Fos reste bloqué, possible pénurie d'essence

Publié le par FSC

Pétrolier bloqué par une grève devant les terminaux pétroliers de Lavera et Fos-sur-Mer le 1-10-2010

Pétrolier bloqué par une grève devant les terminaux pétroliers de Lavera et Fos-sur-Mer le 1-10-2010

(F2)
Les terminaux pétroliers de Marseille-Fos resteront bloqués mardi par la grève des salariés

Les salariés, qui s'opposent à une réforme portuaire, ont reconduit lundi la grève qui paralyse les terminaux de Laverea et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).


Une réunion entre la direction et le syndicat CGT n'a pas permis de débloquer une situation qui pourrait se durcir.

Les syndicats de l'industrie pétrochimique prévoyant de rejoindre le mouvement avant le 12 octobre et n'excluent pas un blocage des raffineries du pourtour de l'Etang de Berre.

Une possible pénurie d'essence
Une quarantaine de pétroliers restaient bloqués lundi au large des terminaux de Lavera et Fos, qui permettent l'approvisionnement par oléoduc de six des 12 raffineries françaises. Ces raffineries sont solidaires du mouvement et pourraient le rejoindre, selon les syndicats. Interrogé sur la perspective d'un blocage des raffineries, la CGT explique: "bien sûr que cela peut s'imaginer. (...) Dans tous les cas, ce sera avant la journée du 12" octobre (mobilisation contre la réforme des retraites, ndlr), explique le syndicat.

La situation risque de provoquer des ruptures d'approvisionnement dans tout le Sud-Est
. "En temps normal, on dispose de trois semaines de stocks. Si les gens se ruent sur les pompes, cela peut partir en une semaine", observe la CGT.

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a exclu toute pénurie.

Cependant, le gazole est désormais quasiment introuvable en Corse. L'île dépend entièrement de Marseille pour son approvisionnement.


"Quand on est au bout d'un processus social, ça gratouille un peu et comme il y a en plus le débat sur les retraites, ça gratouille fort", a estimé Dominique Bussereau. "Je ne suis pas inquiet parce que cette réforme, il la faut", a-t-il estimé. "Sinon, la France perd son rôle de grande puissance exportatrice capable d'avoir des ports compétitifs", a-t-il ajouté.

Publié dans Luttes - actualités

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