CGT écologistes, convergence ?

Publié le par FSC

Mais surtout sur quel contenu ?

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POUR INFO

SOURCE : La Matinale du Monde

 

C’est la première fois que Philippe Martinez pénètre dans le petit univers des écolos. On est à la fin août 2020, aux Journées d’été des écologistes, à Pantin (Seine-Saint-Denis), par une de ces chaleurs estivales où les militants troquent leurs habits de ville contre une paire de tongs et un short ou une robe de plage. Ils sont des dizaines à arpenter les stands vantant jus de pomme bio, réseau de chaleur biomasse et vêtements en chanvre sous la grande halle ouverte de la Cité fertile. Un de ces tiers-lieux que les écolos affectionnent, avec sa cour végétalisée, son boulodrome et ses transats.

Le numéro un de la CGT est attablé avec Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace, et Cécile Duflot, directrice de l’ONG Oxfam France, pour le déjeuner qui précède leur table ronde. Le secrétaire général de la CGT regarde d’un air affligé le plateau en carton recyclé où trône son repas veggie : « Il va falloir que tu t’y habitues maintenant que tu es invité par les Verts ! », se marre Julliard.

« Jean-François n’arrêtait pas de dire “c’est génial !”, complètement épaté par le niveau d’expertise économique et technique des délégués syndicaux. » Marie Buisson, membre de la direction exécutive de la CGT

Six semaines plus tard, lors d’une visite à la papeterie Chapelle Darblay – la seule usine à produire du papier journal 100 % recyclé, fermée pour cause de non-rentabilité financière –, les deux compères marchent côte à côte dans les immenses hangars aux machines muettes et rejoignent les salariés qui les attendent. Discours enflammés de défense de l’emploi, promesses de solidarité, présentation du contreprojet monté pour sauver la boîte… Julliard est ébahi par la combativité des ouvriers occupant le site. Il découvre un univers qui lui est inconnu et des travailleurs qui, à sa grande surprise, l’écoutent.

« Jean-François était très enthousiaste. Il n’arrêtait pas de dire “c’est génial !”, complètement épaté par le niveau d’expertise économique et technique des délégués syndicaux », raconte Marie Buisson, membre de la direction exécutive de la CGT. Quand vient l’heure du casse-croûte, l’écolo déchante. Des grands cartons remplis de sandwichs à la viande avaient été déposés sur les tables. Jean-François Julliard demande s’il y en a pour les végétariens. Philippe Martinez lui répond : « Ouais, il y en a au saumon. » Cécile Duflot, dont l’organisation est partie prenante de la mobilisation contre la fermeture de l’usine, lance en rigolant : « Bon, Philippe, là il va falloir reprendre les bases ! »

Au contre-sommet du G7

Voir le leader de la CGT partager un repas veggie avec le représentant de Greenpeace France relevait, deux ans plus tôt, de la science-fiction. Les écologistes ont longtemps été honnis dans les rangs de la centrale : quand certaines figures d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) devaient longer le ­cortège d’un syndicat de la chimie ou de l’énergie, elles étaient systématiquement conspuées. Les activistes antinucléaires ont aussi le souvenir des rencontres musclées avec certains délégués des centrales. S’asseoir à la même tribune était inimaginable car la communication était impossible. Pourtant, le rapprochement va commencer au contre-sommet du G7, à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), en août 2019.

Invités par Attac, Martinez et Julliard participent à la même table ronde intitulée « Fin du monde, fin du mois, même combat ? ». Les deux dirigeants se retrouvent devant un parterre de plusieurs centaines d’altermondialistes et de jeunes militants, installés dans un ancien centre de colonie de vacances de Nestlé à Urrugne, à quelques kilomètres de la cité balnéaire qui doit accueillir les chefs d’Etat de toute la planète.

Un peu surpris, les patrons de la CGT et de Greenpeace constatent qu’ils se retrouvent d’accord sur beaucoup de sujets. Une idée commune émerge : « Si l’on veut faire avancer la bataille pour le climat, on ne peut pas se contenter de dire aux salariés : “Ton secteur pollue, ton job ça craint, donc il faut fermer ton usine” », résume une proche de Martinez. « A la sortie, on s’est dit qu’il fallait se revoir », se souvient Jean-François Julliard.

Sous l’égide d’Attac se met alors en place une série de rencontres « paritaires » : autant de syndicats que d’associations. L’ONG altermondialiste veut pousser les deux dirigeants à dépasser leurs divergences. Pour y parvenir, elle va adopter la tactique de l’encerclement : en associant d’un côté Solidaires, la FSU et la Confédération paysanne à la CGT, et de l’autre Attac, Oxfam et les Amis de la Terre à Greenpeace. C’est ainsi que va se constituer le « groupe des Huit » quela CFDT refuse de rejoindre : invitée, la première centrale a décliné d’un « impossible avec la CGT ». Laurent Berger, qui a déjà lancé, début 2019, son initiative du « pacte du pouvoir de vivre » avec Nicolas Hulot, voulait « son » manifeste avec une figure écolo consensuelle.

Sortir de leur pré carré

Rien n’était joué d’avance dans cette rencontre. Philippe Martinez, ancien technicien de Renault, a été longtemps secrétaire général de la CGT métallurgie – une des fédérations les plus puissantes – avant de devenir le numéro un de la centrale. Surnommé par le Medef « M. Blocage », le sexagénaire n’hésite pas à envoyer paître les journalistes sans crainte de se faire étiqueter « bourru-coco-métallo ».Elu avec difficulté à la tête de la CGT, il est en permanence menacé d’être débordé par sa gauche, qui l’accuse de ne pas être assez radical. Le métallo moustachu sait pourtant sentir le terrain et connaît sa base syndicale.

« Ils sont tous les deux un peu comme dans ces familles recomposées où chacun cherche à apprivoiser doucement l’autre. » Olivier Faure, premier secrétaire du PS

« Philippe est un type fin et sensible qui sait très bien jouer au syndicaliste à moustache et grosse voix pour se protéger, mais il veille toujours à ne pas faire le “stal” », assure sa nouvelle partenaire Cécile Duflot. Jean-François Julliard, lui, vient d’une sphère plus intellectuelle : après une école de journalisme, il fait ses premières armes à Reporters sans frontières comme objecteur de conscience. Le Bordelais y restera douze ans avant d’en prendre la tête. C’est là qu’il apprend les actions coups de poing – il sera notamment en pointe contre les JO de Pékin en 2008.

Un mode d’action qu’il retrouvera à Greenpeace, lorsqu’il en prend la tête, en 2012. Sous sa direction, les effectifs de l’ONG vont grossir et ses campagnes se diversifier. Très calme, parfois effacé, il a su tisser patiemment des liens avec d’autres mouvements de la sphère écolo, alors que Greenpeace passait pour une ONG solitaire, mue par son propre agenda international.

« Julliard est plutôt un taiseux. Martinez est aussi très prudent, il sait qu’il marche en terrain miné en interne. Ils sont tous les deux un peu comme dans ces familles recomposées où chacun cherche à apprivoiser doucement l’autre », remarque Olivier Faure, le premier secrétaire du PS. Mais, aussi dissemblables qu’ils soient, les deux hommes sont avant tout des patrons d’organisation qui ont compris qu’il fallait sortir de leur pré carré dans cette période de crise.

Happenings graves et festifs

Deux événements majeurs ont bousculé leurs boutiques respectives : le mouvement des « gilets jaunes » et les grèves étudiantes pour le climat, en 2018. L’irruption de centaines de barrages un peu partout en France tenus par des Français de classe moyenne ou de milieu populaire manifestant contre la taxe carbone a surpris tout le monde. Le gouvernement ne sait comment réagir, les syndicats se pincent le nez et la gauche politique se méfie. Les ONG écolos sont aussi secouées.

« Je suis interpellé par des syndiqués, surtout des jeunes, qui me disent qu’ils ne veulent pas choisir entre l’emploi et le climat. » Philippe Martinez

« La taxe carbone était vue comme l’alpha et l’oméga de toute politique voulant freiner l’usage de la voiture et lutter contre le réchauffement climatique. Avec la colère sociale des “gilets jaunes”, elle apparaît soudain comme une injustice flagrante. Les écolos ont commencé à bouger », se rappelle Maxime Combes, économiste et fervent défenseur de la cause climatique chez Attac. Dans le même moment, des milliers de jeunes se mettent à manifester lors des marches et des grèves lycéennes pour le climat.

Des organisations nouvelles centrées sur l’enjeu climatique, telles Youth for Climate ou Alternatiba, recrutent en masse pour leurs happenings graves et festifs. Parmi ces nouveaux activistes, des enfants de syndicalistes. « Dans la CGT, on a senti monter les idées écolos comme dans toute la société. Elles nous ont rattrapés même si on avait décidé de ne pas les traiter », admet MarieBuisson.« Je suis interpellé par des syndiqués, surtout des jeunes, qui me disent qu’ils ne veulent pas choisir entre l’emploi et le climat », poursuit Philippe Martinez.

Aurélie Trouvé et Cécile Duflot en coulisses

C’est également la période où deux femmes vont jouer un rôle déterminant dans ce travail de rapprochement : Aurélie Trouvé, coprésidente d’Attac, et Cécile Duflot, qui a pris la direction d’Oxfam France en 2018. Discrète mais tenace, Trouvé dirige depuis douze ans l’association altermondialiste et a su y impulser un tournant écolo. Maîtresse de conférences en économie à l’Ecole d’agronomie de Dijon, la jeune quadragénaire est convaincue que le milieu associatif ne peut plus marcher séparément du milieu syndical. « L’alliance entre l’écologie et le social, c’est stratégique », répète-t-elle. Cécile Duflot a la même conviction.

Depuis son arrivée, l’ancienne ministre du logement de François Hollande a fait prendre un tournant plus politique à son ONG, jusque-là cantonnée au développement international. Les deux femmes vont alors se servir de leur entregent pour faire bouger l’ancien journaliste et l’ex-métallo. Dans le petit dictionnaire du marxisme, on appelle ça« les conditions subjectives de la conscience politique ».

Après plusieurs réunions de travail en commun, le mariage est scellé publiquement dans une tribune collective publiée par Le Journal du dimanche en janvier 2020, appelant à « répondre à la double urgence climatique et sociale ». En mai, à la sortie du premier confinement, ils présentent ensemble un plan de sortie de crise, intitulé « Plus jamais ça », qui défend trente-quatre mesures en faveur d’une reconversion sociale et écologique de l’économie : décrue des industries polluantes, autre façon de consommer, planification de l’économie, arrêt de lignes aériennes… Autant de thèmes qui peuvent faire tousser tant dans les rangs cégétistes qu’étonner des écolos jusqu’ici cantonnés à la dénonciation de l’atome ou du pétrole.

Chaque organisation a délégué ses experts qui ont travaillé un mois et demi pour finaliser le plan, avant qu’une équipe de pilotage tranche sur les formulations. Un premier exercice d’équilibriste qui se passe sans trop de casse : on voit alors Greenpeace signer un texte qui prône les trente-deux heures ­travaillées par semaine et la CGT défendre la fin du productivisme…

La question du nucléaire

Cette alliance d’un genre nouveau est pourtant loin de faire l’unanimité au sein de la CGT. Dans un document interne révélé par Le Monde en octobre 2020, plusieurs responsables s’inquiètent de l’aventure solitaire de Philippe Martinez. Le sujet le plus emblématique reste la question du nucléaire. Le texte « Plus jamais ça » mentionne la fin de toute subvention publique aux nouveaux projets de centrales. En bon français, c’est la fin du nucléaire hexagonal. Or c’est tout l’inverse de ce que prône la CGT d’EDF, qui défend la prolongation des installations existantes et la construction de nouvelles.

« On n’ira pas convaincre la CGT Fessenheim qu’il fallait fermer la centrale, mais le fait d’en discuter est une bonne chose. » Jean-François Julliard

La même puissante fédération énergie a d’ailleurs fait produire un film qui s’en prend à la « mafia de l’éolien » et dénonce la notion même de transition énergétique. Pour ses dirigeants, le nucléaire est même la meilleure solution face au désordre climatique – puisque les centrales émettent peu de CO2. « Il n’y a guère de raisons de travailler avec Greenpeace sur la question du nucléaire », se méfie Sébastien Menesplier, le patron de cette Fédération nationale des mines énergies. « On s’en fiche de Martinez, il ne va pas nous empêcher de défendre le nucléaire », défie, lapidaire, un autre dirigeant syndical du secteur. Sur ce sujet, le patron de la CGT tente de ménager la chèvre et le chou.

« C’est ce qui est intéressant dans la démarche de “Plus jamais ça”,justifie Philippe Martinez. On assume nos désaccords sur le nucléaire avec Julliard. C’est un vrai sujet. Mais, si on ne discute qu’avec les gens qui sont d’accord à 100 % avec la CGT, on ne discuterait qu’entre nous ! »Une révolution dans une centrale syndicale très chatouilleuse sur ce sujet. « Chacun fait l’effort de faire bouger ses propres curseurs, veut croire Julliard. Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est quand même une première ! On n’ira pas convaincre la CGT Fessenheim qu’il fallait fermer la centrale, mais le fait d’en discuter est une bonne chose. »

Unis contre la fermeture d’une raffinerie

Autre point d’accroche : la chimie et le pétrole. Pour les ONG écolos, il faut cesser le plus rapidement possible toute subvention aux énergies fossiles. Dans la Fédération de la chimie (FNIC-CGT), déjà sur une ligne d’opposition à un Philippe Martinez jugé trop réformiste, on voit d’un mauvais œil ce virage écolo qui pourrait menacer des emplois à court terme. Et pourtant, même dans ce bastion productiviste, la bascule n’est plus impossible.

Lorsque Total décide, en septembre 2020, de fermer la dernière raffinerie d’Ile-de-France, à Grandpuits, pour la transformer en plate-forme « zéro pétrole », on aurait pu penser que les ONG écologistes allaient applaudir des deux mains. Mais, à la grande surprise de la direction du groupe pétrolier, la CGT du site est rejointe par des militants du mouvement pour le climat, avec la bénédiction de Philippe Martinez.

Dans le froid d’un matin de février, au pied de l’une des tours du groupe pétrolier à la Défense, un rassemblement inédit a lieu : au milieu des drapeaux rouges CGT se mélangent des militants pro-climat, collant sur l’immeuble de grandes affiches « Total fait du sale ». Les raffineurs, en grève depuis trente-cinq jours, sont ravis et un brin déboussolés. « C’est hallucinant que les écolos soient avec nous »,s’enthousiasme John, venu de Normandie soutenir ses camarades.

En bas de l’Escalator extérieur, Martinez et Julliard s’amusent de ce coup d’éclat. « C’est inhabituel pour nous d’être aux côtés des raffineurs,reconnaît le dirigeant écolo qui défend la sortie des énergies fossiles. Mais les écolos ne veulent pas être « pris au piège » que tend Total, explique Julliard : « Sortir du pétrole, cela passe bien comme raison de fermer une raffinerie. Mais, si les solutions proposées sont un condensé de greenwashing [écoblanchiment], cela ne nous va pas ! » Sur son site, la multinationale veut produire des agrocarburants pour ­l’aviation, une solution dénoncée par les ONG, qui y voient un risque de déforestation. Face aux photographes, Martinez et Julliard se font des politesses, affichant une entente non feinte.

Un édifice encore fragile

« Il faut reconnaître qu’on se marre bien ensemble, note Julliard. Il y a une sorte de contrat moral : on a décidé de se faire confiance ». « On ne triche pas entre nous », rebondit le patron de la CGT. Comme ce moment, en mars 2021, où la Confédération paysanne a réussi à entraîner ce nouveau couple dans une ferme bio d’Ille-et-Vilaine. Le syndicat paysan a invité toutes les organisations du « groupe des Huit » à inaugurer un « salon à la ferme », en alternative au Salon de l’agriculture. On a pu ainsi voir le syndicaliste, banlieusard invétéré, grosses chaussures aux pieds piétinant le foin dans un grand hangar ouvert à la pluie, en train d’écouter les difficultés de vivre des petits producteurs.

Après avoir pris soin de préciser que la CGT a corédigé un rapport sur la souffrance animale, Martinez interpelle : « Vous devez vous demander ce que fout la CGT dans ce débat. Ce n’est pas dans nos habitudes de venir dans les fermes, nous, c’est plutôt les ateliers. Mais, quand un paysan me parle de l’amour de son travail et qu’il me dit “faut que je puisse gagner ma vie et en même temps avoir un peu de temps pour faire autre chose”, ça me parle. Il faut conjuguer bien-être des travailleurs, autant dans l’industrie que l’agriculture, et l’environnement. »

L’édifice est encore bien fragile. La crise sanitaire n’a pas permis de donner une grande visibilité à la multiplication de ses initiatives. Philippe Martinez est à la merci d’un congrès de la CGT qui devrait se dérouler au second trimestre 2022 et qui s’annonce difficile. Dans le mouvement climat, certains militants s’inquiètent d’un virage institutionnel de certaines associations adossées à de grandes organisations jugées « un peu chiantes », selon l’expression d’une activiste. Mais, surtout, à quoi va servir cette alliance alors que s’approche la campagne présidentielle ? « On espère que les candidats vont s’en inspirer », veut croire Aurélie Trouvé.

« C’est hyperinspirant de les voir sortir de leur cloisonnement autour de l’exigence de justice » Julien Bayou, numéro un d’EELV

Les partis de gauche et écologistes ont d’ailleurs suivi avec intérêt ce rapprochement. « C’est hyperinspirant de les voir sortir de leur cloisonnement autour de l’exigence de justice », confie Julien Bayou, le numéro un d’Europe Ecologie-Les Verts. « C’est le symbole de ce que nous n’arrivons pas à faire dans le champ politique », reconnaît Olivier Faure au PS.

Ce mercredi 28 avril, le duo Martinez-Julliard a en tout cas remporté une première (petite) victoire : après six heures d’occupation de l’esplanade au pied du ministère de l’économie à Paris par une centaine de militants venus protester contre la fermeture de la papeterie Chapelle Darblay, une délégation a été reçue par Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’industrie. Et s’est entendue promettre par Bercy une solution de maintien du site et de choix du futur repreneur en accord avec les représentants des salariés.

Au milieu des fumigènes rouges, Martinez et Julliard ont regardé les activistes larguer sur la Seine des mannequins en carton amarrés à des bouées orange surmontées d’un « SOS ». « Cette initiative spectaculaire pour soutenir une cause industrielle et écolo, c’est le fruit d’un an de travail. C’est désormais notre culture commune », s’est réjoui Martinez. Peu de temps auparavant, militants écolos et syndicalistes avaient juste eu le temps de partager des feuilletés aux olives. Végétariens, évidemment.

Philippe Martinez (CGT) et Jean-François Julliard (Greenpeace), au pied du ministère des finances, à Bercy, à l’occasion d’une action commune contre la fermeture de la papeterie de Chapelle Darblay.
Philippe Martinez (CGT) et Jean-François Julliard (Greenpeace), au pied du ministère des finances, à Bercy, à l’occasion d’une action commune contre la fermeture de la papeterie de Chapelle Darblay.

Philippe Martinez (CGT) et Jean-François Julliard (Greenpeace), au pied du ministère des finances, à Bercy, à l’occasion d’une action commune contre la fermeture de la papeterie de Chapelle Darblay.

PAUL ARNAUD POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »

Par Nabil Wakim et Sylvia Zappi
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R
L'urgence climatique est un problème sociétal , il est donc normal que la CGT s' en préocupe, mais cela doit se faire sur une ligne de classe et donc poser la question du changement de système qui est à l'origine de la destruction de la planète . Cela ne doit donc pas être uniquement l'affaire de MARTINEZ et de son aéropoage réformiste , les positions sur le climat et la transition énergétique doivent être débattu dans toute la CGT surtout avec les travailleurs concernés comme ceux qui travaillent dans les transports , l énergie dont le nucléaire afin de construire une position commune qui prenne en compte l intérêt général et pas seulemeht celui du lobby vert
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L
Bla-bla ...<br /> Oui : paroles, paroles !.<br /> Il ferait bien le très REFORMISTE Philippe de venir en Aquitaine (Nouvelle ou pas...) et plus particulièrement dans les Landes (40) afin de constater comment Mme DUPOUY ex-prof de sciences et sa "copine", Conseillère Régionale L. MOTOMAN qui, entre autres dissimulent soigneusement l'existance A LA FOIS d'un magouille politico-financière impliquant le Conseil Départemental des Landes, le C.A. de la pseudo-coopérative agricole MAÏSADOUR des Communautés de Communes sur près de deux cent hectares CULTIVAZBLES mutées en "Zône Constructible" et une partie de ces terres reconnues GRAVEMENT POLLUEES pare un expert ASSERMENTE à la totalité de la population ! Et c'est avec ces MAGOUILLEURS à la solde concomitamment des politiciens (tous partis confondus) , et la CFDT ,; aussi financés par le PS ...?<br /> Oui que cherche donc l'aréopage à la tête d'une CGT dévoyée en s'associant avec ces REFORMISTES assoiffés de pouvoir, financés (comme en Allemagne) par des pollueurs à tous crins, où le respect des salariés est plus que bafoué (voir Maïsadour et ses filiales en France ET A L' ETRANGER, Ukraine par exemple !...) ?<br /> Sinon à accentuer le déclin du seul syndicat DE CLASSE d' Europe !!!...<br /> Lou DESTRABAT en ce lundi 10 mai 2021 à 23h50.
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