Dossier sur Louis Renault
Parmi les principaux livres sur Louis Renault:
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Louis Renault Patron Absolu 1erè édition 1982 par Gilbert Hatry, nouvelle édition. JCM 1990 463 pages |
L’Epopée Renault Ecrit par le père de la 4 CV : Fernand Picard, édition Albin Michel, 1976, 376 pages |
Renault cent ans d’Histoire Par Jean-Louis Loubet 1998 édition ETAI 384 pages Grand format |
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Histoire d’une entreprise par Jean-Louis Loubet. édition. ETAI 2000 |
Article de P FRIDENSON (Directeur des Etudes à I'E.H.E.S.S) dans Renault histoire N° 11 juin 1999 |
Histoire des usines Renault Patrick Fridenson
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La lutte des travailleurs de chez Renault Robert Durand édions. sociales 1971 |
Renault de Billancourt par Saint Loup, édition Amiot Dumont,1955 |
Louis Renault par Emmanuel Chadeau édition Plon 1998 |
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Histoire secrète du patronat édition La découverte 2009 |
Le patronat Jean Magniadas édition Messidor 1991 |
Louis Renault par Laurent Dingli édition Flammarion 2000 |
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Louis Renault…Histoire d’une tragédie par Jean Thevenet Edit |
Le Siècle de Renault edit Gallimard 1998 264 pages |
Renault le culte du défi par Alain Frerejean Edit Flammarion 2010 492 pages |
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De Renault à Pétain François Lehideux édit Pygmalion 2001 |
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Parmi les livres publiés par Annie Lacroix-Riz Fondé sur des centaines de volumes d'archives, les livres d'Annie Lacroix-Riz livrent les secrets
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Annie Lacroix-Riz s'est également impliquée contre certaines pratiques de l'histoire contemporaine, par exemple le financement par des entreprises des travaux de certains historiens, ce qui, selon elle, n'est pas sans incidence sur leur indépendance (dans L'histoire contemporaine sous influence, Le temps des Cerises, Paris, 2004).
À propos du livre Le choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930 à propos duquel il émet des réserves profondes[10], Gilles Perrault conserve néanmoins une sympathie pour l'auteur: « en butte à l’hostilité de nombre de ses pairs, ostracisée par la plus grande partie de la presse, Annie Lacroix-Riz possède une qualité que même ses détracteurs ne lui contestent pas : elle va aux archives comme le mineur au charbon... Ennemie des prudentes bienséances, peu encline à la nuance, Annie Lacroix-Riz n’a pas le tempérament consensuel... s’il n’y eut sans doute pas choix délibéré de la défaite, la volonté de vaincre faisait cruellement défaut. Annie Lacroix-Riz le démontre lumineusement. »
Livres
- La CGT de la Libération à la scission (1944-1947), Éditions Sociales, 1983 (issu de sa thèse d'État soutenue en 1981).
- Le choix de Marianne: les relations franco-américaines de 1944 à 1948, Editions Sociales, 1986.
- Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre Froide (1914-1955), Armand Colin, 1996 (ISBN 2200216416).
- Industrialisation et sociétés (1880-1970) : L'Allemagne, Paris, Ellipses, 1997.
- Industriels et banquiers français sous l'Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, 1999.
- L'Histoire contemporaine sous influence, Paris, Le temps des Cerises, 120 p., 2004. (ISBN 978-2841094752)
- Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, éd. Armand Colin, 2006, 671 p. (ISBN 2200267843 et 978-2200267841)
- L'intégration européenne de la France : La tutelle de l'Allemagne et des États-Unis, Pantin, France, Le temps des cerises, 2007, 108 p.(ISBN 978-2841096978)
- De Munich à Vichy : L'assassinat de la Troisième République (1938-1940), Paris, Armand Colin, 2008, 408 p. (ISBN 978-2200351113)
Quelques articles
- "Les grandes banques françaises de la collaboration à l'épuration, 1940-1950. II - La non-épuration bancaire 1944-1950", Revue de la Seconde Guerre mondiale, no 142, 1986, 81-101.
- "Le rôle du Vatican dans la colonisation de l'Afrique (1920-1938) : de la romanisation des Missions à la conquête de l'Éthiopie", Revue d’histoire moderne et contemporaine, no 41-1, 1994, 29-81.
- "Les élites économiques françaises et la collaboration économique : la banque, l'industrie, Vichy et le Reich", Revue d'histoire de la Shoah. Le Monde Juif, no 159, 1997, 8-123.
- "Quand les Américains voulaient gouverner la France", Le Monde diplomatique, mai 2003.
- "Faces cachées de la Seconde Guerre mondiale : L'Union soviétique par pertes et profits", Le Monde diplomatique, mai 2005.
- "Penser et construire l'Europe. Remarques sur la bibliographie de la question d'histoire contemporaine 2007-2009", La Pensée, n°351, octobre-décembre 2007, 145-159.
Renault, l'automobile de France
un film de Gérard de Verbizier réalisé par Marcel Teulade.
Production : Les Films d'ici, La Sept Arte, Ina, 1998.
Vidéo numérisée, couleur et noir et blanc , 102 min.
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Un siècle d’histoire du travail et des relations sociales à travers l’histoire de Renault.
La première partie du film est centrée sur Louis Renault, l’inventeur, depuis la fin du XIXème siècle jusqu'à 1940. La production de chars légers contribua à la victoire de 1918, mais Louis Renault sombra dans la collaboration avec les occupants allemands de 1940 à 1942. A côté des aspects techniques, sont évoqués aussi, dans cette première période, les méthodes pour faire face à la concurrence et les conflits sociaux dès les années 20. Après 1945 et la nationalisation de l’entreprise, la régie Renault est à la fois laboratoire des politiques sociales et pionnière des luttes ouvrières. L’entreprise sert de point d’observation et de plaque sensible de la société française, de ses tensions, de ses rêves, de ses fractures. Le réalisateur a utilisé de très nombreuses images d’archives, y compris des films publicitaires, ainsi que les témoignages de Patrick Fridenson, Jean-Louis Loubet, historiens, de François Lehideux, Pierre Bezier, ingénieur, Roger Linet, Aimé Alberher, Clara et Henri Benoits, Roland Pruvot, syndicalistes, Jean Myon, Marc Ouin, Roger Vacher, Bernard Hanon, Raymond Levy, Louis Schweitzer, cadres et dirigeants.
À l'approche du centenaire de Renault, ce film propose de montrer l'importance du chemin parcouru de 1898 à aujourd'hui, l'ampleur des bouleversements dans la conception, la fabrication et l'utilisation de l'automobile depuis la Type A jusqu'à la Mégane, depuis l'arrière-cour d'un garage jusqu'au Technocentre de Guyancourt.
Mais il propose également de montrer la continuité de Renault, la permanence d'un certain nombre d'idées force, d'une culture d'entreprise et d'une image, qui ont fait de Renault l'un des plus importants groupes industriels français.
Pour saisir cette histoire dans toute sa complexité, le film suivra simultanément plusieurs fils conducteurs : la technique automobile, la production industrielle et l'environnement économique, la dimension humaine et sociale du produit automobile.
La tragédie de Louis RENAULT
Le dossier d’Alain Decaux
réalisé par Armand Ridel.
Production Antenne 2 1986.
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Réponse au Monde :
Louis Renault collabo ou pas ?
Le Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane condamné par le tribunal de Limoges pour avoir injustement associé le constructeur Louis Renault aux crimes perpétrés par les nazis. Les
héritiers de Louis Renault pour la légende de cette photo indiquait que le constructeur
« fabriqua des chars pour la Wehrmacht ».
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Réponse OUI dès 1940 |
Depuis la libération, on ne compte plus le nombre de tentatives de réhabilitations de collabos si discrets au lendemain de la guerre.
La droite et le patronat s’agitent de nouveau autour de ce jugement mais sur quel document, quel éléments nouveau ? Aucun !
Fait particulier, jusqu’au déménagement du bâtiment X (ex siège de la direction) à Billancourt, les archives de Renault nationalisé à la libération ont été accessibles aux historiens.
Parmi les plus connus il faut citer les travaux de Guilbert Hatry, créateur de la Section d’Histoire Renault qui a permis aux chercheurs de présenter des dizaines de thèses d’histoires à partir des documents officiels. Patrick Fridenson Directeur des Etudes à l'E.H.E.S.S, Fernand Picard l’un des pères de la 4 CV et présent à Billancourt pendant l’occupation auteur de l’épopée Renault, Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 7, Patricia Darasse auteur de La condition ouvrière aux usines Renault 1938-1944 Thèse 3ème cycle d’histoire 1986 et dans la période plus récente, Jean-Louis Loubet professeur à l’université d’Evry, historien et spécialiste de l’industrie de l’automobile
Dans le livre « Histoire secrète du patronat…Le vrai visage du capitalisme français », les différents auteurs démontrent tout le lien du capital avec les différents réseaux d’extrême droite pour combattre le mouvement démocratique et le mouvement ouvrier assoiffés de progrès social.
- On les retrouve avant- guerre dans l’organisation secrète fasciste des mouvements et réseaux « Sinergie » et de « La Cagoule »qui pratiquaient la provocation. Elle fit exploser une bombe rue de Presbourg à Paris au siège du Comité des forges afin qu'on en accusât les organisations ouvrières.
- L’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933 est saluée par l’ensemble du grand patronat qui se déclare soudainement « Pacifiste ».
- Le document retrouvé aux archives de Berlin par Patrick Fridenson sur Louis Renault est accablant.
- Pour mémoire, Louis Renault est un des mécènes d’avant-guerre de l'hebdomadaire d'extrême droite Gringoire
- Louis Renault a bien rencontré à 3 reprises Hitler et de surcroît avec un entretien particulier en 1935 que la droite s’efforça de nier
Des auteurs sont montés eux aussi au créneau qualifiant la plupart des patrons « d’excellents patriotes», «majoritairement attentistes», soucieux de «préserver et défendre l'entreprise ».
D’autres s’en tirent par des pirouettes du style :
Louis Renault……….pas plus collabo que les autres patrons
Une vision de l'histoire largement promue par le patronat lui-même. «Un chef d'entreprise considère que son rôle est de faire marcher sa boutique, quel que soit le régime politique, qu'il y ait ou non un occupant, elle doit continuer à fonctionner», expliquera François Ceyrac dans les années 1970.
Le président du CNPF déplore alors cette «responsabilité particulière» qu'on leur a «reprochée comme s'il s'agissait d'un état d'esprit antipatriotique».
«On ne fait pas d'idéologie quand on a une affaire de 1500 personnes à diriger, poursuit Ceyrac.
L'obsession des patrons que j'ai connus à cette époque, depuis ceux de la grande sidérurgie jusqu'à la plus petite entreprise de mécanique, c'était : "II faut faire tourner les boutiques." Or c'était fondamentalement contraire à l'attitude purement politique qui préconisait plutôt de fermer et de faire sauter
Denis peschanski, « II n'y a pas de preuve de livraison aux nazis », Libération, 23 décembre 1999
Cette façon de « réécrire » l’histoire est encore plus tendancieuse 67 ans après la nationalisation de Renault que cette nouvelle campagne s’adresse aux générations qui méconnaissent la réalité de cette période.
Une campagne similaire est relancée au moment de la privatisation de RENAULT dans le but de faire croire que la nationalisation de Renault était un accident de l’histoire
Une autre tentative fut lancée par la municipalité de Boulogne en voulant baptiser la rue Nationale au nom de Louis Renault
- Il faut en particulier revenir aux motifs de l’ordonnance du 16 janvier 1945
- Quant au jugement de la cour d’appel contre le musée d’Oradour, il y a lieu d’être affirmatif
- Louis Renault n’a pas seulement fourni les camions à l’occupant, mais il a bien dès 1940, entrepris la réparation des chars pour l’Allemagne.
Dans son livre Renault Histoire d’une entreprise édition ETAI Jean-Louis Loubet rappelle sous le chapitre Une nouvelle entreprise en page 336
La loi n°90-590 du 4 juillet 1990 est un tournant dans l'histoire de Renault. L'État décide en effet un changement de statuts qui transforme la Régie Nationale des Usines Renault en une société anonyme. La R.N.U.R. devient la Régie Nationale des Usines Renault - Société Anonyme, ce qui crée une forme pour le moins insolite d'entreprise. Renault reste la propriété de l'État, même si des intentions de privatisation et non plus des rumeurs, existent bel et bien.
C'est en 1987 que le premier cabinet de cohabitation annonce son intention de privatiser Renault. Cette décision s'explique par ce vent libéral d'influence «Thatcherienne» qui flotte en France depuis 1986 : les conservateurs français, revenus au pouvoir, entendent privatiser les entreprises nationalisées, celles rachetées par l'État en 1981, mais aussi de plus anciennes.
Dans ce combat idéologique très franco-français, Renault devient un symbole de poids, un véritable enjeu politique. François Mitterrand met alors le gouvernement en garde: Il ne signera aucune ordonnance de privatisation pour les entreprises nationalisées avant 1981.
Deux autres événements vont finir de mettre le projet à mal : l'effondrement boursier du mois d'octobre 1987 puis la volonté du Premier ministre de se présenter à l'élection présidentielle de 1988.
Jacques Chirac redoute en effet que l'annonce de la dénationalisation de Renault ne déclenche une grève majeure dans l'entreprise, grève qui pourrait ensuite avoir des répercussions nationales.
C'est un risque qu'il préfère éviter. Si la victoire de François Mitterrand éloigne l'idée de privatiser Renault, elle n'écarte pourtant pas un changement de statut. Alors que le candidat Mitterrand s'est inscrit pour un "ni-ni" - ni nationalisation, ni privatisation -, la direction générale de Renault travaille avec le ministère de l'Industrie sur une stratégie de lendemains de crise où recapitalisation et association pourraient entraîner des changements de structure.
Aussi, lorsque la Commission de Bruxelles reparle de privatiser Renault le jour où elle donne son accord au versement par l'État des 10 milliards de recapitalisation,
Parmi les ouvrages, à partir de documents incontestables
6 principaux livres et articles tordent le cou
aux négationnismes de l’histoire
1 Louis Renault Patron Absolu de Gilbert Hatry
2 2 Renault Histoire n°11 juin 1999 Par Patrick FRIDENSON
3 Renault 100 ans d’histoire Par Jean-Louis Loubet
4 L’Epopée de Renault par Fernand PICARD
5 Louis Renault et « la fabrication de chars pour la Wehrmacht » par Annie Lacroix-Riz
6 Le Siècle de Renault