REUNION PUBLIQUE COMITE 56 « NON AU CONSENSUS SUR LES RETRAITES AVEC LE GOUVERNEMENT SARKOZY »

Publié le par FSC

Lorient, le 3 juin 2010

 

 

COMMUNIQUE

 

COMITE  56 « NON AU CONSENSUS SUR LES RETRAITES

AVEC LE GOUVERNEMENT SARKOZY »

 

Les travailleurs, la majorité de la population rejettent la réforme des retraites présentée par le gouvernement Sarkozy-Fillon-Woerth, synonyme de nouvelle baisse du niveau des pensions.

 

Le gouvernement Sarkozy recherche un « consensus » dans un prétendu débat pour accréditer l’idée d’une réforme inéluctable.

 

Il annonce présenter son projet de loi aux alentours des 15-20 juin.

Mais on sait déjà que ce sera « la totale » !

 

Le comité 56 « Non au consensus avec Sarkozy », constitué de travailleurs de diverses origines ou sympathies politiques et syndicales, mène campagne pour :

 

Le maintien de l’âge de départ à 60 ans à taux plein

Pas d’allongement de la durée de cotisations

Le respect du Code des pensions et des régimes spéciaux, dans toutes leurs dispositions 

 

On peut faire reculer le gouvernement. Les travailleurs sont prêts. Rien n’est joué.

 

Chacun peut avoir ses positions. Mais le comité 56 « Non au consensus avec Sarkozy » s’adresse à tous les partis et organisations qui se réclament du monde du travail et de la démocratie pour lancer ensemble un ultimatum au gouvernement :

RETRAIT DU PROJET DE REFORME DES RETRAITES!

 

 

Pour préparer les conditions de la riposte générale, le Comité56 « Non au consensus avec Sarkozy » invite les travailleurs (actifs et retraités), les démocrates à une

 

REUNION PUBLIQUE

MERCREDI 9 JUIN 2010 – 20H-

Cité Allende (salle D1) – Rue Colbert – LORIENT

 

Pour le comité : Loïc Bervas (POI, syndicaliste, Gilles ODIC (Front Syndical de Classe 56) ; France Furby (Collectif antilibéral 56)

 

Voir au verso l’appel du 28 avril à la base de la constitution du comité 56

 

 

 

 

 

« REFORME DES RETRAITES » :

PAS DE CONSENSUS POSSIBLE AVEC SARKOZY-FILLON !

 

Le gouvernement Sarkozy-Fillon, minoritaire dans le pays (élections régionales), en proie à la crise de sa majorité, s’accroche à ce qui lui paraît essentiel : faire passer sa réforme des retraites.

 

En reprenant l’argument du « trou » des régimes de retraites, après les contre-réformes de 1993 (privé), 2003 (privé-public), 2007 (régimes spéciaux) qui ont déjà fait baisser les pensions de près de 20%, il veut en fait à nouveau faire payer au monde du travail  les déficits entraînés par la crise capitaliste, en donnant « un signal fort » aux « marchés financiers » qui spéculent contre les Etats.

 

Pour cela, il a besoin d’un « consensus avec les partis politiques » selon les termes du ministre E. Woerth, et cherche à entraîner avec lui les organisations syndicales dans une prétendue concertation, afin de légitimer sa loi en septembre 2010.

 

Mais le consensus que cherchent Sarkozy-Fillon, est-ce pour :

Le maintien de l’âge de départ à 60 ans à taux plein ?

Le refus d’un nouvel allongement de la durée de cotisations ?

Le respect du Code des pensions et des 6 derniers mois dans la Fonction Publique, le maintien des régimes spéciaux ?

 

Peut-on rentrer dans un « débat sans tabou » sur ces questions ? Sont-elles négociables ? NON ! Accepter ce que propose le gouvernement signifierait une nouvelle baisse dramatique du niveau des pensions, même en travaillant  jusqu’à sa mort, alors que des jeunes sont au chômage.

 

Nous considérons que le financement permettant de maintenir voire d’améliorer (retour aux 10 meilleures années dans le privé, retour aux 37,5…) le niveau des pensions est réalisable, en redonnant au travail la part injustement prise par le capital ces vingt dernières années : dividendes passés de 3,5% à 8,5% du PIB de 1982 à 2007, 32 milliards d’exonérations de charges sociales en 2009 pour les entreprises… Sans parler du manque à gagner dû au chômage et aux bas salaires.

 

Nous, travailleurs (actifs et retraités) et militants politiques, syndicalistes, de diverses origines, considérons que l’unité d’action est nécessaire et possible sur cette question ; face à l’urgence que crée le calendrier gouvernemental,  nous faisons la proposition à toutes les forces attachées à la défense des intérêts ouvriers d’organiser ensemble des réunions publiques à Lorient, Vannes et Pontivy…, où s’exprimeraient à égalité leurs représentants à la tribune pour dire :

« Cette contre-réforme des retraites ne doit pas passer ! ».

28 avril 2010

Comité Morbihan (25 mai 2010): Loïc Avry (syndicaliste); Loïc Bervas (POI, syndicaliste); Gisèle Chopard (artiste) ; Collectif antilibéral Pontivy ; Gilbert Dalgalian ; J-Louis Dieppois (retraité SNCF) ; France Furby ; Catherine Garçon (infirmière retraitée); Rémy Hamon (Front Syndical de Classe) ; Bruno llano (FSC) ; René Le Cadet (employé Crédit Agricole) ; Philippe Le Goff (agriculteur) ; Pierrik Le Guennec (syndicaliste) ; Marie-Pascale Le Masson (infirmière retraitée) ; Charly Léveillé (fonctionnaire municipal) ; Martine Leseur (Alternatifs 56) ; Lydie Loyer (syndicaliste); J-Louis Masseboeuf (POI, syndicaliste) ; Annie Menvielle (syndicaliste) ; Christine Odic ; Gilles Odic (FSC) ; Thierry Rouquet (FSC) ; Michèle Ruz-Le Badézet (syndicaliste) ; Pierrick Simon (syndicaliste) ; Jean Thirland (syndicaliste) 

……………………………………………………………………………………………………………

Je m’associe à cette initiative :

Nom Prénom :

 

Qualité :

 

Adresse (courrier et/ou mail) :

 

A centraliser à :loic.bervas@orange.fr ou: POI56 15, rue Claude Debussy 56260 Larmor-Plage

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1ère REUNION PUBLIQUE MERCREDI  9 JUIN – 20H –

Cité Allende (salle D1) –Rue Colbert - LORIENT

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