SNES-FSU Orléans-Tours : Retraites : Les 2 et 12 octobre, on amplifie !

Publié le par FSC

 

L’intox au sommet de l’État

La journée du 23 septembre a connu un grand succès, amplifiant la mobilisation du 7 septembre. Dans les cortèges, on a vu plus de travailleurs du privé, de jeunes, traduisant l’élargissement du mouvement et l’aggravation du mécontentement face à ce recul de civilisation qu’est le projet Woerth sur les retraites.

Confronté aux manifestations massives (3 millions dans les rues), le gouvernement, relayé par certains médias, a opté pour le mensonge d’État et l’intox.

Mais de même que casser le thermomètre n’a jamais modifié la température, nier la réalité ne diminuera en rien la colère généralisée à l’égard du gouvernement Sarkozy/Fillon et de la loi Woerth. Au contraire, cela doit encourager les salariés à poursuivre et à amplifier leurs mobilisations jusqu’au retrait du projet.

Loi Woerth : On aménage ou on exige le retrait ?

Aménager la loi Woerth, c’est une fois de plus entériner les abandons précédents permis par les lois Balladur et Fillon ; c’est prendre un risque grave de laisser ensuite d’autres acquis fondamentaux, comme la Sécurité sociale, être remis en cause.

L’unité supérieure du mouvement de contestation exige l’action pour le retrait pur et simple de la loi, la retraite à 60 ans à taux plein sur la base de 37,5 annuités (sinon la retraite à 60 ans reste une coquille vide).

Ce mot d’ordre doit devenir le ralliement de tous ceux qui refusent d’abandonner les conquêtes sociales les unes après les autres !

Quelles formes d’action pour faire reculer le pouvoir ?

L’expérience historique montre que la grève interprofessionnelle reconductible a été le moyen efficace pour faire plier tel ou tel gouvernement dans le passé. Mais la grève générale n’a jamais été le produit d’un mouvement spontané, ni d’un « décret » lancé d’en haut. Elle est le résultat d’une campagne de longue haleine, et de la construction de ce mouvement.

Le 2 octobre et le 12 octobre, l’intersyndicale appelle à manifester massivement et à cesser le travail partout. En effet, pour gagner, il faut manifester nombreux, mais aussi porter des coups aux profits par le blocage de la production. La voie éprouvée est celle de la grève à l’échelle du pays, la plus rapprochée possible pour que s’exerce une pression continue sur le gouvernement.

On entend parfois dire : « Les salariés ne peuvent pas perdre des journées de salaire à répétition ». Raison de plus pour innover, pour ne pas en rester au schéma connu de « la journée d’action ».

Comme le firent les étudiants dans la lutte pour le retrait du CPE, une mobilisation permanente peut être à l’oeuvre pour arracher le retrait du projet Woerth.

Réunissons-nous, débattons-en, et décidons ensemble de ne rien lâcher sur notre droit à la retraite à 60 ans à taux plein, avec 37, 5 annuités !

Emmanuelle Kraemer, Secrétaire académique du SNES Orléans-Tours

Publié dans Luttes - actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
svp. m'envoyer adhesion au snes annee 2014 - 2015 a l'adresse suivante<br /> Lecompte Jean-Paul<br /> 9 rue Lejouteux<br /> 37000 Tours
Répondre
L
mm
Répondre