COMMUNIQUE DE PRESSE FREESCALE suite aux CCE et CE du 7 mai 2010
Freescale : patron et syndicats voyou !
La direction de freescale refuse d’appliquer la décision du TGI avec la complicité de FO et de la CGC. En effet Freescale a réécrit l’article du PSE réputé discriminatoire par le juge mais en laissant la même discrimination. Le juge dit que la prime de licenciement est discriminatoire pour tous les salariés car la prime est dégressive :
40 000 € en 2010, 25 000 € en 2011 et 15 000 € à la fin d’activité.
L’emballage change mais le résultat c’est la même chose :
40 000 € en 2010, 25 000 € en 2011 et 15 000 € à la fin d’activité.
Lors des CCE et CE d’aujourd’hui, FO et ses acolytes ont émis un avis favorable et défendu la position de la direction.
D’autre part le jugement renvoie les parties autour de la table pour rediscuter : la direction fidèle à sa position depuis l’annonce de nos licenciements refuse toute discussion et impose son diktat avec la complicité de FO, de la CGC et du gouvernement français.
Dans une interview au journal les Echos du 5 mai 2010, Rich Beyer le PDG de la multinationale freescale déclare au sujet de la fermeture de la fabrication à Toulouse : « …, le soutien du gouvernement français a été excellent. ». Dans cette même interview, Freescale se vante d’une bonne situation pour envisager leur entrée en bourse après avoir licencié 17 000 salariés dans le monde dont 1333 à Toulouse depuis 2007.
Les salariés en grève réunis en AG à l’issue du CCE ont décidé de poursuivre leurs actions.
Patron voyou ?
Oui car Freescale refuse d’appliquer la décision de justice, pratique la discrimination, réprime des salariés par des licenciements individuels illégaux, a embauché plus de 180 intérimaires pour fermer plus rapidement, licencie massivement dans une entreprise qui fait des millions de bénéfice et a plus d’un milliard de dollars en caisse,…
L’intersyndicale CGT/CFDT/CFTC, le 07/05/10.