Austérité en Grèce, Espagne... et bientôt en France

Publié le par FSC

Ils font payer leur crise capitaliste aux travailleurs, ils appliquent la politique du profit maximum pour les grands monopoles privés, ils appliquent la politique unique de l'Europe du Capital.
En Grèce :
- baisse des salaires des fonctionnaires ;
- suppression de postes et casse des statuts ;
- baisse du budget de l’Education Nationale grecque ;
- baisse du budget des hôpitaux publics grecs ;
- recul de l’âge de départ à la retraite ;
- augmentation des impôts ;
- augmentation des taxes sur les carburants...
C'est pour après les élections régionales en France.
Mais...
"Grèves de fonctionnaires en Grèce
AFP

Les agents du fisc et les douaniers grecs ont entamé jeudi une grève de quarante-huit heures, premier d'une série de débrayages prévus par les syndicats afin de protester contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement socialiste pour sortir de la crise financière qui frappe le pays.

Le Premier ministre Georges Papandréou a décidé un gel total des salaires des fonctionnaires, l'augmentation de l'âge du départ à la retraite et une hausse des taxes sur les carburants, dans le cadre d'un plan d'économies destinées à réduire le déficit abyssal de la Grèce.

Les agents du fisc ont indiqué à la presse que les mesures de gel des salaires vont leur faire perdre plusieurs centaines d'euros par mois et ont annoncé leur intention de faire à nouveau grève le 10 et le 17 février."

Ou encore :

Réactions au plan d'austérité : les syndicats se préparent à la grève

[infogrece] • Publié le 04 février 2010 à 02:20:08 UTC
kyriakopoulos assima

Les présidents des fédérations des organisations patronales (à g.) et des syndicats des employés du privé (à dr.) se sont séparés sans accord sur la révision du salaire minimum.

Le président de l'ADEDY (fonctionnaires), Spyros Papaspyros, a réagi aux mesures annoncées par le gouvernement sur le front de l'économie, appelant à une participation la plus grande possible à la grève nationale du 10 février, tandis qu'après l'échec, mercredi, de la rencontre du patronat avec la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE), la centrale des employés du privé envisage une grève générale le 24 février.

Voir aussi :

La rencontre entre la direction de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et les organisations patronales portant sur la signature de la nouvelle Convention collective nationale de travail s'est soldée par un échec, le patronat tranchant qu'il n'est pas question d'augmenter le salaire de base à environ 700 euros, ce qui constitue pourtant la revendication centrale des syndicats.

Ainsi, la direction de la GSEE se réunit jeudi en assemblée plénière pour examiner un éventuel mouvement de grève nationale le 24 février, alors que se posera également un possible retrait des experts des syndicats des procédures de dialogue sur la sécurité sociale.

De son côté, le président de la fédération des syndicats des fonctionnaires ADEDY réagit aux mesures annoncées par le gouvernement a estimé que "les mesures qui ont été annoncées - par le gouvernement - ont confirmé nos prévisions", précisant qu'une grève panhellénique de 24h a été décidée pour le 10 février. "La participation à la grève et aux manifestations de mercredi prochain sera décisive pour la suite des évènements. La parole est à présent aux travailleurs", a dit M. Papaspyros.

i-GR/ANA-MPA
Source : http://www.info-grece.com/"


Tous ensemble dans chaque pays mais aussi pour développer l'union des peuples en lutte.
Ne comptons pour cela que sur nos propres forces et sur la FSM, mais pas sur la CES...

Publié dans Luttes - actualités

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