Compte rendu de la réunion du samedi 14 novembre 2009 à Champhol (près de Chartres)
En marge de la fête de solidarité avec les salariés de PHILIPS Dreux à Champhol (Eure-et-Loir), une réunion s'est tenue de 11h00 à 13h15 sur la situation des travailleurs et des suppressions d'emplois, avec une vingtaine de participants, militants ou équipes militantes venant de la CGT Hôpital de Chartres, CGT Philips EGP Dreux, CGT Sacred St Lubin des Joncherts, Sud Rail Paris-Est, Sud Rail Paris-Saint-Lazare, Collectif Sans-Papiers St Just Paris 17ème , FO Société des eaux de Versailles, CGT First (ex-Ford) Blanquefort, CGT Renault Rueil, CGT Continental, Front Syndical de Classe, CGT Renault TCR, CGT MOLEX Villemur, Comité de lutte Freescale Toulouse, CGT Radio France, CGT Schindler.
Discussion :
- Philips Dreux : la direction veut fermer l’usine, qui compte 218 travailleurs, en février 2010. Il faut continuer à construire la mobilisation (le succès de la journée de solidarité du 14 novembre va dans ce sens). La CGT Philips Dreux demande le maintien de tous les emplois.
- Freescale Toulouse : Après 5 semaines de grève à la rentrée 2009, la direction a rompu les négociations et semble s’engager vers un PSE plus rapidement que prévu. Un camarade, membre du comité de grève (qui s’est transformé en comité de lutte depuis la suspension de la grève) et délégué CFDT, est toujours sous le coup d’une menace de licenciement.
- Collectif : Un site internet « collectifcontrelespatronsvoyous.com » et une liste de diffusion ont été créé à l’initiative de camarades de Freescale et de Renault, comme cela avait été demandé par plusieurs participants lors de la dernière réunion du 22 octobre.
Quelques camarades sont intervenus contre cette initiative, car selon eux ce collectif ne serait pas légitime.
Cet avis n’a pas été partagé par de nombreux participants à cette réunion. Pour eux, il ne faut pas attendre que toutes les entreprises aient fermé ou
licencié pour explorer toutes les voies possibles qui permettraient d’avancer vers la convergence des luttes. La mise sur pied de ce collectif, dont les New Fabris ont été à l’initiative en
pleine lutte contre la fermeture de leur usine de Châtellerault, il y a 3 mois, en est une. Plusieurs camarades ont d’ailleurs exprimé leur volonté d'adhérer au collectif.
Le site et la liste de diffusion sont un moyen d’information et nous aident à tisser ce réseau indispensable pour ne pas rester isolé chacun dans son entreprise face aux suppressions
d’emplois.
Cela dit, le collectif est toujours embryonnaire et doit se renforcer et grandir pour pouvoir peser réellement.
La discussion a aussi porté sur la situation dans la CGT, SUD ou la CFDT, pour rappeler que le collectif s’adresse à tous les salariés syndiqués, quel que soit le syndicat, et aux non-syndiqués, et qu’il se donne pour but la convergence des luttes contre les licenciements et les suppressions d’emplois.
Il nous faut donc continuer à tisser des liens entre entreprises et équipes militantes, entre le privé et le public, localement bien sûr, mais aussi à l’échelle nationale.
Même si elle fait moins la Une des médias, la vague de licenciements et de suppressions d’emplois continue (voir la liste des entreprises concernées sur le site internet) et une riposte générale s’impose de toute urgence !
Christian (Renault Guyancourt)
Didier (Freescale Toulouse)