REPLACER RENAULT SUR SA BASE NATIONALE : UN IMPERATIF

Publié le par FSC

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REPLACER RENAULT SUR SA BASE NATIONALE : UN IMPERATIF

LE PDG GHOSN ET LE DELEGUE GENERAL PELATA DOIVENT PARTIR

 

Dès l'annonce il y a quelques semaines d'une affaire jugée d'Etat par le pouvoir sacrifiant trois cadres dirigeants, le Front Syndical de Classe (dont des militants connaissent bien la situation de Renault) affirmait que cette affaire n'était pas claire et qu’elle allait réserver des surprises.

 

Quelques jours plus tard, les révélations de l'hebdomadaire l'Usine nouvelle mettant en cause toute la stratégie des deux compères à la tête de Renault (après avoir fait leurs armes au Japon et passé 6 ans à la tête de Renault, ils ont considérablement affaibli la base nationale de ce fleuron de l'industrie, mettant l'entreprise en danger de marginalisation) ont renforcé notre conviction que l’affaire de soi-disant espionnage industriel n'était qu'un leurre cachant des aspects qui devront être éclaircis.       Vendredi 21 janvier, tous les medias déclaraient en choeur qu’ils s’étaient peut-être trompés à propos de Renault, le chroniqueur de BFM n'y allait pas par quatre chemins en déclarant que Renault, ça sentait très mauvais.

 

Et pour cause ! Le premier drame, c'est que trois hommes dont il apparaît qu'ils ont été sacrifiés pour des objectifs douteux, ont été pendant des semaines livrés à la vindicte médiatique. Leur réintégration est un objectif prioritaire. 

 

N’est-ce pas Sarkozy lui-même qui, dans une grande opération de com télévisée en février 2010, déclarait que les voitures Renault vendues en France devaient être produites en France ? Le problème, c'est qu'en 2010 les voitures Renault vendues en France et produites à l'étranger ont encore progressé par rapport à 2009.

Le gouvernement détient 15% du capital de l'entreprise et encore Sarkozy se déclarait-il prêt à renforcer la position de l'Etat. Et bien le moment est venu : que les deux compères à la tête de Renault soient licenciés sans ménagement, qu’une nouvelle équipe soit nommée pour redonner à Renault sa dimension productive nationale, sinon c'est toute l'industrie de l'automobile en France qui est menacée de disparition. Après la ruine, au nom de l’Europe de la concurrence, du charbon, du textile, de la sidérurgie, que restera-t-il ?

 

Bien entendu, il faudra s’en prendre aux grandes entreprises qui jettent les travailleurs et ruinent des régions entières dès que leur taux de profit l’exige.

Chacun doit savoir que cette bataille ne peut être gagnée que par une puissante volonté populaire ne s’accommodant pas, au nom d’une Europe aux mains des patrons, des délocalisations, de la casse des emplois en France et des droits dans tous les pays.

Publié dans Luttes - actualités

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