Compte – rendu du 13° congrès CGT de la Fédération Commerce et Services
Site Cyril Lazaro
Le 13ème congrès de notre fédération, qui s’est tenu à Poitiers du 16 au 20 mai, s’est distingué par sa violence, ses pratiques anti démocratiques, son absence de
débat de fond et par la volonté d’exclure un nombre important de militants de la direction fédérale.
Que s’est-il donc passé et pourquoi ?
Dès l’entrée du congrès, cinq camarades se sont vus refuser l’attribution de leur mandat de délégué alors qu’ils étaient
parfaitement en droit d’en disposer, conformément aux règles statutaires ! Ces cinq militants, représentant leur syndicat (BHV Rivoli, Ul du 8ème art de
Paris, Darty IDF et Mc Donald’s Marseille) ont été refoulés par un service d’ordre dont la présence n’a jamais été décidée par la CE fédérale sortante.
Pendant qu’un groupe important de militants tentait de parlementer avec le S.O. (plus d’une heure 30), le congrès
démarrait!
En l’apprenant, les délégués restés à l’extérieur ont tenté d’entrer dans le bâtiment. C’est alors que le S.O. a gazé nos
camarades avec des lacrymogènes au poivre.
Le congrès s’est ouvert comme si de rien n’était. Aucun des dirigeants de la fédération ou de la confédération (Michel
Doneddu) n’a jugé bon de s’exprimer, alors qu’à l’issue de l’intervention des pompiers, deux camarades ont dû être hospitalisés.
Tout le congrès a été marqué par cette violence initiale, à laquelle se sont ajoutés le mépris, la tricherie et les pressions
:
- Des délégués étaient présents sans mandat d’AG, d’autres mandatés par des AG se voyaient refuser leur mandat ou leurs
voix.
- Un règlement intérieur du congrès que les congressistes n’avaient pas eu à l’avance a été adopté à la hussarde : diffusé en
diaporama à toute vitesse, il prévoyait notamment que le bureau du congrès (21 membres) et les commissions (15 membres) seraient composés en majorité
de membres choisis par la CEF sortante. Le reste des membres a été choisi unilatéralement par la présidence de séance
parmi les nombreuses mains levées.
- Le premier vote à main levée sur le règlement intérieur ayant été défavorables à deux reprises à la direction fédérale
sortante, a été recommencé une troisième fois en demandant aux délégués de monter sur la scène du congrès ! Ainsi, chacun étaient clairement identifiés… et
les votes à main levées se sont transformés par des votes à la tribune laissant place à toutes les intimidations
!
- De nombreuses pressions ont été exercées sur les délégués qui votaient « mal » : SMS, coups de fil, arrivée de secrétaires
d’UD en cours de congrès : rien n’a été négligé. Le président de la commission mandats et votes a même précisé que les votes de chaque délégué pourraient
être transmis sur demande.
- Les membres de la commission mandats et votes n’ont pas pu contrôler les mandats et les voix sur la base de
documents.
- Certains camarades, sans mandat le matin, ont bénéficié de voix l’après-midi.
- A plusieurs reprises, les présidences de séance ont refusé qu’un amendement non retenu puisse être défendu par le syndicat
qui l’avait déposé.
- Les camarades ayant mis leur candidature à disposition n’ont pu participer à la commission des candidatures.
- Des candidatures individuelles (non validées par les syndicats concernés) ont été retenues à la CEF.
- Nous avons également constaté des irrégularités et des tricheries dans les votes. Devant les protestations, la commission
des mandats et votes a dû modifier, la procédure en plein milieu du congrès, en instaurant une liste d’émargement. Cette mesure, insuffisante, n’a pas permis
un réel contrôle par les congressistes : l’accès à la tribune où se déroulait le vote leur a été refusé.
Sur le fond des débats, de nombreux camarades se sont émus de l’absence du rapport d’activité exigé par les statuts fédéraux.
Certains ont même tenté de rédiger un texte qui aurait pu servir au débat. En vain : la secrétaire générale sortante s’est contentée d’une vague revue
d’actualité.
Les textes des résolutions n’ont pu être sérieusement débattus : les amendements principaux ont été rejetés par la commission
(majoritairement composée par la CEF sortante) sans qu’il ne soit possible de les défendre.
La seule amorce de débat a eu lieu lors de la proposition de modification des statuts, qui a été rejetée (41% de contre alors
que les statuts exigent 66,66% de pour).
Le summum a été atteint avec l’élection de la CEF : c’est là que les derniers naïfs ont compris le sens du message de la
secrétaire générale qui, lors de son discours d’introduction, a fait part de « sa volonté d’éliminer les divisions ». Elle a, en fait, travaillé à éliminer
toutes celles et ceux qui ne se sont pas exprimés ou n’ont pas voté correctement, nonobstant le message vidéo de Bernard Thibault qui appelait au rassemblement.
Face à ce simulacre de démocratie, ces votes truqués, ce débat refusé, cette violation permanente et assumée des statuts,
cette volonté revendiquée de diviser, nous ne pouvons reconnaître la légitimité de ce congrès.
Une question s’impose à tous : comment en est-on arrivé là ? Certains y voient une guerre de clans, d’autres le choc d’ambitions personnelles, d’autres encore veulent renvoyer tout le monde à la maison. Qu’en est-il dans la réalité ? Les
torts sont-ils également partagés ? Faut-il renvoyer dos-à dos les gazeurs et les gazés ?
Lorsqu’en 2008, une nouvelle Commission exécutive fédérale a été élue, à Cogolin, c’était sur la base de documents
d’orientation, notamment axés sur :
- Des pratiques démocratiques améliorées (respect des décisions statutaires, rôle clairement défini de tous les responsables
fédéraux, des formations permettant au plus grand nombre de participer aux prises de décisions, une « politique des cadres » basée sur les
réalisations des militants dans leur entreprise…).
- Un renforcement basé sur des contrats de syndicalisation et une structuration permettant à tous les syndiqués d’être
rattachés à un syndicat, au travers de l’objectif de créer 50 syndicats locaux en 3 ans.
- La création d’un secteur revendicatif chargé de traiter les questions de fond touchant à nos métiers, d’aider et de suivre
la négociation en branche et en entreprise, d’organiser l’action syndicale (luttes, solidarité, droits et libertés…).
- Il est rapidement apparu, au lendemain du congrès de Cogolin, que ce « programme » n’était pas partagé par certains secrétaires fédéraux élus à l’occasion du congrès. Rapidement, la secrétaire générale elle-même a montré qu’elle
favorisait l’action de ceux qui, dans l’équipe fédérale, travaillaient contre la mise en oeuvre de ces résolutions.
Parallèlement, il est devenu évident que ceux qui soutenaient les résolutions de Cogolin faisaient l’objet d’une tentative
d’affaiblissement et de mise à l’écart.
Malgré de nombreuses tentatives de dialogue, le fossé est allé en se creusant. La secrétaire générale a opté pour une
politique de « clans » au sein de la CE fédérale : les camarades n’étaient plus appelés à se déterminer en fonction de ce qui était dit mais de « qui disait
quoi ».
Dès lors, plus aucun débat démocratique n’était possible.
La crise a éclaté au grand jour lors du CFN de juin 2010 : à cette occasion, la secrétaire générale a tenté d’imposer par
surprise un « renforcement » de la CE fédérale de l’époque. Une majorité de délégués s’est opposée à la position de la secrétaire générale et d’une partie de
la CEF qui voulaient un vote où chaque département aurait compté pour une seule voix, quelque soit son nombre
d’adhérents.
Depuis lors, la secrétaire générale et une majorité de la CEF ont décidé d’éliminer de la direction fédérale ceux qui
appliquaient et voulaient faire appliquer les résolutions du congrès de Cogolin.
La préparation du Congrès de Poitiers s’est faite dans la pire tradition anti-démocratique : des secrétaires fédéraux ont été
écartés des commissions de préparation, lesquelles ont été « bétonnées ». Les responsabilités fédérales ont été modifiées de manière à confier
l’organisation à des militants du « bon côté ».
La préparation du congrès a été émaillée d’incidents liés à la mauvaise foi et aux tricheries des camarades chargés de l’organisation. Pour s’assurer une majorité, ils ont contesté les assemblées générales qui leur étaient défavorables,
empêché des syndicats « pas dans la ligne » de venir au congrès, exercé toutes sortes de pression sur les unions départementales et les unions
locales.
Pour cela, ils ont personnalisé les problèmes en désignant les boucs émissaires de la crise en cours.
C’est dans la suite logique de cette préparation que le congrès a pu se dérouler dans les conditions que nous avons
décrites.
Nous ne pensons pas, pour notre part, que les problèmes de la fédération soient liés à des questions de personnes mais à des
désaccords de fond sur la manière de faire du syndicalisme.
Ce sont ces questions de fond que nous aurions dû trancher au Congrès de Poitiers. Au lieu de cela, ce congrès qui n’a apporté
aucune réflexion, aucun axe revendicatif nouveau, aucun projet de structuration et s’est contenté d’éliminer des militants.
Les conséquences de ce congrès sont nombreuses et néfastes.
Il s’agit, tout d’abord, d’un retour en arrière très important sur les pratiques démocratiques.
Lorsqu’en clôture du 47ème congrès confédéral, Bernard Thibault avait annoncé la « fin de l’ère de l’unanimisme à la CGT » et
son remplacement par la « culture du débat », notre organisation a fait un progrès important. Le congrès de la fédération du commerce, cautionné par la
note adressée par le bureau confédéral aux organisations du CCN, constitue, à cet égard, une régression.
Les orientations votées à Cogolin en 2008 sont aujourd’hui menacées. La progression historique du nombre de syndiqués (+9.600
en 3 ans) est aujourd’hui mise en danger par la tentation d’un « retour au passé ».
En faisant l’impasse sur les analyses de fond sur l’état de nos branches, la fédération aura 6 ans de retard sur les patrons
lors de son prochain congrès. Ce retard sera difficile à combler. D’autant qu’en éliminant 6 secrétaires fédéraux sur 13 et près du tiers de la CEF, la
fédération se prive de militants compétents et reconnus. Et, si personne n’est irremplaçable, la relève sera difficile
à assumer. Dans la « nouvelle CEF » qui prétend démarrer une page blanche, on dénombre un secrétaire fédéral mis en cause récemment en raison de ses
connivences avec sa direction et un autre mis en examen en raison de malversations au détriment de son comité d’entreprise…
Plus grave encore que le sort d’un nombre important de militants, ce sont les organisations qui sont aujourd’hui menacées dans
leur survie : incapable de régler les questions politiques par le débat, la fédération tente d’asphyxier financièrement des structures qui comportent
des centaines, voire des milliers, d’adhérents.
Au coeur de secteurs stratégiques pour l’avenir du syndicalisme, notre fédération est aujourd’hui menacée dans son efficacité
et ses pratiques. Un sursaut démocratique de ses militants est vital.
Nous appelons tous nos camarades à oeuvrer, à leur manière, pour que ce sursaut puisse se produire, pour que nous puissions
continuer à lutter efficacement et attirer de nouveaux syndiqués.
DE VITO CHRISTIAN
Secrétaire du Syndicat Transgourmet
Membre de l'UL d'Arles
Délégué au congrès fédéral
JESTIN JEAN LUC
Secrétaire Général du syndicat groupe
Le Saint
Membre de la CE de l'UL de Brest
Délégué au congrès fédéral Finistère
LEGRAS ANGELINE
secrétaire générale syndicat
COMMERCE BREST
Délégué au congrès fédéral Brest
MILIN JEAN PIERRE
MANDAT COMMERCE BREST
Délégué au congrès fédéral
CRESPIN JEAN LOUIS
MANDAT BASSIN ALESIEN
Délégué au congrès fédéral
POUJOL VALERIE
MANDAT DEPARTEMENT UD 34
GALERIES LAFAYETTE
MONTPELLIER Déléguée au congrès
fédéral Hérault
SUKDOLAK WILLIAM
Membre du bureau Commerce et services
de Béziers
DSR de brake-france sud/RA
Délégué au congrès fédéral Béziers
Hérault
THOREL JEANNINE
Déléguée syndicale Carrefour Market
Renne
MANDAT REGROUPEMENT DEPT
35
Déléguée au congrès fédéral
COUTEL JEAN LUC
Délégué syndical ARGEL CENTRE
SAINT GERMAIN LAPRADE
Délégué au congrès fédéral ht Loire
GERENTE RIBEIRO NATHALIE
déléguée syndicale AUCHAN BRIVE
CHARENSAC
Déléguée au congrès fédéral ht loire
CERQUA MIREILLE
déléguée syndicale EURODIF METZ
Déléguée au congrès fédéral Moselle
GASPERMENTMURIELLE
Trésorière adjointe du syndicat Kiabi.
Membre de la CE de l'UD 57
DSC et élue CE et DP Kiabi
Déléguée au congrès fédéral Moselle
CHELLALI KARIM
délégué syndical DARTY TERVILLE
Délégué au congrès fédéral Moselle
MAKHLOUFI LOUISA
Trésorière adjointe du syndicat local
CGT commerce, services et
distribution Roubaix et environs
Membre de la CE de l'UL CGT
Roubaix
DS et élue CE et DP chez Promod
Déléguée au congrès fédéral Roubaix
KHELIFI FARIDA
DS et élue CE et DP chez Id Log
Secrétaire à la revendication du
syndicat local CGT commerce, services
et distribution Roubaix et environs.
Membre de la CE de l'UL CGT
Roubaix
Déléguée au congrès fédéral Roubaix
BOLLARD FRANCIS
DS METRO ANGLET (Dept 64)
Délégué au congrès fédéral
Pyrénées Atlantique
SELLAM FORTUNEE
Secrétaire générale syndicat commerce
du Bas Rhin
DS Printemps Strasbourg
Déléguée au congrès fédéral Bas Rhin
MARTINEZ WILSON
Secrétaire général adjoint syndicat
commerce du Bas Rhin
Membre de la CE de l'UD 67
Délégué au congrès fédéral Bas Rhin
SIYAKUS ALKAN
secrétaire général SystèmeU nord est
membre de la CE de l'UD 68
Délégué au congrès fédéral Ht Rhin
KANOUN ERIC
Délégué syndical Décathlon Mulhouse
Délégué au congrès fédéral Ht Rhin
HALLEL LUDOVIC
secrétaire général adjoint syndicat
Transgourmet
Délégué au congrès fédéral Haut Rhin
GEORGES CAROLINE
Les Petites Paris 3ème
mandat US Paris
Déléguée au congrès fédéral
CASIL CLAUDE
Grand Hôtel Intercontinental
Mandat US Paris
Délégué au congrès fédéral
DIAGNE AKILA
Monoprix Paris Roquette
Mandat US Paris
Déléguée au congrès fédéral
BOUCHRI SONIA
MANDAT UD HAUTE SAVOIE 74
Secrétaire du CE Aldis Bonneville
Déléguée au congrès fédéral
DELREY DIDIER
Mandat US Paris
Délégué au congrès fédéral
BIAIS FLORINE
BHV RIVOLI
Mandat direct refusé
Déléguée au congrès fédéral
VOISIN VINCENT
BHV RIVOLI
Mandat direct refusé
Délégué au congrès fédéral
KARUNAIJAN MUTHIAH
Gibert Joseph
Mandat US Paris
Délégué au congrés Fédéral
FREY REMI
Gibert Joseph
Mandat US Paris
Délégué au congrés Fédéral
EL HAIMANI NAIMA
Monoprix Paris Saint-Antoine
Mandat direct refusé
Déléguée au congrès fédéral
LAZIZ KAMAL
Goron Paris 1er
Mandat US Paris
Délégué au congrès fédéral
CHEBILA KARIM
UL Paris 8°
Mandat direct refusé
Délégué au congrès fédéral
LEBISSONAIS FREDERIC
Virgin Megastore Champs-Elysées
Mandat US Paris
Délégué au congrès fédéral
SHAKER JEAN-JACQUES
Hôtel Prince de Galles Paris 8ème
Mandat US Paris
Déléguée au congrès fédéral
BESSAA NADIA
Monoprix
Mandat US Paris
Déléguée au congrès fédéral
LIMA FERREIRA ANITA
Monoprix
Mandat US Paris
Déléguée au congrès fédéral
DELISLE MAUD
Mango Paris 9ème
Mandat direct départemental
Déléguée au congrès fédéral
SOW SOULEIMANE
Auberge DAB
Mandat direct départemental
Délégué au congrès fédéral
DOS SANTOS FABIENNE
Score Service Paris 17ème
Mandat direct départemental
Déléguée au congrès fédéral
DIOP LAMINE
ASP Sécurité Paris 3ème
Mandat US Paris
Délégué au congrès fédéral
CHEVALIER SYLVIE
Monoprix Paris Belleville
Mandat US Paris
Déléguée au congrès fédéral
PICAUD REMI
US Commerce Paris
Mandat US Paris
Délégué au congrès fédéral
CHARTON-TABERNER
MADELEINE
Samaritaine
Mandat direct
Déléguée au congrès fédéral
LIEBERT JEAN-JACQUES
Secrétaire du syndicat CGT Printemps
Haussmann/Printemps Siège
Mandat direct
Délégué au congrès fédéral
CHEBILA KARIM
Hôtel Georges V
Mandat individuels commerce et services
Paris 8ème
Mandat direct refusé
Déléguée au congrès fédéral
DOLLET VANESSA
Galeries Lafayette Haussmann Paris
9ème
Mandat direct
Déléguée au congrès fédéral
COLLET OLIVIER
Fnac Rouen
Mandat Commerce Rouen et
individuels commerce Le Havre
Délégué au congrès fédéral
LUCE SYLVAIN
Galeries Lafayette Haussmann Paris 9ème
Mandat direct
Délégué au congrès fédéral
BLED PATRICK
Fnac Aulnay
Mandat départemental 93
Délégué au congrès fédéral
PRAIN DAVID
Secrétaire du syndicat CGT Darty IDF
Mandat direct refusé
Délégué fédéral
LERY CATHERINE
Galeries Lafayette Rouen
Mandat Commerce Rouen et individuels
commerce Le Havre
Déléguée au congrès fédéral
KHOULALI SMAIL
Secrétaire général Aldi Orange
Secrétaire général UL d’Orange
Délégué au congrès fédéral
LAURENT JEAN-MARC
Fnac CODIREP
Mandat départemental 93
Délégué au congrès fédéral
MIDURI JEAN-MARC
Darty SAV Champigny
Mandat départemental 94
Délégué au congrès fédéral
GINIOT GUY PASCAL
Fnac Ivry sur Seine
Mandat départemental 94
Délégué au congrès fédéral
DANIELOU JOEL
Secrétaire général syndicat Samada
Mandat Direct
Délégué au congrès fédéral
GUEGUEN VERONIQUE
Commerce UL Narbonne
Mandat départemental 11
Déléguée au congrès fédéral
LEROUX STEPHANE
Top Office Nimes
Secrètaire Général du syndicat Local
commerce et services de Nîmes
Mandat Commerce Nimes
Délégué au congrès fédéral
MANOUBI DOUHA
DS Samada Plateforme Neuville
Mandat Direct
Déléguée au congrès fédéral
GASPARI CATHERINE
Casino Jeux St Raphael
Membre CE UD Var
Mandat départemental 83
Déléguée au congrès fédéral
POLLET ERIC
Galeries Lafayette Montpellier
Mandat départemental 34
Délégué au congrès fédéral
AIT BAHADDOU LAHCEN
FNAC logistique
Mandat départemental 91
Délégué au congrès fédéral