UL CGT Paris 12e : retrait de l'ANI!

Publié le par FSC

Union locale des syndicats C.G.T. du 12ème arrondissement de Paris

Motion

A l’attention du bureau confédéral, des Unions départementales et locales et des 65 délégué(e)s parisiens au 50ème congrès confédéral de la CGT.

Lunion locale CGT de Paris 12ème s’est mobilisée au lendemain de la signature de l’ANI du 11 janvier 2013. Outre de nombreuses diffusions de tracts, elle a organisé une journée d’étude pour informer lensemble des militants CGT de larrondissement des effets désastreux quaurait cet accord s'il était retranscrit tel quel dans la loi.

LU.L. a également adressé une lettre ouverte à la députée socialiste de la 8ème circonscription de PARIS, Sandrine MAZETIER, lui enjoignant de ne pas retranscrire cet accord et dentendre nos revendications. La réponse a éclaire : Sandrine MAZETIER, a appelé, par voie de presses, avec 100 autres députés PS, à faire une loi de l'accord CFDT-MEDEF.

Le 5 mars dernier, des dizaines de milliers de salarié-e-s, du privé comme du public ont fait grève et manifesté pour exprimer sans équivoque le REJET MASSIF de cet accord minoritaire.

Leur message était clair : moins de droits pour les salariés plus de liberté de licencier pour les employeurs : c’est non ! « Ne transposez pas l'accord dans la loi, ne cassez pas le code du travail », ont-ils interpellé les parlementaires.

10 jours après, aucune suite n'est donnée. La commission exécutive de l'UL du 12ème entend poursuivre l'information et la mobilisation des salariés.

Face à l’enjeu majeur d'imposer un nouveau modèle social qui ne reposerait plus sur les garanties collectives et les statuts, la CGT, première organisation syndicale repsentative, confortée lors des élections sur la représentativité dans les TPE, a la responsabilité de tout mettre en œuvre pour construire le rapport de force nécessaire à l'abandon du projet et obliger le MEDEF et ses colistiers accompagnateurs à retourner à la table des négociations sur la seule base des revendications des salarié-e-s portées par les organisations syndicales non signataires.

 

C'est pourquoi, pour la Commission exécutive de l’Union Locale CGT PARIS 12ème, le REJET de cet accord et sa non retranscription légale doit être la revendication à tenir jusqu’à l’abandon du gouvernement de son projet de loi.


Nous attendons donc de notre confédération, des débats du 50ème congrès, d’autres décisions que celles contenues dans le communiqué du 5 mars.


Fait à PARIS, le 14 mars 2013.

Publié dans CGT 50e CONGRES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article