palace flottant, le couple a de quoi impressionner ses relations, à commencer par leur fidèle ami Nicolas Sarkozy, dont le dernier fils, Louis, est le filleul de Martin. Le design extérieur a été réalisé par une grosse pointure britannique, Tim Heywood, et l'aménagement intérieur par un cabinet londonien réputé, Redman Whiteley Dixon. Marbre, bois précieux, cuir, nickel brossé... Rien n'a été négligé pour personnaliser les luxueux salons et les sept cabines, pouvant accueillir douze passagers. Sur le pont principal, la suite des propriétaires, au style contemporain, fait 100 mètres carrés.

Quant aux autres ponts, ils sont assez vastes pour accueillir un  solarium circulaire transformable en piste de danse, une piscine, un Jacuzzi et un bar. «Les coûts d'exploitation d'un tel yacht frisent les 6 millions d'euros par an», précise un professionnel. Martin Bouygues a donc prévu de le louer lorsqu'il ne navigue pas. La société spécialisée Burgess, installée à Monaco, le propose, à partir de l'été 2011, au prix de 455 000 euros la semaine.

Entre deux locations, les Bouygues pourront toujours rejoindre leur navire, quel que soit son lieu d'escale. Car Martin, décidément prodigue, vient aussi de commander au canadien Bombardier un Global Express. Ce jet haut de gamme, qui a également séduit Bernard Arnault et Vincent Bolloré, a l'avantage d'avoir un très long rayon d'action.

Le prix catalogue tourne autour de 46 millions de dollars, mais le grand patron aurait obtenu une importante ristourne pour ce jet qui devrait lui être livré au printemps 2011. L'avion d'affaires appartiendrait au château Montrose, la propriété viticole de Saint-Estèphe que Martin et son frère Olivier ont achetée à titre personnel pour 140 millions d'euros en 2007. Pratique pour acheminer des dizaines de caisses du cru classé lors des croisières.

 

Et nous qui pensions que la direction thésaurisait pour les années difficiles, pour maintenir l'emploi et garantir la pérennité de nos sites...

 

S'il est toujours intéressant de savoir ou passe notre argent et le fruit de notre travail, nous considérons que cette plaisanterie n'a que trop duré. Nos salaires doivent enfin être réévalués à la hauteur de nos efforts, mais ce hold-up, pour ne pas dire ce « racket », doit aussi cesser. Partout, dans tous nos établissements, rassemblons-nous pour nous préparer à l'action. Avec la CGT, tous les salariés peuvent et doivent se faire entendre. Le 27 janvier, ne laissons à personne le soin de décider à notre place.

Publié dans Luttes - actualités

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