RETRAITES : L’heure est à la préparation de la mobilisation de masse unie la plus large !

Publié le par FSC

SYNDICAT EPARTEMENTAL DES SALARIES DU SECTEUR

DES ACTIVITES POSTALES ET DE TELECOMMUNICATIONS

CGT DE LA VIENNE

 

21 bis, rue Arsène Orillard - 86035 POITIERS CEDEX

Tél. : 05 49 37 63 70 - Fax : 05 49 60 17 38 - E-mail : cgtptt86@wanadoo.fr

 

 
 

 

 

APPEL DU CONGRES du SD 86 CGT FAPT

Poitiers, 27 et 28 mai 2013

 

Le Président de la République François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault n’ont de cesse de le répéter, ils comptent sur la « conférence sociale » des 20 et 21 juin prochains pour obtenir un accord des « partenaires sociaux » pour mener à bien la « réforme des retraites » qu’ils se sont engagés auprès de la Commission européenne à faire voter avant la fin de l’année.

Ils entendent ce faisant pousser plus avant dans la voie ouverte par l’accord national interprofessionnel du 13 janvier 2013 signé entre les représentants du patronat et les organisations syndicales de salariés CFDT, CFTC et CFE-CGC.

Mais la première conférence sociale s’est heurtée au refus des confédérations CGT et FO d’approuver l’ANI cassant le Code du travail et les conventions collectives, refus qui a entraîné celui de la FSU et de Solidaires.

Ce refus constitue dès maintenant un point d’appui pour organiser la résistance des salariés et de leurs organisations afin de bloquer le projet de « contre-réforme » des retraites annoncé par le gouvernement et ouvrir ce faisant une perspective afin qu’il soit répondu enfin aux besoins sociaux de l’immense majorité, à savoir les salariés, actifs, privés d’emploi, retraités, ou en formation.

Face aux déclarations convergentes des représentants gouvernementaux comme de ceux de la majorité parlementaire, nous, délégués du syndicat départemental CGT FAPT de la Vienne réunis en congrès à Poitiers les 27 et 28 mai 2013, nous déclarons d’ores et déjà en état de légitime défense et en état de préparation à l’action unie pour nos revendications en matière de droit à la retraite et à la protection sociale, comme sur l’emploi, les salaires, et les services publics.

Les déclarations du député PS de l’Isère et rapporteur pressenti du futur projet de loi sur les retraites, Michel Issindou, ressemblent à une déclaration de guerre :          « Nous n’échapperons pas à un allongement de la durée de cotisation, affirme-t-il ainsi le 23 mai, car c’est la mesure qui produit le plus d’effets à terme ». Et de prévenir : « Il y aura des tensions, je pense que ce sera dur, il y aura des mouvements dans la rue (…) De toute façon, nous allons être impopulaires avec cette réforme, et tant qu’à l’être, autant faire des choses utiles pour l’avenir » ; « qu’au moins nous allions au fond des choses »…

Le même précise qu’« un autre sujet (…) fera débat, c’est celui du rapprochement public-privé ». Le Code des pensions civiles et militaires qui régit le régime de retraite applicable aux fonctionnaires est en effet dans le collimateur. Au prétexte d’une plus grande « équité entre régimes », le gouvernement veut en finir du calcul de la pension des fonctionnaires sur les six derniers mois sans les primes, pour l’aligner sur les salariés du Privé où le montant de la retraite est calculé sur les 25 meilleures années avec les primes.

Aujourd’hui, les statistiques confirment que le niveau des pensions de retraite est à peu près équivalent entre le Privé et le Public. La revue patronale L’Expansion doit l’admettre elle-même : « les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés ».

Par la bouche de son secrétaire général, Thierry Le Paon, la CGT refuse par avance « une nouvelle adaptation du système actuel qui consisterait en un allongement de la durée de cotisations ou une baisse du montant des pensions ».

L’heure est donc à la préparation de la mobilisation de masse unie la plus large, en commençant par informer dès maintenant les salariés des activités postales et de télécommunications des propositions revendicatives de la CGT :  

POUR le droit à la retraite à 60 ans avec un taux de remplacement minimum de 75%, NON à tout nouvel allongement de la durée de cotisation et à la désindexation des pensions de retraites de l’inflation !

POUR le rétablissement de tous les droits remis en cause par les lois et décrets successifs : Balladur (1993), Juppé (1995), Fillon (2003), Woerth (2010) !

POUR le rétablissement des retraites anticipées pour tous les métiers pénibles et astreignants !

POUR le maintien du Code des Pensions civiles et militaires et de tous les régimes spéciaux qui correspondent à des conditions particulières d’acquisition des droits, en particulier le calcul des pensions sur les six derniers mois !

 

POUR le maintien du taux de CSG réduit pour les retraités, contre son alignement sur celui des actifs !

Publié dans RETRAITES_2013

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