CGT et FO CNES : RETRAITES Un seul mot d’ordre : RETRAIT DU PROJET DE LOI
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RETRAITES Un seul mot d’ordre : RETRAIT DU PROJET DE LOI |
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Le 23 septembre les travailleurs du pays ont une nouvelle fois exprimé massivement et clairement leur rejet du plan gouvernemental sur les retraites et ceci avec une telle force que toute discussion sur les chiffres est rendue dérisoire. Sur ce terrain il n’y a plus rien à démontrer : La mobilisation est là, puissante, durable, déterminée. Son ampleur rend vaine toute suspicion sur la volonté des travailleurs d’en finir avec cette contre réforme à condition que de vraies perspectives leurs soient ouvertes.
Aujourd’hui, ce qui est à l’ordre du jour n’est pas du domaine de la démonstration par l’augmentation « toujours plus importante du nombre de manifestants dans les cortèges » comme s’il existait un seuil au-delà duquel le gouvernement reculerait sans véritable conflit. Il a clairement dit que non et là dessus on peut le croire : il faudra l’y contraindre !
La dynamique de cette mobilisation depuis le mois de juin exige maintenant une montée en puissance face à l’intransigeance affichée du gouvernement, qui campe sur de faux arguments pour servir les intérêts de la finance. A défaut d’être suffisante une condition est nécessaire :
Cette montée en puissance passe d’abord par l’exigence claire de la part des organisations syndicales du retrait du projet.
Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA appellent à une journée de manifestation le samedi 2 octobre 2010 et une journée de grèves et manifestations le mardi 12 octobre. A Toulouse le 2 octobre, le départ de la manifestation est à St Cyprien à 10 heures.
Les syndicats CGT et FO du CNES l’ont déjà exprimé lors des précédentes journées de mobilisation et le réaffirment d’autant plus fermement après le succès du 23 septembre :
Cette contre-réforme n’est ni acceptable, ni négociable, ni amendable.
LE PLAN GOUVERNEMENTAL DOIT être retiré.
Seule la grève interprofessionnelle dans l’unité pour le retrait de la contre réforme peut contraindre le gouvernement à ceder.
Toulouse, Le 1 octobre 2010