Plus que jamais, la lutte sociale reste à construire !

Publié le par FSC

Hier, jeudi 4 novembre 2010, deux universités toulousaines se sont réunies en Assemblée Générale pour élaborer de nouvelles perspectives de lutte afin de poursuivre la mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites.

 

A l'université Toulouse I Capitole (l'Arsenal), plus de 100 personnes ont répondu présent-e-s à l’Assemblée Générale. La plate forme de revendications a été élargie, avec notamment le retrait de la loi Besson. Cela prouve que les étudiant-e-s ont conscience que la réforme des retraites n'est pas la seule loi anti-sociale, à l'heure où le patronat et le gouvernement commencent à s'attaquer à la sécurité sociale.

Les étudiant-e-s et les personnels de Toulouse III Paul Sabatier continuent de se réunir en Assemblée Générale. La prochaine étant le lundi 8 novembre.

Même si ces deux facultés se heurtent à des difficultés afin de mobiliser de manière plus large, elles ont répondu présentes à la manifestation étudiante et lycéenne hier après-midi.

Rappelons que les étudiant-e-s étaient aussi présent-e-s à l'action interprofessionnelle de jeudi matin à l'aéroport de Blagnac. Nous avons aussi réussi avec succès l'une de nos premières actions, consistant en un péage gratuit, qui nous a encore prouvé que l'opinion publique était de notre côté.

 

Pour l'université de Toulouse II Le Mirail, les étudiant-e-s, réuni-e-s à plus de 1500 en AG, ont voté la mise en place de piquets de grève permanents jusqu'à la prochaine Assemblée Générale prévue le mardi 9 novembre à 12h30. La présidence du Mirail, celle la même qui assigne sept de nos camarades devant la justice le 3 février prochain suite au mouvement social de 2008-2009, a tout fait pour éviter que les étudiant-e-s se mobilisent : la banalisation des cours les jours de manifestations n'est qu'une nouvelle supercherie destinée à freiner toute mobilisation. La fermeture administrative mise en place avant les vacances, et de nouveau aujourd’hui, n'est qu'une manœuvre de plus afin de vider la fac de ses acteurs/actrices, et faire retomber les conséquences sur les grévistes. Nous le disons une nouvelle fois : les piquets de grève sont un outil destinés à grossir les rangs de la mobilisation. La fermeture administrative n'est que la dernière trouvaille du ministère pour discréditer nos moyens d'actions, et tenter d'enrayer toute mobilisation.

Face à la désinformation orchestrée par les médias de masse et le pouvoir, il est important de ne pas faiblir, et continuer à construire la mobilisation étudiante, dans un cadre interprofessionnel. L’AGET-FSE appelle les étudiant-e-s à poursuivre et amplifier la mobilisation. Nous appelons les étudiant-e-s à soutenir les camarades de l’hôpital Marchant, à Toulouse, aujourd’hui vendredi à 12h30, à se rendre massivement à la manifestation de samedi, et à participer aux autres actions interprofessionnelles qui seront mises en place.

 

Retrait sans condition du projet de loi de réforme des retraites !

 

Seule la lutte paie !

 

Dolidier Arnaud, porte parole de l’AGET-FSE (06-72-26-26-38)

Publié dans Luttes - actualités

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