BACHELOT "inutile" et "dangereuse" l'occupation des théâtres

Publié le par FSC

Tiens Tiens !

L'inquiétude les gagne face à la mobilisation qui prend de l'ampleur, preuve q u'ils ne commencent à bouger réellement que lorsque les salariés, la jeunesse unis engagent l'action!

Inutile, dangereuse l'occupation de l'Odéon et des théâtres par les comédiens, ’intermittents du spectacle et de travailleurs du secteur de l'événementiel et de la culture, techniciens, étudiants ?

Dangereuse sans doute pour le pouvoir macronien qui poursuit et entend poursuivre sa politique de casse et de classe !

 

 pour réclamer dit-elle la réouverture des lieux culturels.

En formulant au passage un mensonge comme cela a pu être établi hier sur la chaîne LCP où il a été rappelé que l'objectif du mouvement s'il comprenait l'exigence de réouverture, ne s'y limitait pas !

Au cours de cette émission le député André Chassaigne et Denis Gravouil de la CGT spectacle rappelant l'exigence :

  • de la prolongation de l’année blanche après août 2021
     
  • le maintien des droits sociaux

 

Ce qui leur fait donc peur : C'est que les occupants de l'Odéon, ceux de l'opéra de Lyon, les étudiants du théâtre de Strasbourg montrent la voie pour l'ensemble des travailleurs et les précaires de notre pays en sortant de la sidération de la peur  résultant de la pandémie, peur volontairement entretenue et amplifiée par les médias système !

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L'occupation du théâtre de l'Odéon, poursuivie ce vendredi, a été lancée jeudi soir.
L'occupation du théâtre de l'Odéon, poursuivie ce vendredi, a été lancée jeudi soir. • © I. Audin / France 3 PIDF
Paris
Ils ont passé la nuit sur place. Alors que le monde de la culture manifestait jeudi à Paris de la place de la République jusqu’à Madeleine, pour demander de nouvelles mesures pour soutenir les professionnels du secteur, un autre cortège s’est formé et est venu investir le théâtre de l’Odéon.

"Culture sacrifiée", "gouvernement disqualifié"… Sur la façade du théâtre, plusieurs banderoles ont été installées, en parallèle de l'occupation.


Ce midi, ils étaient environ 70 répartis dans l’édifice. "Ça se passe plutôt bien à l’intérieur, explique Karine Huet, secrétaire générale adjointe du SNAM-CGT (Syndicat national des artistes musiciens), contactée en fin de matinée par France 3 Paris IDF. Le lien avec l’extérieur est plus compliqué, il faut tout négocier, y compris le ravitaillement pour manger. Si on sort, on ne peut plus rentrer : tout le monde est fouillé, avec des contrôles d’identité. On était 80 jeudi soir."

 L'occupation rassemblait plus d'une soixantaine de personnes, ce vendredi midi.
L'occupation rassemblait plus d'une soixantaine de personnes, ce vendredi midi. • © I. Audin / France 3 PIDF
Après un an d’arrêt d’activité, l’action marque la colère du secteur selon Karine Huet : "Ça fait un moment qu’on se mobilise, depuis le premier confinement. Les gens qui se mobilisent ont vu leurs revenus divisés par deux, et je ne parle même pas des primo-entrants. On demande une prolongation de l’année blanche après août 2021 [un dispositif qui a permis de reconduire les indemnisations indépendamment des heures travaillées, sans réexamen de la situation pendant la pandémie]. On ne sait toujours pas où l’on va. De nombreux festivals ont été annulés, et ceux qui se maintiennent le font avec des formules restreintes, avec des programmations réduites. Aujourd’hui, trouver du travail, ce n’est pas possible, plein de gens vont rester sur le carreau."

Et d’ajouter : "Il y a aussi un vrai problème avec le maintien des droits sociaux. Le fait de ne plus avoir travaillé depuis un an pose problème du côté des règles de la sécu, pour les femmes enceintes par exemple, ou les personnes qui ont des maladies. On aimerait aussi obtenir un vrai fonds pour les artistes. Nous ne voulons pas récupérer le ruissèlement du plan de sauvegarde pour les entreprises."


"Un cri de détresse face à un gouvernement qui ne communique plus grand-chose"


D’autres revendications sont avancées. Clément Le Roux, intermittent du spectacle, évoque ainsi "l’abrogation de la loi sur l’assurance-chômage" et "une intégration de toutes les personnes privées d’emploi dans la prolongation des droits au chômage".
 

 

 

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