Les dockers et les portuaires seront en grève au Havre et à Rouen les 7 et 8 février 2023
SOURCE : Paris Normandie
La Fédération nationale des Ports et Docks CGT appelle ses adhérents à débrayer deux jours, les 7 et 8 février 2023, pour protester contre la réforme des retraites.


Après le secteur du raffinage qui, à l’appel de la CGT, annonce un mouvement de grève de 48 heures, les mardi 7 et mercredi 8 février 2023, pour contester la réforme des retraites du gouvernement Borne, c’est au tour de la Fédération nationale des Ports et Docks CGT, de lancer auprès de ses adhérents un appel à la mobilisation de 48 heures en début de semaine prochaine.
« La Fédération se félicite de la très forte mobilisation des travailleuses et travailleurs lors de la journée du 31 janvier [...] La Fédération nationale des ports et Docks CGT appelle donc les ouvriers dockers et travailleurs portuaires à amplifier notre participation massive aux manifestations et actions dans les territoires sur les dates proposées des 7 et 11 février à l’appel de notre Confédération [...] La Fédération appelle à un arrêt de travail dans les ports de 48 heures pour les journées des 7 et 8 février 2023 et à poursuivre les actions reconductibles [...] »
En Seine-Maritime, l’activité dans les ports du Havre et de Rouen devrait donc être fortement impactée le mardi 7 février et le mercredi 8 février. Les dockers et travailleurs portuaires viendront grossir les rangs des défilés le mardi 7 février au Havre et à Rouen.
La Fédération nationale des Ports et Docks CGT indique également que le mouvement pourrait se durcir après la manifestation du samedi 11 février. « Les instances de la Fédération se réuniront dès la semaine prochaine [ndlr : semaine du 13 février] pour envisager la suite dans les semaines à venir si ce gouvernement reste sourd à la colère qui s’exprime actuellement dans la rue, mais aussi dans les entreprises, avec des grèves de plus en plus nombreuses, ou encore des actions diverses et variées... »
La Fédération nationale des Ports et Docks CGT n’a qu’une seule revendication : « le retrait [ndlr : du projet] n’est pas négociable ».
Pour la Fédération nationale des Ports et Docks CGT, « l’âge de retraite pour toutes et tous à 60 ans ainsi que des départs à 55 ans pour tous les métiers pénibles ne sont pas négociables. »