Rencontre entre la Fédération Syndicale Mondiale et le Front Syndical de Classe à Athènes

Publié le par FSC

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Une délégation du FSC (composée d'Evelyne Cocciante, CGT Renault-Toulon et de Benoit Foucambert, secrétaire général du FSC) s’est rendue à Athènes à l’invitation du PAME et de la FSM pour participer le 16 avril à une conférence européenne syndicale de la métallurgie, présidée par Jesús Maria Gete Olarra, secrétaire général de l’UIS Métal de la FSM, en présence du secrétaire général adjoint de la FSM Valentin Pacho et de Dimitris Tsioumrpis, dirigeant du PAME Métallurgie. Ont participé à la Conférence des syndicalistes d'Allemagne, France, Chypre, Russie, Danemark, Serbie, Catalogne, Aragon, Grèce et Pays Basque. Etaient excusés les syndicats de : Slovaquie, Hongrie, République Tchèque, Autriche, Italie, Iles Canaries, Galice, Castille.

 

De nombreuses interventions ont analysé la situation des travailleurs de la métallurgie en Europe, victimes de la stratégie du capital et de l’UE. Une attention particulière a été portée à la situation de l’ensemble des travailleurs grecs, de la métallurgie aux services publics, et à la nécessaire solidarité de classe internationale à développer autour de ses luttes et du PAME. Un compte-rendu de cette conférence est disponible sur le site du FSC : Conférence syndicale européenne de la métallurgie organisée par le PAME et la FSM.

 

En marge de cette réunion est tenue à Athènes une rencontre entre George Mavrikos, secrétaire général de la Fédération Syndicale Mondiale et Benoit Foucambert, secrétaire général du Front Syndical de Classe.

 

Benoit Foucambert a exposé la situation sociale et syndicale en France ainsi que l’activité et les objectifs des militants syndicaux du FSC : contribuer de manière interpro et intersyndicale au tous ensemble en même temps et à la promotion des principes du syndicalisme de classe. George Mavrikos a présenté l’activité de la FSM, forte de 72 millions de membres présents dans 110 pays, et le développement de son activité sur des bases de classe en Amérique Latine, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et, avec davantage des difficultés, en Europe.

Une convergence profonde des analyses et des objectifs est apparue au cours des échanges, autour d’une ligne anti-capitaliste, anti-impérialiste, anti-monopoles.

 

Benoit Foucambert a fait part de la volonté du FSC, inscrite dans ses statuts, de participer activement au travail de la FSM et d’en devenir un membre associé. George Mavrikos a répondu positivement et a invité le FSC à participer à 3 réunions importantes dans les mois qui viennent : en juin à Genève à l’OIT pour le 65ème anniversaire de la FSM, en juillet à Strasbourg pour une conférence internationale de syndicalistes et en octobre à Rome pour une conférence de la FSM Europe.

 

Dans ce cadre, le FSC fera tous les efforts pour populariser les initiatives et les positions syndicales de classe de la FSM en France, au moment où la Confédération Européenne des Syndicats et la CSI, ainsi que leurs relais nationaux, démoralisent et désarment les travailleurs, victimes d’une agression sans limite de la part du pouvoir des monopoles capitalistes.

Un accent particulier sera mis pour une campagne d’adhésion des syndicats français à la FSM.

 

La violence de l’offensive anti-sociale qui frappe les travailleurs nécessite que ceux-ci se donnent les moyens de résister en développant leurs liens sur des bases de classe au niveau international. La nécessité de la constitution d'une stratégie unifiée des forces sur des positions de classe et leur coordination à une échelle internationale à travers la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) est désormais à l'ordre du jour.

 

Benoit Foucambert, SG du FSC, le 28 avril 2010

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