Commentaire reçu d'un des Conti que nous relayons.
Source : http://cyril-lazaro.over-blog.com/
Commentaire reçu suite à l'article Les mauvaises raisons du silence syndical sur le dossier des Conti.
Je suis un des contis,
Si lutte ouvrière n'avait pas été avec nous, nous n'aurions pas réussi à déccroché ce que nous avons eu.
La position des confédérations syndicales ne m'étonne pas du tout étant toutes réformistes. Elles ont laissé de côté, l'intérêt des salariés. C'est dommage pour nous mais aussi pour les salarié(e)s du pays. Nous verrons, quelle attitude ces messieurs des confédérations syndicales auront lors des négociations sur les retraites.
A voir de quelles façons celles-ci ont été remerciées lors de la cérémonie des voeux de la présidence de la république, je me pose des questions et je pense qu'il faudra un jour où l'autre que nous prenions notre sort en main.
Guy Vitoux
Commentaire reçu suite à l'article Les mauvaises raisons du silence syndical sur le dossier des Conti.
Je suis un des contis,
Si lutte ouvrière n'avait pas été avec nous, nous n'aurions pas réussi à déccroché ce que nous avons eu.
La position des confédérations syndicales ne m'étonne pas du tout étant toutes réformistes. Elles ont laissé de côté, l'intérêt des salariés. C'est dommage pour nous mais aussi pour les salarié(e)s du pays. Nous verrons, quelle attitude ces messieurs des confédérations syndicales auront lors des négociations sur les retraites.
A voir de quelles façons celles-ci ont été remerciées lors de la cérémonie des voeux de la présidence de la république, je me pose des questions et je pense qu'il faudra un jour où l'autre que nous prenions notre sort en main.
Guy Vitoux
Moi je pense que ce ne sont pas les politiques, qu'ils s'appellent LO, PCF, NPA, ou autres qui ont permi d'arracher quoi que se soit mais la lutte des CONTI avec leur syndicat CGT de l'entreprise en l'absence des Confédérations syndicales.
Je souligne au passage que la CGT est minoritaire dans la boîte, ce qui ne donne que plus de mérite au syndicat CGT des Conti, à Xavier et à ses camarades.
Ce n'est pas le rôle des politiques de se substituer aux syndicats, cela pue la récupération électoraliste à plein nez.
J'estime qu'il est inadmissible que les hautes instances syndicales se soient ainsi honteusement dérobées à leur mission première qui est celle de la défense des salariés. En agissant de la sorte, elles laissent un boulevard aux politiques qui trouvent ainsi une bouée de sauvetage pour les élections régionales qui vont être le reflet du mécontentement des français avec une nouvelle abstention record.
Je voudrais rappeler qu'en MAI 68, nous avions une CGT qui était très majoritaire et très lutte de classe et ce que nous avons arraché, c'est grâce à la base CGT qui est partie seule en lutte dans les boites et nous avons fait un geste hautement syndical en associant les autres syndicats qui ont pris le train en marche mais, c'est la locomotive CGT qui a tiré le train des luttes.
Les groupuscules gauchisants, on sait ce qu'ils sont advenus avec notamment le bourge Cohn-Bendit et tant d'autres opportunistes dont on sait que la plupart d'entre eux finissent au PS, ce qui n'est pas très glorieux.
Les luttes de classes appartiennent aux travailleurs et à leurs syndicats.
Je suis un militant CGT de longue date qui a fait ses preuves sur le terrain des luttes. Je suis également l'un des fondateurs du Front Syndical de Classe dont le but est de se réapproprier l'outil syndical.
A aucun moment nous n'avons dévié de notre combat syndical de classe en nous fourvoyant en faveur de tel ou tel parti politique. Nous avons maintes fois fait l'expérience de tentatives de récupérations des luttes syndicales ouvrières sur le plan politique et nous savons où elles mènent : droit dans le mur.
Ce qui compte pour toutes ces formations, c'est la prochaine échéance électorale et pendant ce temps, les carrièristes responsables syndicaux en profitent pour se défiler un peu plus.
Jacques Tourtaux