En Grèce, les marches les plus tendues du premier mai
Les dépêches d’agence dont, la synthèse est faite ici par le journal mexicain la
Jornada, témoignent de l’attente de la presse: la recherche des provocations pour détruire le grand mouvement massif qui caractèrise la Grèce aujourd’hui. Mais comme nous sommes en Amérique
latine, un peu moins sous la chappe de plomb de l’information, ces dépêches relevées par le journal sont bien obligées de constater que les provocations ont fait long feu malgré les
réponses musclées et elles-mêmes provocatrice de la police, ce qui a dominé c’est la colère massive et organisée d’un peuple qui refuse “la junte du FMI”, en souvenir de la junte des
colonels, imposée à la Grèce par le même capital, les mêmes forces de l’OTAN. Par une union sacrée des capitalistes étasuniens et européens, toujours prêts à préférer le fascisme à la
résistance populaire.(note et traduction de danielle Bleitrach)
De brefs affrontements entre les manifestants et les policiers, qui envoyaient des gaz lacrimogènes, se sont produits ce samedi à Athènes et à Tessalonique où ont eu lieu les manifestations où s’est manifesté la plus grande tension dans les marches due premier d’un mai, le Jour du Travail.
Des manifestants ont incendié des containers d’ ordures et deux camionnettes d’une chaînel de télévision à Athènes, où la police a tiré deux ou trois salves de gaz lacrymogène contre
une vingtaine de personnes qui essayaient d’arriver au Parlement. Les manifestants se sont retirés et la marche, qui en dehors de cet incident a été majoritairement pacifique, a continué.
A Tessalonique, au nord de la Grèce, la police a aussi envoyé des gaz lacrimogènes contre des groupes de jeunes manifestants qui attaquaient banques et commerces, à la fin de la
manifestation, a indiqué la police Environ 250 manifestants ont brisé à coups de bâton deux caisses automatiques, la vitrine d’un magasin d’articles électroniques et une voiture de luxe.
La consigne principale dans ces manifestations a été : “non à la junte du FMI!”, en référence à la dictature militaire qui a gouverné la Grèce entre 1967 et 1974, devant la crainte de ce que cet organisme recommence à assumer le contrôle financier dans le pays.
“Rendez-nous nos droits! FMI et commission de l’UE foutez le camp!”, ajoutaient-ils tout en marchant vers le Parlement.
Selon les premières estimations de la police, il y avait autour de 17 mille manifestants, la participation a la marche se situait au même niveau élevé que les protestations antérieures contre les mesures d’austérité.
Cependant, certains paraissaient résignés à l’idée que le Gouvernement irait de l’avant en appliquant avec son plan de toutes manières.
“Je n’espère pas que quelque chose change avec cette marche. Nous luttons simplement pour notre dignité”, a dit Oikonomou.
La Grèce, avec une économie de 240 milliards d’euros est entré en récession l’année passée, le gouvernement prépare une réduction budgétaire de 20 milliards d’euros (26 mille 640 millions de dollars) pendant les deux années suivantes pour obtenir un plan d’aide du FMI et de l’UE.
Au même moment, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont réaffirmé samedi durant une conversation téléphonique leur détermination à “agir rapidement” pour appliquer le plan d’appui financier à la Grèce, a indiqué le palais présidentiel français.
Tomado de: http://www.jornada.unam.mx/ultimas/2010/05/01/en-grecia-las-marchas-mas-tensas-del-primero-de-mayo