AIX prépare le 5 décembre dans l'unité

Publié le par FSC

SOURCE : La Marseillaise

 

 

Les organisateurs de la manifestation unitaire du 23 novembre, qui débutera à la statue du Roi René, en haut du cours Mirabeau à 14h. PHOTO A.LH.

CGT, FSU, FSE, Gilets jaunes et collectif Aix en partage organisent la manifestation unitaire qui aura lieu samedi, en prévision du grand rassemblement du 5 décembre.
 

Des représentants de la CGT, de la FSU, de la FSE, des Gilets jaunes et du collectif de gauche Aix en partage se sont rassemblés, hier matin, dans les locaux de la Bourse du travail à Aix-en-Provence.

à l'ordre du jour : la préparation de la manifestation unitaire du 23 novembre. « Nous avons décidé de monter, tous ensemble, une initiative sur Aix pour montrer qu'ici il y a aussi des salariés », explique François Canu, secrétaire de l'UL CGT. « Aix n'est pas que la petite ville bourgeoise. Environ 60 000 salariés dans des situations précaires y vivent. »

La manifestation prévue ce samedi dans la ville a pour objectif principal de s'opposer à la réforme des retraites. « Avec cette réforme, nous n'aurons plus droit à quoi que ce soit. Déjà que le thermomètre de la souffrance atteint son paroxysme dans certaines fonctions publiques, Macron l'a carrément cassé ! », s'indigne Nadine Baggioni, enseignante et représentante de la FSU. Une vision que partagent les acteurs présents autour de la table.

« Le président nous laisse un horizon d'incertitude absolue. Nous ne savons même pas si nous allons avoir du travail et encore moins une retraite... », s'inquiète Gaël Henry, étudiant et membre de la FSE. « Avec la retraite à points, le gouvernement veut récupérer les cotisations sociales et spéculer dessus. Tous les retraités risquent de voir leurs pensions baissées de 30 %. Si le système actuel tombe, la Sécurité sociale tombera aussi », poursuit François Canu.

Créer la dynamique avant le 5 décembre

Mais le but est aussi de participer à la dynamique du 5 décembre, date à laquelle la CGT appelle l'ensemble du monde du travail à la riposte. « Ce qu'on veut, c'est faire monter la pression », continue le secrétaire de l'UL. « Il faut qu'il y ait une suite. Le 23 novembre et le 5 décembre ne sont que le commencement de quelque chose d'encore plus important. » « Nous avons subi des répressions incroyables cette année, avec des morts et beaucoup de blessés. Moi, je suis heureux que nous ayons fait le choix de tous converger malgré les différences de positions et d'opinion que nous pouvons avoir », appuie Anthony, secrétaire de l'UL CGT et Gilet jaune depuis décembre 2018.

Selon la CGT, 200 arrêts de travail ont été comptabilisés dans les Bouches-du-Rhône en vue des deux manifestations à venir, avec 40 % de préavis de grève reconductibles. « C'est le départ du blocage de l'économie. Une attaque globale contre le patronat et les capitalistes incarnés par Macron », détaille Luc Foulquier, membre du PCF et engagé dans le collectif Aix en partage pour les municipales de 2020. Et de conclure : « 30 % des maires de France ne veulent plus se représenter. Ce n'est pas pour rien. »


Samedi 14h en haut du cours Mirabeau

départ en bus depuis le parking Brunet à

9h30, 
 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article