Fortes manifestations hier pour la santé, ses personnels et les moyens

Publié le par FSC

De fortes manifestations après des semaines de confinement pour remettre au centre la nécessité d'investissements MASSIFS pour la santé et ses personnels.

Avec la tentative notamment à Paris dans la conjonction des casseurs et du préfet de police LALLEMENT de faire diversion et de salir le mouvement.

Un mouvement qui ne s'arrếtera pas avec " les jeudis de la colère " des personnels soignants où par exemple dans le Beauvaisis les mardis de la  colère" initiés par la CGT prolongés par des rassemblement le samedi.

NON Macron tu n'en a pas fini avec l'exigence de dégager les MOYENS financiers et humains d'une politique de santé PUBLIQUE digne de ce nom et tes manoeuvres policières ne suffiront pas à noyer le poisson et à faire passer au second plan la mobilisation populaire en construction!

NON, vous ne ferez pas oublier le retour en force de la politique de casse de l'hôpital avec le rôle nocif des agences régionales de santé (ARS) qui continue derrière les paroles sirupeuses sur la primauté de la santé sur les impératifs de l'économie.

 

 

 

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L'exemple de Marseille

 

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Marseille, ce mardi 16 juin Porte d’Aix, pour manifester leur colère face au traitement du système de santé public par le gouvernement.
 

« Plus d’infirmières, moins d’actionnaires », scandent devant la Porte d’Aix à Marseille, les plusieurs milliers de personnes qui se sont rassemblées, ce mardi 16 juin, pour soutenir et défendre la santé. « Je manifeste ma colère. L’ensemble des soignants a vécu une période difficile au cours de laquelle nous nous sommes bien rendu compte que l’on nous prenait pour des imbéciles », lance Cécile, infirmière en bloc opératoire à l’hôpital Nord de Marseille. « On nous a envoyés au front sans protection mais moi, je ne suis pas un soldat ! Les applaudissements, c’était très gentil mais ce que nous voulions, c’étaient des moyens ». Avant d’ajouter, amère : « J’aime énormément mon travail mais si je vois que rien ne change, alors je partirai ». Malgré la frustration, la colère et les revendications bien présentes, la manifestation, jusqu'à la place Castellane, se déroule dans une ambiance bon enfant. Tous chantent, dansent, tapent des mains et applaudissent les chants de résistance et des musiques plus récentes fortes de sens comme la chanson de BigFlo & Oli, « Ça ira mieux demain », qui résonne dans les rues de la ville comme un message d’espoir.

Agir et vite


« On n’arrive plus a recruter des assistantes sociales hospitalières parce que le salaire ne les intéresse plus. Elles préfèrent aller dans le privé ou dans des administrations », confie Sylvie, assistante hospitalière à la Conception. « Nous voulons défendre nos métiers et demander une augmentation salariale, cette profession dont on parle peu en dépend ». Ce « mardi de la colère » est important pour les manifestants car de multiples professions se rassemblent pour défendre une seule et même cause. D’ailleurs, dans le cortège sur la place Saint-Louis, ils invitent les habitants à se joindre au mouvement : « On agit maintenant ! Arrêtez d’applaudir et venez ! Rejoignez-nous pour cette grève générale ! La santé concerne tout le monde ».


« Santé et éducation, c’est le même combat. Nous sommes victimes des politiques budgétaires de ces dernières années et on attendait de pied ferme cette première autorisation à manifester pour dire combien on a souffert pendant cette période », souligne Giovanni Di Mino, membre de la CGT éduc’action. « Nous allons devoir affronter l’exécutif dont la politique fait du tort à la population, l’Union Européenne qui est la source des directives qu’applique au niveau national le Macronisme et bien sûr le Medef qui compte tirer partie de cette situation pour faire travailler, demander toujours plus aux salariés avec moins de services publics ». Avant de conclure : « Nous aspirons à un monde meilleur et Macron fait partie du monde ancien ». 
« Cette crise nous a prouvé ce que nous réclamons depuis des années. L’hôpital n’est pas une entreprise et ce mode de gouvernance est honteux. La santé n’est pas une marchandise », constatent les manipulatrices radio de l’hôpital d’Aix-en-Provence. « La santé à deux vitesses, c’est non, il n’en est pas question. Il faut cesser de faire du commerce sur le dos de la santé des gens et avec l’humain ».
Agathe L'hôte 

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Ce qui s'est passé à Paris : les reportages de RT France

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