Solidarité avec les Fralib Assez de cette société de crise !

Publié le par FSC

Déclaration FSC.

Rappel :

RASSEMBLEMENT* de soutien

aux Eléphants à Chambéry

Jeudi 22 DECEMBRE à partir de 17 h.

 

Thé et infusions à volonté avec des prises de parole… Débat public à 20 h à l’Espace Pierre COT

 

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Solidarité avec les Fralib

Assez de cette société de crise !

 

Les Fralib sont en résistance (occupation de l'usine, dernier salaire non versé et pas de dialogue avec la direction) contre la puissante multinationale UNILEVER qui veut fermer l'usine de Géménos (thés et infusions Elephant) pour délocaliser en Pologne et en Belgique.

 

L’intérêt d'une multinationale en quête du profit maximum contre l'intérêt des travailleurs qui veulent le maintien et le développement de l’activité pour vivre1, tel est le fonctionnement du capitalisme. Dans cette lutte, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes car les institutions françaises ou européennes sont clairement des outils du capital ; tandis que l'Ue organise les délocalisations et la concurrence entre les travailleurs, le gouvernement français est moins empressé de faire respecter la loi contre UNILEVER que de casser le droit de grève dans les aéroports !

 

En réalité, Fralib, Goodyear, Contis, Renault, Peugeot, agents de sécurité des aéroports, enseignants ou personnels hospitaliers, précaires ou privés d'emplois..., c'est l'ensemble des travailleurs qui est victime depuis des années de la politique unique du capital, aggravée aujourd'hui au nom de la crise de leursystème :

- dans le privé, le tsunami de la "rentabilité" et de la "compétitivité" s'abat sur nos industries: dans l’automobile (démantèlement des sites de production de Renault et de PSA qui prévoit la fermeture de deux sites (Aulnay-sous-Bois et Sevelnord)…après les élections présidentielles), dans la sidérurgie, les travailleurs d’Arcelormittal sont à nouveau dans la ligne de mire et la Fonderie du Poitou tente le même chantage que Continental : avec un chiffre d’affaires en hausse de 84%, elle envisage 25% de baisse de salaire et 15% de licenciements…

- Dans le public, des dizaines de milliers de postes supprimés chez les fonctionnaires qui subissent en outre un management agressif, hôpitaux publics mis en concurrence et démantèlement du système de santé et d'éducation, accélération de la Privatisation à la SNCF (Fret,  voyageurs avec l'équipement à agent seul des TER
en Régions, 1er TGV privé entre Venise et Paris le 12/12/2011), démantèlement de la Poste
...

- Pour tous, augmentation des prix (logements, énergie...) et des impôts, prestations sociales laminées, diminution des pensions (la prochaine attaque contre notre système de retraites est déjà dans les tiroirs, avec plusieurs emballages suivant le résultat des élections...).

C'est la même stratégie dans toute leurUnion Européenne, sous tous les gouvernements, appuyés par leurFMI.

 

La résistance s’organise ! Ce n'est qu'un début.

 

Les Fralib ont mis leur entreprise sous surveillance pour empêcher sa fermeture. Les Goodyear d'Amiens Nord, avec leur syndicat CGT, tiennent en échec depuis 4 ans un des géants mondiaux acharné à délocaliser…

Les travailleurs ont doublement raison d’engager la lutte, car un pays privé d’industrie est un pays affaibli.

Le ton monte aussi dans les services publics et la conscience que pour s'en sortir, il n'y a pas d’autres choix que de construire des convergences sur le fond, contre la domination capitaliste elle-même.

 

Partout en Europe, un mot d'ordre monte : nous n'avons pas à payer leur crise; demain, il deviendra :nous ne voulons plus de cette société de crise, nous voulons une société faite pour et par le travail. C'est la voie de l'avenir.

1 les travailleurs proposent un plan alternatif de reprise de l'usine dans une volonté de revenir à une fabrication à l'ancienne. Pour la solidarité financière, intitulez vos chèques « Solidarithé Fralib » et adressez les à : « Syndicat CGT Fralib SU, 500 avenue du Pic de Bertagne 13420 GEMENOS »

Publié dans Luttes - actualités

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