Retraites : adresse de l'UL CGT de Revel au bureau confédéral

Publié le par FSC

 

UNION LOCALE DES SYNDICATS CGT DE REVEL

et des environs

BP 54 31250 Revel, ul-cgt.revel@orange.fr, 06 31 05 69 77

 

Motion de l’UL CGT de Revel (Haute-Garonne)

 

An bureau confédéral,

 

Chères et chers camarades,

Veuillez trouver ci-après une motion adoptée à notre réunion mensuelle du 9 mars 2010 :

 

Alors que Sarkozy et ses ministres annoncent leur volonté de reculer l’âge légal de départ à la retraite et d’allonger la durée d’activité nécessaire pour bénéficier d’une pension à taux plein, nous sommes déçus que dans l’appel intersyndical à la journée du 23 mars, que la confédération a signé aux côtés de la CFDT, de la FSU, de Solidaires et de l’UNSA, ne figure que l’affirmation de la « volonté d’agir pour que le débat sur les retraites prenne en compte l’ensemble des questions, tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités », alors que nous attendions celle de revendications précises pour au moins le maintien des droits actuels.

 

Et nous nous interrogeons sur le sens de ces formules : 

 

  • Prendre en compte l’ensemble des questions ?  Cela inclut-il aussi celles que pose le président ? Ce n’est pas ce que nous voulons.

  • Le « niveau des pensions » ? Mais ce n’est pas de son relèvement qu’il est question dans le « consensus » que Sarkozy propose aux organisations syndicales, mais de l’inverse !

  • Le financement ? Il n’y aurait pas de problème de financement si cessaient les exonérations de cotisations patronales et si les licenciements étaient stoppés.

  • La pénibilité ? Certes, mais il ne faudrait pas fournir là un prétexte pour ne maintenir les droits actuels que pour les seuls salariés qui y sont soumis.

  • Le code des pensions et la réduction des inégalités ? Mais c’est une réduction par le bas qui est recherchée et qu’il est demandé de cautionner.

 

Pourquoi les revendications de la CGT, qui sont celles de la grande majorité des salariés, sont-elles absentes de cet appel ? A quoi pourrait servir l’unité des organisations syndicales si ce n’est pas pour rejeter les projets gouvernementaux qui visent à faire payer aux salariés et aux retraités le déficit de l’Etat, dont ils ne sont en aucune façon responsables ?

 

Contre le « consensus » recherché par Sarkozy, et dont on a vu ce qui a résulté de celui auquel a participé une confédération en 1995 et en 2003, nous demandons à la confédération de réaffirmer :

 

  • maintien de l’âge légal de départ à soixante ans ;

  • non à une nouvelle augmentation de la durée de cotisation : retour minimum aux quarante années ;

  • retour aux dix meilleures années pour le calcul de la pension dans le privé et maintien de la référence aux six derniers mois pour le public.

 

Sur ces bases, nul doute que les salariés répondront présents pour, comme l’a dit le congrès confédéral, « arrêter la spirale de l’allongement de la durée de cotisation ».

 

Le secrétaire, Jacques Dumeunier

Publié dans Luttes - actualités

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