FSC : SOLIDARITE TOTALE AVEC LES DELEGUES C.G.T. REPRIMES à G.S.F. LENS
Pour protester contre la dégradation de leur pouvoir d'achat et améliorer
leurs conditions d'emploi, les ouvriers de GSF ont fait grève au niveau national et sur le site lensois.
En raison de l'attitude constante de leur direction qui refuse d'ouvrir de véritables négociations pour permettre à ces travailleurs de vivre décemment de leur travail, les salariés ont été
amenés à bloquer les sites. Les quelques dégradations qui ont eu lieu à cette occasion ne sont pas le fait des travailleurs en lutte, encore moins de leurs délégués courageux; elles résultent au
contraire de l'attitude constante de blocage de la direction. La violence, ce n'est pas de bloquer les profits patronaux quand les salariés désespèrent d'être entendus de leur direction et qu'ils
ne peuvent plus joindre les deux bouts malgré un travail pénible. C'est d'en demander toujours plus aux ouvriers, de les
payer toujours moins, d'autant plus qu'au niveau gouvernemental et au niveau local, tout est fait pour détruire les acquis sociaux qui sont le salaire indirect mutualisé de la classe
ouvrière.
C'est pourquoi les accusations portées contre les militants les plus en vue dans ce mouvement pour les criminaliser et les licencier est en réalité une atteinte au droit de grève. Ceux qui
menacent les personnes, vandalisent les entreprises, ce ne sont pas les travailleurs exaspérés qui réagissent contre le mépris patronal, ce sont les grand patrons et leurs hauts dirigeants qui
n'ont que mépris pour les travailleurs qu'ils exploitent.
Quant à la manière patronale de désigner sans fondement précis les militants syndicaux comme responsables de la casse, elle relève de ce que les patrons ne cessent de reprocher aux salariés:
La prise d'otage!
Il faut noter que les patrons du Pas-de-Calais semblent s'être donné le mot pour mettre au pas la classe ouvrière nordiste puisqu'un délégué CGT de la Française de Mécanique est menacé de
licenciement pour des faits non prouvés et qu'il conteste catégoriquement.
C'est pourquoi le Front syndical de classe appelle tous les syndicalistes, tous les salariés en lutte du Nord-Pas-de-Calais, et au premier chef ceux des entreprises en lutte dans le Lensois,
notamment
ceux de Durisotti – Sallaumines mais aussi ceux des services publics, à manifester Leur solidarité morale et financière avec les délégués menacés, notamment en participant au rassemblement de
protestation et de soutien le vendredi 14 mai à 10 h devant le siège de l'entreprise lensoise.
Répondons tous ensemble et en même temps à cette nouvelle tentative liberticide du patronat, soutenu par son gouvernement et par une Europe capitaliste qui criminalise l'anticapitalisme!
FSC Nord-Pas de Calais