En réponse à son adresse à Bernard Thibault, Jean Lévy a reçu une lettre de sa Fédération, celle de la Banque et de l'Assurance

Publié le par FSC

 POUR INFORMATION

 

« canempechepasnicolas » a publié le 1er avril, un texte intitulé :

Jean Lévy, syndiqué CGT depuis septembre 1944, s'adresse à Bernard Thibault

Cette adresse critiquait la stratégie confédérale de la CGT et l’attitude de son secrétaire général, dont le lien est :

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-jean-levy-syndique-cgt-depuis-septembre-1944-s-adresse-a-bernard-thibault-47815674.html

 

Cette lettre n’a pas été appréciée par certains lecteurs responsables de la Fédération à laquelle appartient l’auteur de la lettre, FD dans laquelle il a occupé durant de nombreuses années, des responsabilités, tant au Bureau qu’à la CE fédérale.

Et le secrétariat actuel de cette Fédération d’adresser la lettre suivante à Jean Lévy. :

 

 

Fédération CGT des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assurance

 

Montreuil, le 6 mai 2010-05-24

Monsieur LEVY Jean

52 avenue Pierre Brossolette

94300 VINCENNES

 

Il se trouve que nous nous sommes bien connus, dans cette fédération à laquelle tu revendiques encore d’appartenir, bien que tu n’ais plus rien de commun avec nous autre que ton intérêt à venir vendre te écrits personnels dans nos congrès.

 

Nous étions d’une génération, celle de 68, qui avait hésité entre la tentation d’extrême gauche, et l’engagement politique au côté de la classe ouvrière, comme on disait alors, nous avons opté pour cette dernière.

 

Et c’est ainsi qu’à peine sorti des barricades, nous sommes entrés dans la banque, l’assurance qui recrutaient massivement alors et que nous avons retrouvé ce mouvement syndical et tout naturellement la CGT, où toi et quelques autres dirigeaient d’une main de fer les syndicats et la fédération. Tous empreints de leurs certitudes nées dans une grève de années 50, et de leur appartenance politique au « camp socialiste ».

 

Et aujourd’hui, tu n’as pas changé, tu n’as rien appris, toujours bardé des mêmes certitudes tu joues le procureur. Tu t’adresses à notre secrétaire général selon tes bonnes vieilles habitudes. Tu serais excellent pou juger les crimes titistes, si c’était encore possible, et je crois que le rôle t’aurait plu, mais la France n’a jamais rejoint le « camp socialiste »…

 

Tu n’as rien appris non plus du mouvement ouvrier dont tu te réclames, reprenant la vieille antienne de « la grande grève qui n’a pas eu lieu du fait de la trahison de la confédération » ou celle de « dirigeants achetés par le patronat, le gouvernement… ».

 

Et puis tu te répètes, car ce sont les mêmes arguments que tu employais en ce début de l’année 2000 à notre encontre, en accusant Michel d’être à lui tout seul coupable de la dénonciation de la convention collective par le patronat bancaire, de l’étouffement du mouvement de grève, et de la signature d’une convention collective de « merde » en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes.

 

Jean, toi qui oses appeler Benoît Frachon, Georges Séguy et henri Krasucki à la rescousse de tes vieilles rancoeurs, nous te le disons, ils n’ont rien à voir avec toi, car tu n’est qu’un vieux stalinien, et même passé au Ripolin rouge vif du gauchisme que tu vomissais dans tes années de splendeur, tu le resteras jusqu ‘au bout, preuve en est ton adresse à Bernard Thibault !

 

Finalement, c’est un honneur d’être l’objet de ton ressentiment, celui du vice à la vertu.

 

                                                        Alain*, Michel*, et le secrétariat fédéral

                                                                           signature

 

 

Nous n’ajouterons aucun commentaire, le lettre, se suffisant à elle-même, est reproduite en respectant style et orthographe.

* Précisons qu’il s’agit d’Alain Broumann et de Michel Marchais.

 

Cependant, en guise d’information,

nous rappelons l’ouvrage de Jean LEVY :

 « La CGT au Crédit du Nord, un syndicalisme de classe et de masse », qui retrace vingt-cinq ans d’activité syndicale au Crédit du Nord (de 1949 à 1975), à laquelle il prit part comme militant, puis comme délégué syndical national.

Le livre écrit à partir des archives conservées totalement par le syndicat pour cette période, est édité chez L’Harmattan.

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