Quand BFM-TV roule à fond pour les LE PEN
Hier au soir durant plusieurs heures, sous couvert de saga on a assisté à la mise en scène très valorisante des Le Pen et du F_haine.
Rappelons d'ailleurs que cet engouement souvent enrobé sous l'apparence d'une critique distante ne date pas d'hier au soir et que par exemple depuis plusieurs années l'intervention publique du 1er mai du FN avait droit à un direct in extenso.
Tandis que les manifestations syndicales du même 1er mai avaient droit elles à la portion congrue.
Rappelons aussi, n'en déplaise aux journalistes de terrain salariés et donc subordonnés, que BFM est la propriété des milliardaires Weil et Drahi.
Notre intervention critique portant essentiellement sur les propriétaires et non sur les salariés.
Rappelons enfin que l'histoire témoigne à l'instar du roman du prix Goncourt Eric Vuillard 2017 "l'ordre du jour" qu'en période de crise, les grands intérêts, le grand capital n'a aucune hésitation pour apporter son soutien financier et politique au fascisme.
Leçons de l'histoire toujours valables !
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réunion du 20 février 1933, où vingt-quatre puissants patrons allemands (Krupp, Opel, Siemens…), reçus par Hermann Göring et Adolf Hitler, devenu chancelier un mois plus tôt, sont exhortés à financer la campagne du parti nazi pour les législatives, et s’exécutent. « Ce moment unique de l’histoire patronale, une compromission inouïe avec les nazis, n’est rien d’autre pour les Krupp, les Opel, les Siemens, qu’un épisode assez ordinaire de la vie des affaires, une banale levée de fonds. Tous survivront au régime et financeront à l’avenir bien des partis à proportion de leur performance