Après le succès Du 24
Les journées de grève de temps à autre ne suffiront pas à faire reculer le pouvoir !
Il faut en finir avec les illusions entretenues par les directions confédérales et de
la Confédération Européenne des Syndicats sur les vertus du dialogue social et celles de l’entente entre partenaires sociaux : il n'y a rien à négocier
avec ce gouvernement de casseurs ! Pas question de retourner chez Sarkozy pour aller négocier des miettes la corde au cou.
Alors que 70 % des français sont contre le projet, seul son retrait peut aujourd'hui être à l'ordre du jour !
Et seul un rapport de force d’une ampleur historique méthodiquement construit à partir des revendications défendues de la base est en mesure de permettre la victoire des intérêts populaires :
- retrait du projet Woerth-Sarkozy
- Maintien du droit à la retraite à 60 ans et le retour aux 37,5 annuités pour tous, privé et public, ainsi qu’au calcul sur les 10 meilleures années dans le privé et le maintien du calcul sur les 6 derniers mois dans le public (annulation des contre-réformes de 93 et 2003).
- Indexation des pensions et retraites sur les salaires
- Maintien du Code des pensions et des statuts particuliers (annulation de la contre-réforme des régimes spéciaux de 2007)
Il faut désormais amplifier le travail de contre-offensive idéologique et la préparation d'actions durant l'été et à la rentrée, avec plusieurs pistes possibles :
- constitution partout où c'est possible de comités unitaires, à la base, de défense des retraites comme cela se fit en 2005 contre la constitution européenne,
- préparation de rassemblements le 14 juillet, date symbolique de l'intervention populaire, au lendemain de l'annonce définitive du plan gouvernemental,
- préparation d'une rentrée offensive dès la fin août puisque le gouvernement entend soumettre son plan au Parlement le 7 septembre : Manifestation nationale à Paris pour la défense des retraites dès le début septembre avec mise en perspective d'une grève reconductible ? Appel à bloquer les zones industrielles de France, comme la CGT Goodyear demande à la confédération CGT de le préparer ?...
Face à un pouvoir qui programme délibérément l'appauvrissement du plus grand nombre pour sauver les profits des grands groupes capitalistes, la classe ouvrière et le monde du travail sont en état de légitime défense.
Face à l'offensive du grand capital, mise en musique par l'UE et les gouvernements nationaux, il va falloir se battre. Les peuples n'ont pas le choix : soit ils arrivent à lever de grands mouvements comme en 1936 ou en 1968, soit la misère va s'étendre dans de terribles proportions.
Tous ensemble en même temps pour battre le pouvoir du Capital !